Sophie

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distrib > Mandriva > 2010.0 > i586 > media > contrib-release > by-pkgid > ebac5394abc62d2e0b61505bfba9712a > files > 158

howto-text-fr-2006-5mdv2010.0.noarch.rpm

                        PA-RISC/Linux Boot HOWTO

  Deb Richardson

   The Puffin Group

   <[1]deb@thepuffingroup.com>

  Thomas Marteau

   ESIEE

   <[2]marteaut@tuxfamily.org>

   Historique des versions
   Version 0.9              15 janvier 2002        Revu par : tm
   Cette version vous apporte quelques conseils utiles pour obtenir
   votre propre noyau sur les systèmes hppa.
   Version 0.8              17 octobre 2001        Revu par : tm
   Cette version prend en compte le changement de nom des sites
   officiels FTP et CVS et modifie la licence.
   Version 0.7              13 octobre 2001        Revu par : tm
   Cette version s'adapte au progrès de PA/Linux.
   Version 0.6 draft        26 septembre 2001      Revu par : tm
   Cette version contient des modifications mineures et complète la
   section "Utiliser bootp/tftpd".
   Version 0.5 draft        3 août 2001            Revu par : tm
   Cette version est une mise à jour majeure du papier de Deb.
   Version 0.3 draft        24 novembre 1999       Revu par : dlr
   Voici la première version publiée du manuel.

   Ce document explique les procédures pour obtenir un noyau issu du
   développementde PA-RISC/Linux fonctionnant sur votre système
   PA-RISC. Il vous montre aussi les fonctionnalités de PALO, le
   chargeur de noyau pour PA/Linux. Vous y trouverez de nombreuses
   informations pour compiler un noyau depuis le code source
   disponible sur [3]http://cvs.parisc-linux.org/. Remarquez que
   cette version est basée sur le travail de Deb Richardson. Elle
   actualise certaines informations rendues obsolètes par les
   avancées du portage. Cependant, je dois dire que ce manuel
   conserve des textes de cette version et j'ai dévoilé quelques
   parties commentées à l'époque de Deb.

   Si vous cherchez des informations liées au matériel HP mais pas
   directement liées au PA-RISC, veuillez lire [4]HP-HOWTO de Bruno
   Cornec.

   Pour plus d'informations sur le projet de portage de
   PA-RISC/Linux, veuillez visiter [5]http://www.parisc-linux.org/.
   Ce site officiel détaille le développement et les améliorations du
   noyau. Pour l'espace utilisateur, veuillez vous référer aux
   [6]pages Debian sur le portage.

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   Table des matières

   1. [7]Copyright and Licensing

   2. [8]Matériel supporté

   3. [9]Préparer le démarrage

                3.1. [10]Consoles

                3.2. [11]Preparer à démarrer depuis le réseau

   4. [12]Construire son propre noyau PA-RISC/Linux

                4.1. [13]Le compilateur GCC

                4.2. [14]Configuration du kernel

                4.3. [15]Installation du noyau

   5. [16]Démarrer votre machine PA-RISC/Linux via PALO, le chargeur
   du noyau

                5.1. [17]Qu'est ce que PALO ?

                5.2. [18]Que fait PALO ?

                5.3. [19]Comment fabriquer une lifimage avec
                RAMDISK ?

                5.4. [20]Comment fabriquer une lifimage avec
                NFSROOT ?

                5.5. [21]Comment rendre amorçable une partition ?

                5.6. [22]Comment se servir de PALO au démarrage ?

   6. [23]Que faut-il savoir de BOOT_ADMIN ?

                6.1. [24]Les commandes dans main

                6.2. [25]Les commandes dans configuration

                6.3. [26]Les commandes dans information

                6.4. [27]Les commandes dans service

   7. [28]Contributeurs de ce manuel

1. Copyright and Licensing

   Copyright © 2001-2002 Thomas Marteau.
   Copyright © 1999 The Puffin Group et Deb Richardson.

   La copie, la distribution et/ou la modification de ce texte est
   possible sous les conditions développées par la [29]Licence de
   documentation libre GNU, Version 1.1 ou supérieure publiée par la
   Free Software Foundation. Une copie de cette licence est
   disponible. [30]http://www.gnu.org/copyleft/fdl.html. Ce document
   n'a pas de section inaltérable ni de page de couverture.

   ------------------------------------------------------------------

2. Matériel supporté

   En produisant la version 0.9.3 de PA/Linux, le support matériel a
   connu une grande amélioration tant en qualité qu'en quantité.
   C'est pourquoi même si votre modèle n'est pas listée, il faut
   l'essayer et rapporter le résultat à la [31]liste de diffusion.
   Les machines PA-RISC suivantes peuvent fonctionner comme n'importe
   quelle machines d'une architecture différente. Cette liste peut
   changer à tout moment. La meilleure manière d'obtenir une liste à
   jour est d'aller voir [32]http://pateam.esiee.fr/list.html. À cet
   endroit, vous saurez si votre matériel a été rapporté comme
   fonctionnel et comment. Par exemple, il est stipulé si vous pouvez
   utiliser PA/Linux via la carte graphique ou bien via une console
   Série. Vous trouverez tout ce dont vous avez besoin là-bas comme
   les mises à jour de votre microprogramme aussi connu sous le terme
   de firmware.

     * Tous les modèles 712. Vous pouvez utiliser X via le
       périphérique de mémoire vidéo, framebuffer ;

     * Tous les modèles 715 incluant la série Strider ;

     * Les modèles 710, 720, 730, 750 devraient fonctionner avec la
       dernière ISO. Elle comprend des modifications, surtout pour
       les disques durs ;

     * Certains modèles 725, 735, 755 fonctionnent avec les dernières
       versions du source. Mais, vu qu'il n'y a pas beaucoup de
       résultats fournis par les utilisateurs de telles machines, il
       est difficile d'en dire plus ;

     * A180C et similaires ;

     * A500 et similaires ;

     * Les modèles BXXX comme B132, B180. Ces machines peuvent être
       utilisées avec une mémoire vidéo via Standard Text Interface ;

     * Les modèles CXXX comme C110, C160 ;

     * Les modèles CXXXX fonctionnent avec les périphériques
       d'entrées/sorties liés au premier IOMMU ;

     * La class D fonctionne normalement. Cependant, beaucoup de
       variantes de ce modèle existent. Par conséquent, il est
       difficile de généraliser ;

     * La classe J est équivalent aux modèles CXXXX avec les
       multi-processeurs en plus. Donc, on peut dire la même chose
       que pour les CXXXX ;

     * L1000 et L2000.

   Le matériel suivant devraient fonctionner dans le futur:

     * Le modèle L3000 ;

     * La classe N ;

     * La classe SuperDome.

   Cette liste indique le matériel qui ne sera pas opérationnel:

     * Les très vieux modèles comme les 705 ;

     * Les classes E,F,G,H et I. Il semble que Christoph Plattner a
       réussi à faire fonctionner son E55 ;

     * Les classes T et V.

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3. Préparer le démarrage

   Comme tout autre machine, les systèmes à base de processeur
   PA-RISC ont plusieurs étapes à effectuer afin de fonctionner. Tout
   d'abord, vous devez paramétrer correctement votre matériel.
   Ensuite, vous devez démarrer une première fois pour lancer le
   processus d'installtion. Une fois le noyau est mis en place, vous
   pouvez redémarrer pour installer le reste de votre système de
   fichiers. À ce point, votre système est installé et opérationnel.
   Ce document est séparé en plusieurs parties correspondant à
   chacune de ces étapes.

   Cette première section introduit quelques paramètres liés au
   matériel HP configurables via HP BOOT_ADMIN.

   ------------------------------------------------------------------

  3.1. Consoles

   Pour démarrer votre système PA-RISC avec un noyau PA/Linux, vous
   devez d'abord avoir une console sur ce système. Elle peut être
   graphique. Un moniteur devra être connecté à la machine. Si vous
   optez pour la console série, il vous faut l'équipement adéquat
   comme une seconde machine qui récupère par un cable croisé ce
   qu'émet le port série.

   Pour la console graphique, vous devez être sûr que Linux supporte
   la carte graphique de votre système. De plus, il existe deux
   façons d'obtenir la console graphique. Si vous pensez faire un
   rapport de bogue pour ce genre de souci, vous devez différencier
   les deux types. Tout d'abord, la console STI est le mode texte
   classique vidéo comme pour votre PC par exemple. Le nom est dû au
   fait que chaque machine HP possède une interface standard pour
   l'affichage de texte appelée Standard Text Interface qui fournit
   les fonctions de base pour accéder à la mémoire vidéo. Le second
   mode graphique de la console est celui de la console framebuffer.
   En fait, lors du démarrage, vous verrez un pengouin apparaître en
   haut à gauche de votre écran. Ceci est la méthode la plus simple
   pour différencier les deux modes graphiques. La console série est
   la meilleure méthode si vous désirez poster un rapport de bogue
   complet. Elle vous permet même d'avoir la sortie alors que vous
   êtes dans BOOT_ADMIN. La plupart de serveurs sont utilisables
   qu'avec la console série.

   Si vous avez un moniteur pour votre machine PA-RISC, la méthode la
   plus conviviale est le mode graphique. Si vous rencontrez des
   soucis, passez en console série.

   ------------------------------------------------------------------

    3.1.1. Utiliser une console graphique

   Utiliser une console graphique est juste une autre manière de dire
   «Utiliser l'écran relié à la machine». Si vous possédez un
   moniteur pour votre machine PA-RISC, vous devriez être capable
   d'interagir via la console avec cet écran sans trop de
   modification et sans avoir à configurer une console série.

   Naturellement, si vous pouvez utiliser une console graphique,
   c'est le meilleur choix à faire. Cependant, vérifiez que votre
   matériel le supporte.

   ------------------------------------------------------------------

    3.1.2. Utiliser une console série

   Vous devriez utiliser une console série si vous n'avez pas d'écran
   disponible ou que votre machine ne peut pas accéder à l'un des
   modes graphiques. Aussi, le noyau ne gère pas certains types de
   matériel pour l'instant. Si vous devez mettre en place une console
   série, suivez les indications suivantes.

   ------------------------------------------------------------------

      3.1.2.1. Cable série

   Pour connecter votre machine PA-RISC à votre PC afin de pouvoir
   démarrer le système en utilisant une console, vous avez besoin
   d'un cable null-modem 9 pin vers 9 pin femelle. Un tel cable est
   vendu dans tout bon magasin d'équipement informatique. Bien que
   vous puissiez connecter l'autre extrémité du cable à un terminal,
   il est conseillé de le brancher sur une machine qui exécute
   minicom pour avoir tous les messages et pouvoir les copier/coller
   dans un fichier pour compléter un rapport de bogue parfait.

   ------------------------------------------------------------------

      3.1.2.2. Configurer minicom pour Linux

   Pour communiquer avec votre machine PA-RISC par ce procédé, vous
   devez mettre en place le mode console série et configurer un
   programme qui vous permettra d'utiliser le port série comme un
   terminal. Nous recommandons minicom, qui est disponible dans la
   plupart des distributions Linux par défaut. Si minicom n'est pas
   présent sur votre système,vous trouverez la plus récente version
   du paquet sur n'importe quel grand sites de logiciels liés à
   Linux.

   La plupart de la configuration de minicom est dépendant des
   systèmes utilisés. Cependant, soyez sûrs que:

    a. le taux de transfert doit être de 9600

    b. la parité doit être 8-N-1

   Ne vous inquiétez car les valeurs par défaut correspondent au
   matériel PA-RISC. Si vous avez un PC, vous aurez probablement
   besoin de changer le taux de transfert mais il semble que les
   machines PA-RISC apprécient cette configuration.

   ------------------------------------------------------------------

      3.1.2.3. Changer de console

   Avant de pouvoir utiliser la connexion série entre la machine
   Linux et celle PA-RISC, vous devez changer le mode de la console
   au niveau du système PA-RISC.

   Le mode de la console par défaut est graphic_1. Pour changer cela,
   suivez les instructions ci-dessous:

    1. Allumez votre machine PA-RISC ;

    2. Lors du démarrage, le message suivant devrait apparaître:

       Searching for Potential Boot Devices.
       To terminate search, press and hold the ESCAPE key.

       Quand ce message apparaît, appuyez et maintenez enfoncée la
       touche Echap jusqu'à l'apparition du menu Options.

    3. Par défaut, vous obtenez la console BOOT_ADMIN. Sur certaines
       715, le menu Otpions aura cet aspect:

       b)    Boot from specified device
       s)    Search for bootable devices
       a)    Enter Boot Administration mode
       x)    Exit and continue boot sequence
       ?)    Help

       Select from menu:

       Choississez "a) Enter Boot Administration mode". Vous
       atteindrez le prompt "BOOT_ADMIN>". Tout le reste est à faire
       en mode BOOT_ADMIN. Maintenant, tout le monde est dans la
       console BOOT_ADMIN !

   ------------------------------------------------------------------

        3.1.2.3.1. Vérifier le mode console actuel

   Tapez: path console pour voir quel mode console est utilisé par la
   machine en ce moment.

   Si vous êtes en mode graphique, vous lirez "Console path =
   graphic_1".

   Si vous êtes en mode série, vous lirez "Console path =
   rs232_a.9600.8.none" ou quelque chose de similaire.

   [33]Note Remarquez que certains modèles, vous pouvez trouver de
            petites différences mais l'idée générale reste la même.
            Si vous désirez plus de descriptions, écrivez-moi un
            courriel avec le type de machine vous avez et la sortie
            écran que vous avez.

   ------------------------------------------------------------------

        3.1.2.3.2. Changer pour le mode série

   Pour obtenir le mode console série, tapez la commande suivante
   dans le prompt BOOT_ADMIN:

   path console rs232_a.9600.8.none

   Pour vérifier si la modification a été prise en compte, tapez path
   console. Vous devriez lire Console path = rs232_a.9600.8.none,
   indiquant que le système est configuré pour démarrer en mode
   console série. Par défaut, reset redémarrera le système avec les
   modifications.

   ------------------------------------------------------------------

        3.1.2.3.3. Comment obtenir la console série de démarrage sur
        712 ?

   Malheureusement, cale n'est pas possbile. Bien que les 712 sont
   configurées pour le développement en interne chez HP pour utiliser
   la console série, cette option n'est pas possible sur le terrain.
   Vous n'avez que la console graphique mais si vous désirez
   réellement avoir la console série, regardez [34]les archives de la
   liste de diffusion de PA/Linux pour plus d'informations. Mais,
   vraiment pourquoi utiliser une belle 712 avec une console série
   alors que vous pouvez avoir X !

   ------------------------------------------------------------------

        3.1.2.3.4. Changer pour le mode graphique

   C'est l'opération opposée de celle ci-dessus. En vérifiant votre
   chemin de console, vous devez lireConsole path =
   rs232_a.9600.8.none. Maintenant, vous devez mettre en place le
   mode graphique via BOOT_ADMIN.

   path console graphic_1

   Vous devriez avoir à l'écran une image après la commande reset. Si
   l'écran n'a pas l'air de fonctionner, essayez d'appuyer sur la
   touche Tab pour changer la résolution de votre écran. Appuyant de
   nouveau sur cette touche, le moniteur basculera vers la résolution
   supérieure. Il faudra peut-être répéter cette opération plusieurs
   fois pour être totalement satisfait. Ce point est aussi vrai si
   vous changez de moniteur.

   ------------------------------------------------------------------

  3.2. Preparer à démarrer depuis le réseau

   Cette méthode pour démarrer une machine était plus utilisée dans
   les phases initiales de développement mais elle reste dans
   certains la seule manière possible. Maintenant, le démarrage avec
   le support réseau n'est plus nécessaire sauf dans certains cas
   spécifiques. C'est le pourquoi de cette section, d'ailleurs.

   ------------------------------------------------------------------

    3.2.1. rbootd ou bootp ?

   Tous les modèles « récents » peuvent utiliser bootp, incluant
   715/100, 715/120, mais aussi toutes les 712.

   ------------------------------------------------------------------

    3.2.2. Utiliser rbootd

      3.2.2.1. Installer rbootd

   Si votre machine plus ancienne nécessite rbootd pour démarrer via
   le réseau, suivez les instructions suivantes pour faire et
   installer un noyau PA-RISC/Linux et démarrer votre système ainsi.

   Pour les plus anciennes machines, incluant les 715 Scorpio 715,
   rbootd est nécessaire. Pour l'obtenir rbootd:

     * pour toute distribution autre que Debian, vous devez récupérer
       cette archive via [35]http://pateam.esiee.fr/download.html

     * pour Debian, il existe un paquet sur
       [36]http://www.debian.org/Packages/stable/net/rbootd.html

   ------------------------------------------------------------------

      3.2.2.2. Configurer rbootd

   Par exemple, pour démarrer une 715, il faut que rbootd soit
   installé sur un système Linux (c'est le « serveur de démarrage »)
   où vous entreposerez votre image du noyau PA-RISC/Linux que vous
   désirez utiliser pour démarrer votre machine PA-RISC.

   Une fois installé, il faut configurer votre service rbootd pour
   qu'il soit opérationnel avec votre système PA-RISC:

    1. Dans /etc/rbootd.conf, ajoutez la ligne suivante:

       ethernet addr bootfile

       Remplacez bootfile avec le nom de votre image noyau
       PA-RISC/Linux, généralement "lifimage".

    2. Maintenant, il nous faut l'adresse ethernet de votre machine
       PA-RISC en tapant lan_addr dans le prompt BOOT_ADMIN sur votre
       machine PA-RISC.

       Vous aurez en retour une série de chiffre similaire à
       080009-7004b6. Notez ce chiffre à la place ethernet addr.

    3. Dans /etc/rbootd.conf sur votre serveur de démarrage,
       l'adresse MAC doit être formatée avec « : » pour séparer
       chaque octet, après avoir enlever le tiret qui les unissait.
       Par exemple:

       080009-7004b6

       devient

       08:00:09:70:04:b6

       Ajoutez cette adresse ainsi formatée dans votre
       /etc/rbootd.conf sur votre serveur. Le fichier au final doit
       ressembler à ça:

 # ethernet addr        boot file(s)        comments

 08:00:09:87:e4:8f      lifimage_715        # PA/Linux kernel for 715/33
 08:00:09:70:04:b6      lifimage_720        # PA/Linux kernel for 720

       Cet exemple de rbootd.conf contient les adresses MAC et les
       images noyau pour deux différentes machines.

       Une fois le fichier de configuration mis à jour, relancez le
       service rbootd.

   Par défaut, rbootd va chercher les fichiers images dans
   /var/lib/rbootd/. Si vous utilisez l'archive pour les autres
   distributions, ce répertoire est /export/hp/rbootd/. Ainsi, vous
   devrez entreposez vos images noyau amorçables dedans. Si vous avez
   une bonne raison de ne pas aimer ce chemin, il ne vous reste plus
   qu'une solution, recompiler le source.

   Le plus facile est bien sûr de mettre l'image dans le répertoire
   par défaut !

   ------------------------------------------------------------------

    3.2.3. Utiliser bootp/tftp

      3.2.3.1. Mettre en place bootp/tftp

   Pour les utilisateurs Debian, vous avez juste à installer les
   paquets correspondants via ces commandes en tant que root:

   apt-get install bootp
   apt-get install tftpd

   [37]Note Le paquet bootp peut être remplacé par dhcp. Mais, ce
            manuel ne développera pas plus ce point. Pour votre
            information, après avoir installé le paquet dhcp, vous
            avez une section dans /etc/dhcpd.conf sur BOOTP et vous
            pouvez toujours essayer man dhcp.

   Si vous avez besoin des paquets rpm, le meilleur conseil est
   d'aller visiter [38]http://rpmfind.net. Il semble qu'il est
   nécessaire de créer un utilisateur nobody appartenant au groupe
   nogroup pour les utilisateurs de Red Had. Les fichiers contenus
   dans /tftpboot/ doivent lui appartenir.

   ------------------------------------------------------------------

      3.2.3.2. Configurer bootp/tftp

   Utilisez les instructions suivantes pour vous servir de bootp sur
   votre serveur de démarrage:

   [39]Note Cette section vise les utilisateurs de Debian. Pour les
            autres distributions, la logique reste la même mais il
            existe des différences comme les répertoires par défaut.
            Vu que Debian maintient un paquet bootp à jour, il en
            sera question dans ce qui suit. Pour la configuration de
            dhcp, il n'est pas prévu de l'ajouter.

    1. Configurez /etc/inetd.conf sur le serveur en ajoutant ces
       lignes:

tftp            dgram   udp     wait    nobody  /usr/sbin/tcpd       /usr/sbin/in.tftpd /tftpboot
bootps          dgram   udp     wait    root    /usr/sbin/bootpd     bootpd -i -t 120

       Ici, vous indiquez que /boot est le répertoire à utiliser pour
       le service tftpd. Ce choix est libre. Selon man tftpd, le
       répertoire par défaut est /tftpboot.

       Une fois sauvegardé, redémarrez inetd avec:
       /etc/rc.d/init.d/inetd restart.

    2. Selon man bootptab, créez un fichier /etc/bootptab contenant:

       [hostname]:hd=/tftpboot/Image:\
                                    :rp=/usr/src/parisc/:\
                                    :ht=ethernet:\
                                    :ha=[mac address]:\
                                    :ip=[ip address]:\
                                    :bf=[boot filename]:\
                                    :sm=255.255.255.0:\
                                    :to=7200:

       Remplissez le champ [hostname], [mac address] et [ip address]
       avec les informations appropriées:

          * [hostname] est le nom de la machine PA-RISC.

          * [mac address] est l'adresse MAC de la même machine, que
            vous obtenez toujours en tapant lan_address dans le
            prompt BOOT_ADMIN>.

          * [ip address] est l'adresse IP de la machine.

          * [boot file name] est le nom du fichier contenant l'image
            du noyau amorçable.

       Ce qui vous donne:

       vodka:hd=/tftpboot:\
                                    :rp=/usr/src/parisc/:\
                                    :ht=ethernet:\
                                    :ha=080069088717:\
                                    :ip=140.244.9.208:\
                                    :bf=lifimage:\
                                    :sm=255.255.255.0:\
                                    :to=7200:

   ------------------------------------------------------------------

    3.2.4. Démarrer votre système PA-RISC/Linux via le réseau et avec
    une console série

   Pour conclure cette méthode de démarrage plutôt réservée au
   développement, cette section décrit comment amorcer votre machine
   HP si vous utlisez un serveur de démarrage. Encore une fois, il
   est à noter que cette technique est de moins en moins utilisée.
   Pour une utilisation plus « classique », reportez vous directement
   à la partie concernant PALO.

   Nous voici. C'est une liste de trucs et astuces au cas où vous
   désirez démarrer via le réseau. Vous avez fait tout ce qui a été
   décrit précédemment, votre machine de développement est lié à
   votre machine PA-RISC et vous avez une image amorçable, vous voilà
   fin prêt pour vous lancer ! Si tout est bien à sa place, ces
   quelques lignes devraient vous permettre de voir votre machine
   PA-RISC s'amorcer sur GNU/Linux.

    1. Vérifiez la connexion entre les deux machines qu'elle soit
       réseau et série. Cela paraît peut-être naturel mais on sait
       jamais, vérifiez !

    2. Démarrez minicom sur votre machine de développement.

    3. Démarrez votre machine PA-RISC.

    4. Regardez votre console de minicom. Quand le message suivant
       apparaît à l'écran, appuyez et maintenez enfoncé la touche
       Echap pour interrompre le démarrage de votre machine:


Searching for Potential Boot Devices.
To terminate search, press and hold the ESCAPE key.

    5. Choississez "a) Enter Boot Administration mode" dans le menu.
       Vous entrez dans le prompt BOOT_ADMIN.

    6. Tapez cette commande: boot lan.

    7. Regardez comment votre machine PA-RISC devient un système
       PA/Linux.Ta dah !

   ------------------------------------------------------------------

4. Construire son propre noyau PA-RISC/Linux

   Pour compiler un noyau Linux, vous devez avoir un compilateur C et
   le source de Linux. Le premier élément n'est pas trivial à trouver
   car tout dépend de comment vous comptez compiler le source. Le
   second est plus simple car pour l'instant la version la plus
   récente se trouve sur [40]le site CVS officiel. Tout d'abord, nous
   parlerons du compilateur GCC. Ensuite, la configuration de votre
   futur noyau sera abordé. Le dernier paragraphe couvrira
   l'installation du noyau résultant de la compilation.

   ------------------------------------------------------------------

  4.1. Le compilateur GCC

   Vous pouvez compiler votre kernel avec votre machine HP. Mais, sur
   celles qui commencent à dater, vous préférerez sûrement utiliser
   une machine plus puissante pour la compilation. Regardons ces deux
   choix:

   ------------------------------------------------------------------

    4.1.1. Compilation native

   Vu que Debian est la seule distribution qui gère l'architecture
   PA-RISC, si vous voulez utiliser les pouvoirs de la « Super Cow »,
   vous devez avoir quelques savoirs de base sur la gestion des
   paquets.

   ------------------------------------------------------------------

      4.1.1.1. apt-get et ses amis

   apt-get est un utilitaire en ligne de commande simple qui gère
   votre système de paquets Debian. Tout d'abord, Gustavo Noronha
   Silva a écrit le [41]APT HOWTO que je vous conseille si le sujet
   vous intéresse. Ici, nous voulons juste compiler un noyau. Vu que
   le portage hppa n'est pas encore public, vous devez être
   relativement prudent avec les mirroirs que vous choississez dans
   votre /etc/apt/sources.list. Par exemple, en Allemagne, vous
   pouvez utilisez ces paramètres:

# non-US packages
deb http://www.ftp.uni-erlangen.de/pub/debian/ unstable/non-US main non-free contrib
# Binary packages
deb http://gluck.debian.org/debian unstable main contrib non-free
# source packages
deb-src http://gluck.debian.org/debian unstable main contrib non-free

   ------------------------------------------------------------------

      4.1.1.2. mettre à jour votre gcc

   Si vous utilisez votre propre machine HP, vous avez besoin
   seulement du fameux compilateur GCC. Le conseil est de conserver
   une différence nulle entre les versions des développeurs et la
   vôtre.

   apt-get update
   apt-get upgrade

   Si ce n'est pas une simple mise-à-jour, les dépendances du paquet
   kernel-source sont les suivantes:

     * binutils

     * fileutils

     * gcc

     * libc-dev

     * make

   Une fois à jour, il faut configurer votre noyau.

   ------------------------------------------------------------------

    4.1.2. Compilation croissée

   Pour compiler ainsi votre kernel, tout dépend de l'architecture de
   la machine qui est utilisée pour la compilation. Pour les PCs,
   vous pouvez téléchargez un cross compilateur prêt à l'emploi sur
   le [42]serveur FTP de PA/Linux. Pour les autres architectures ou
   si vous voulez compiler votre propre chaîne de compilation, lisez
   le [43]HOWTO de Carlos O'Donell.

   ------------------------------------------------------------------

  4.2. Configuration du kernel

   L'une des meilleures manières de gagner de la performance est
   d'avoir un boyau bien configuré. Pour la plateforme PA-RISC, make
   oldconfig est une sorte de configuration par défaut. Si vous
   voulez faire votre propre noyau, la première étape est de
   connaître votre matériel. Pour ce faire, allez voir la description
   de votre machine sur la [44]base de données officielle du matériel
   ou le [45]HP partsurfer.

   Quand vous savez ce qu'il y a dans votre boîte et aussi
   l'utilisation de votre futur PA/Linux, lancez simplement make
   menuconfig ou une autre commande de configuration du noyau. Voilà
   une liste de menus que vous allez parcourir pour vérifier si votre
   configuration correspond à votre matériel:

     * Processor type indique le modèle de votre processeur

     * General options vous informe sur ce qui est actuellement
       activer dans votre kernel

     * Network device support contient les informations pour votre
       carte réseau

     * Character devices montre vos entrées/sorties.

     * Console drivers est directement relié à votre choix de console

     * Sound active votre carte son Harmony

   Comme vous le voyez, les menus propres au matériel HP ne sont pas
   nombreux mais il existe de nombreuses dépendances entre eux.
   Maintenant, il faut configurer le noyau par rapport à la future
   utilisation de la machine. Voici une liste de menus que vous
   pourrez visiter pour configurer les services que vous désirez:

     * General setup détient les formats binaires exploitables

     * Parallel port support vous permet d'activer ou non votre port
       parallèle

     * Block devices valide l'utilisation de disque mémoire aussi
       connu sous le terme ramdisk et du périphérique virtuel
       loopback. Vous en aurez sûrement pas besoin

     * File Systems/Network File Systems est l'endroit pour
       désactiver l'utilisation de NFS

   Une fois terminé, sauvegardez votre configuration. Le tout est
   écrit dans le fichier .config. Vous pouvez en copier une version
   car make distclean le détruit. À cette étape, vous n'avez plus
   qu'à laisser faire make dep vmlinux et si tout va bien, voilà
   votre nouveau kernel.

   ------------------------------------------------------------------

  4.3. Installation du noyau

   Si vous avez réalisé la compilation en natif, vous sauvegardez le
   dernier noyau opérationnel avec une extension du style « .bk » et
   remplacez ce noyau par celui récemment compilé avec le même nom.
   Redémarrez et essayez-le. Si cela ne marche pas, vous pourrez
   toujours démarrer sur la sauvegarde en utilisant PALO pour
   renommer le nom du noyau que vous désirez utiliser (cf le prochain
   chapître pour plus d'informations).

   Si vous amorcez votre machine via le réseau, vous devez configurer
   PALO comme l'explique la prochaine section et lancer make palo.

   ------------------------------------------------------------------

5. Démarrer votre machine PA-RISC/Linux via PALO, le chargeur du noyau

  5.1. Qu'est ce que PALO ?

   PALO est deux programmes, un chargeur de noyau, qui est exécuté
   par le microcode HP depuis la mémoire, et un gestionnaire de
   démarrage, qui initialise et met à jour les périphériques
   amorçables tels que les disques durs. L'exécutable du chargeur de
   noyau PALO est conservé dans un fichier iplboot. "IPL" signifie
   dans le jargon HP pour Initial Program Loader pour programme de
   chargement initial. Le gestionnaire est appelé PALO, tout
   simplement comme pour x86 où le gestionnaire de démarrage lilo est
   surnommé LILO, cependant il est notable que PALO n'est pas à
   relancer à chaque fois que vous compilez un nouveau noyau, à la
   différence de LILO.

   ------------------------------------------------------------------

  5.2. Que fait PALO ?

   L'idée principale est de permettre de démarrer un noyau en lui
   passant les paramètres dont il a besoin. La pratique est un peu
   plus compliqué que ça. En fait, PALO peut aussi transformer un
   fichier vmlinux classique en une image amorçable incluant une
   RAMDISK ou bien une redirection NFSROOT. Ce fichier est baptisé
   lifimage. Cependant, il peut aussi rendre démarrable un disque dur
   en lui spécifiant le type de console que l'on désire utiliser
   ainsi que le chemin vers la partion racine. Nous allons voir
   chacune de ces utilisations précisément. Le point important est
   que le fichier lifimage contient un noyau Linux amorçable et
   vmlinux est le noyau lui-même et il a besoin de PALO pour être
   amoçable.

   ------------------------------------------------------------------

  5.3. Comment fabriquer une lifimage avec RAMDISK ?

   Le premier point est d'expliquer quand et pourquoi le faire. À une
   époque antérieure du projet PA/Linux, les lifimages étaient très
   utiles. En fait, vous les utilisez pour votre serveur de démarrage
   pour amorcer votre machine HP via l'instruction boot lan.
   L'avantage de la ramdisk est de décompresser son propre système de
   fichiers et d'être complètement indépendant. Le principal
   inconvénient est le fait que vous devez construire votre propre
   ramdisk si vous avez des contraintes de mémoire ou que des
   fichiers de configuration doivent être personnalisés. Maintenant,
   voyons comment faire cette lifimage. Tout d'abord, il faut le
   dernier source de PA/Linux. À partir de là, il vous faut un bon
   cross-compilateur et les répertoires linux et palo. Tout ce dont
   vous avez besoin est sur [46]http://www.parisc-linux.org/. Vous
   faites votre make menuconfig. Ensuite, lancez make palo. L'idée
   est que dans le répertoire palo réside le Makefile de PALO dans
   lequel vous devez sélectionner quelle ramdisk vous désirez.
   Initialement, vous lisez:

   # RAMDISK = ${PA}/ramdisk.bin

   Ainsi, si vous désirez utiliser l'option RAMDISK contenue dans un
   fichier appelé par exemple ramdisk.bin et placé à la racine du
   source linux, vous n'avez qu'à décommenter cette ligne:

   RAMDISK = ${PA}/ramdisk.bin

   Après avoir configuré le Makefile, allez dans le répertoire linux
   et lancez le fameux make palo. Le résultat, un fichier lifimage,
   vous attends dans le répertoire PALO.

   ------------------------------------------------------------------

  5.4. Comment fabriquer une lifimage avec NFSROOT ?

   Cette méthode est largement utilisée car le noyau et le système de
   fichiers sont visibles depuis votre serveur. Il est très simple de
   tester un kernel. Vous avez juste à générer un nouveau noyau et le
   placer dans le bon répertoire. Au redémarrage, la machine HP ira
   utiliser le nouveau kernel via instruction boot lan. Pour obtenir
   l'option NFSROOT, c'est encore plus facile que que celle RAMDISK.
   Editez le Makefile de PALO et spécifiez l'adresse IP du serveur
   tftpboot. En fait, si votre serveur a comme IP 10.10.10.2, alors
   le fichier par défaut est correct car on peut y lire:

   NFSROOT = 10.10.10.2

   Pour une autre adresse, ce champ doit contenir les bons
   paramètres. Après avoir configuré le Makefile, vous pouvez aller
   dans le répertoire linux et lancer make palo. Le résultat, un
   fichier lifimage, vous attends dans le répertoire PALO.

   ------------------------------------------------------------------

  5.5. Comment rendre amorçable une partition ?

   Cette partie correspond aux fonctionnalités de PALO similaires à
   celles de LILO. PALO est principalement un programme qui permet à
   une machine HP de démarrer via un kernel sur son propre disque
   dur. Cette section va expliquer comment le faire proprement. Quand
   vous installez le paquet PALO, Paul Bame, l'auteur et le
   responsable, a mis une copie du /etc/palo.conf par défaut dans
   /usr/doc/share/doc/palo/palo.conf. Si vous désirez comprendre
   comment PALO fonctionne, vous devez juste lire ce fichier ! Cet
   échantillon vient de palo.conf. C'est la valeur par défaut. Nous
   vous conseillons de ne pas trop vous écarter du schéma utilisé.
   Cependant, le paramètre recoverykernel est le chemin du noyau à
   choisir lorsque vous désirez démarrer en mode sans échec ! Le
   suivant, bootloader, est le chemin de l'utilitaire qui est produit
   par PALO quand vous exécutez make iplboot. init-partitioned
   informe le système sur le périphérique que vous désirez rendre
   amorçable. L'effet est immédiat. Cela signifie que PALO va écrire
   sur les premiers octets de la partition. Un bon conseil est de
   vérifier cette information avec fdisk, pour être sûr de mettre à
   jour le bon disque. Finalement, le dernier paramètre est
   commandline ! Le premier chiffre indique quelle partition du
   disque PALO doit monter pour obtenir le noyau ! Logiquement, la
   chaîne suivante est le chemin absolu jusqu'au kernel. HOME and
   TERM sont des variables d'environnement qui sont passées à init.
   Elles ne sont pas obligatoires mais elles peuvent être utiles. le
   paramètre root dit au noyau quelle partition monter comme racine
   du système de fichiers en lecture seule au démarrage. Cale peut
   être piégeux quand vous avez deux disques attachés. Vous pouvez
   ajouter des paramètres intéressants comme console où vous
   spécifiez la sortie de votre console. Vous devez savoir que
   console=ttyS0 est pour la console série et console=tty0 pour celle
   graphique. Dans la dernière version de PALO, ce chemin est placé
   automatiquement et correctement. Sinon, rapportez votre problème à
   la liste de diffusion.

# The following arguments are set up for booting from /dev/sda3, specifically
# mounting partition 3 as root, and using /boot/vmlinux as both the
# recovery kernel, and the default dynamically-booted kernel.
# --recoverykernel=/boot/vmlinux
# --bootloader=/boot/iplboot
# --init-partitioned=/dev/sda
# --commandline=3/boot/vmlinux HOME=/ TERM=linux root=/dev/sda3

   ------------------------------------------------------------------

  5.6. Comment se servir de PALO au démarrage ?

    5.6.1. La théorie

   Après avoir installé votre PALO, vous pourrez peut-être avoir
   envie de modifier les paramètres passés au noyau. Tout d'abord,
   vous devez savoir comment interagir avec PALO au démarrage. Pour
   certains modèles plus anciens, vous devez ajouter « ipl » à votre
   commande. dans la console de BOOT_ADMIN: BOOT_ADMIN> boot pri ipl
   Pour les machines plus récentes, le système vous demandera si vous
   désirez interagir avec IPL. Vous n'avez qu'à répondre par un
   « y ». Ensuite, vous voilà dans PALO avec une liste de tous les
   paramètres et un chiffre leur correspondant. Entrez le chiffre du
   paramètre que vous voulez changer. Appuyez sur Entrée et modifiez
   la valeur et validez. Le système va afficher la nouvelle liste de
   paramètres. Cette modification n'est pas permanente ! Pour
   l'inscrire, il faut que vous exécutiez /sbin/palo et il écrira sur
   le disque tous les paramètres contenus dans le fichier par défaut
   à savoir /etc/palo.conf. Si vous désirez ajouter un autre
   paramètre, choississez un paramètre et ajoutez le vôtre en les
   séparant par un espace. Pour en enlever un, il suffit de le
   choisir et d'effacer l'entrée complètement. Vous verrez que la
   liste en s'affichant de nouveau compte un paramètre en moins.

   Pour plus d'informations à propos de PALO, allez lire le fichier
   [47]lisezmoi de PALO. Cette section est largement inspirée de ce
   fichier écrit par Paul Bame et ma page actuelle sur PALO que vous
   trouvez à [48]http://pateam.esiee.fr/palo.html.

   ------------------------------------------------------------------

    5.6.2. Un exemple

   Cet exemple est le travail de Michael Damaschke. Alors, c'est
   parti pour l'histoire de l'heureux utilisateur de PA/Linux
   démarrant un noyau aussi appelée Je ne sais pas comment je peux
   configurer ma machine pour qu'elle démarre avec le noyau que je
   veux ?.

   Après avoir allumer votre machine et votre moniteur, un message
   apparaît à l'écran vous informant que le démarrage va se
   poursuivre dans quelque instants sauf si vous pressez sur la
   touche Echap pour interrompre le processus de démarrage
   automatique. À ce moment, maintenez enfoncée la touche Echap.

   [49]Note Selon votre modèle, vous devez appuyer pendant un certain
            temps la touche. Aussi, votre moniteur peut être trop
            long pour pouvoir afficher ce message à l'écran. Donc, si
            vous voyez les diodes de votre clavier clignotées, c'est
            le signal pour maintenir enfoncée la touche Echap key. Si
            vous avez encore des soucis, référez-vous à la section
            Consoles.

   Maintenant, il existe des variantes pour atteindre le prompt de
   BOOT_ADMIN. Si vous avez une ancienne machine, vous obtenez un
   autre message vous informant que le microcode de la machine
   recherche tous les périphériques amorçables. Vous pouvez
   interrompre cette recherche en appuyant encore sur la touche
   Echap. Là encore, appuyez sur Echap.

   Là, un menu s'affiche. Choississez le choix avec la touche a et
   validez. Maintenant, vous voilà dans le prompt BOOT_ADMIN.
   D'abord, annulez l'autodémarrage en tapant ceci dans le
   BOOT_ADMIN:

   BOOT_ADMIN> autoboot off

   et puis valider avec Entrée.

   Après ça, vous devez dire au système sur quel périphérique SCSI
   vous voulez démarrer. Ce disque doit contenir une partition de
   type f0 où le chargeur PALO réside.

   Pour cet exemple, l'ancien noyau sera vmlinux-2.4.9-32 et le
   nouveau vmlinux-2.4.17-pa3. Le format d'un périphérique SCSI est
   SCSI.X.0 où X est l'ID du disque SCSI vous désirez atteindre. Par
   exemple:

   BOOT_ADMIN> boot SCSI.5.0

   Après cette commande boot et le SCSI-ID, vous devez ajouter IPL si
   vous avez une machine des séries 7xx pour dire que vous voulez
   interagir avec IPL. Si vous avez une machine plusrécente, le
   système vous demandera ce que vous voulez faire:

   Interact with IPL (Y or N)?>

   Maintenant, vous pouvez configurer les paramètres de démarrage de
   PALO. Par exemple:

   BOOT_ADMIN> boot scsi.5.0 ipl

   et puis validez avec Entrée.

   Voilà le nouveau Menu où vous configurez dans la ligne 0 (par
   défaut) le numéro de la partition, le chemin et le nom du noyau.
   Voici un exemple:

   HARD Booted.
   palo ipl 0.92 root@spqr Mon Jun 25 23:03:13 CEST 2001
   3/vmlinux-2.4.9-32 3585851 bytes @ 0x6d8f800
   Current command line:
   3/vmlinux-2.4.9-32 root=/dev/sda3 console=ttyS0 TERM=vt102
    0: 3/vmlinux-2.4.9-32
    1: root=/dev/sda3
    2: console=ttyS0
    3: TERM=vt102

   Edit which field?
   (or 'b' to boot with this command line)? 0

   Vous demandez à PALO de démarrer le fichier vmlinux-2.4.9-32
   contenant le noyau sur la troisième partition du disque SCSI.5.0.
   Mais cette fois-ci, vous désirez un autre kernel. Alors, vous
   validez avec Entrée et vous modifiez la chaîne de caractère pour
   qu'elle corresponde avec votre souhait, ici vmlinux-2.4.17-pa3.
   Vous concluez la modification via Entrée. Puis, il redemande si
   vous désirez effectuer des changements, mettez simplement « b »
   pour lancer le nouveau kernel ! Encore un fois, confirmez avec
   Entrée, évitez de changer d'autres paramètres si vous en
   connaissez pas le sens ! Maintenant, PALO n'a plus de secret pour
   vous :-)

   ------------------------------------------------------------------

6. Que faut-il savoir de BOOT_ADMIN ?

   BOOT_ADMIN est une console primaire où vous pouvez exécuter des
   commandes précises. Ici, vous devriez trouver tout ce dont vous
   avez besoin. Sur tout système HP à base de processeur PA-RISC,
   vous trouverez BOOT_ADMIN, l'affichage peut varier mais l'idée
   reste la même. C'est pourquoi cette liste n'est pas complète mais
   contient ce qu'il faut. Un autre point important est que chaque
   commande peut être invoquée par un raccourci. Il est indiqué par
   les lettres en majuscule. Il n'est pas standard d'un modèle à un
   autre donc j'utiliserais le nom complet à chaque fois.

   ------------------------------------------------------------------

  6.1. Les commandes dans main

   Ces commandes sont celles de base.

     * boot doit être suivi d'un argument qui indique le chemin que
       vous désirez. Le chemin est la définition du périphérique par
       exemple FWSCSI.6.0 ou PRI si vous avez initialisé la variable
       correctement.

     * path affiche ou inscrit les chemins de référence. Vous n'avez
       qu'à taper: path pri fwscsi.6.0. Mais, vous pouvez aussi
       mettre les chemins de console (graphique/série) et aussi pour
       le clavier (ps2/hil).

     * search est très utile. Elle vérifie automatiquement et affiche
       tous les chemins amorçables possibles. Dans les versions
       récentes, les résultats sont liés à un raccourci. Elle détecte
       même si on peut faire un boot lan.

     * display affiche le menu actuel.

     * help vous donne une idée générale de ce que font les
       commandes. Par défaut, vous pouvez avoir toutes les commandes
       en tapant help main.

     * Sur tout système, vous avez une commande reset. Elle redémarre
       la machine avec les derniers paramètres fixés.

   ------------------------------------------------------------------

  6.2. Les commandes dans configuration

   Ces commandes sont disponibles dans le menu configuration. Ainsi
   pour les utiliser, vous devez tout d'abord entrer dans ce menu
   avec la commande configuration.

     * auto vous montre si la machine démarre automatiquement par
       défaut ou si elle fait une recherche. Vous pouvez modifier ce
       comportement avec les mots-clés ON and OFF.

     * bootinfo liste tous les paramètres de démarrage du systéme.

     * default rétablit la configuration de base.

     * monitor règle l'affichage en tapant mo <path> <type> qui
       indique le chemin de votre console et ensuite le type de
       résolution. Si vous ne le connaissez pas, avec mo list, vous
       saurez tout.

   ------------------------------------------------------------------

  6.3. Les commandes dans information

   Ici, vous accédez à toutes les informations du système. Allez dans
   le menu en demandant information.

     * all affiche tout.

     * fwrversion vous donne la version de votre microcode. Vérifiez
       si votre microcode est à jour grâce à [50]ce fichier.

     * lanaddress affiche l'adresse MAC.

   ------------------------------------------------------------------

  6.4. Les commandes dans service

   Ce menu est réservé aux gouroux PA-RISC. Vous ne trouverez rien
   d'utile pour un utilisateur final. Si vous pensez réellement le
   contraire, vous pouvez toujours m'écrire pour me faire connaître
   vos arguments.

   ------------------------------------------------------------------

7. Contributeurs de ce manuel

   Les personnes suivantes ont contribué ou relu la version de Deb de
   ce manuel d'une manière ou d'une autre.

     * David Alexander deVries<[51]adevries@thepuffingroup.com>

     * Philip Imperial Schwan <[52]pschwan@thepuffingroup.com>

   Pour la version de Thomas.

     * Michael Damasche <[53]sps01@uni-koeln.de> Thanks for your
       example

     * Helge Deller <[54]deller@gmx.de>

     * Grant Grundler <[55]grundler@puffin.external.hp.com>

     * Richard Hirst <[56]rhirst@puffin.external.hp.com>

References

   Visible links
   1. mailto:deb@thepuffingroup.com
   2. mailto:marteaut@tuxfamily.org
   3. http://cvs.parisc-linux.org/
   4. http://www.linuxdoc.org/HOWTO/HP-HOWTO/index.html
   5. http://www.parisc-linux.org/
   6. http://www.debian.org/ports/hppa/index.html
   7. file:///home/fevrier/traduc.org/PA-RISC-Linux-Boot-HOWTO.html#COPYRIGHT
   8. file:///home/fevrier/traduc.org/PA-RISC-Linux-Boot-HOWTO.html#HARDWARE
   9. file:///home/fevrier/traduc.org/PA-RISC-Linux-Boot-HOWTO.html#PREPARATION
  10. file:///home/fevrier/traduc.org/PA-RISC-Linux-Boot-HOWTO.html#CONSOLES
  11. file:///home/fevrier/traduc.org/PA-RISC-Linux-Boot-HOWTO.html#BOOTNETWORK
  12. file:///home/fevrier/traduc.org/PA-RISC-Linux-Boot-HOWTO.html#VMLINUX
  13. file:///home/fevrier/traduc.org/PA-RISC-Linux-Boot-HOWTO.html#AEN385
  14. file:///home/fevrier/traduc.org/PA-RISC-Linux-Boot-HOWTO.html#AEN424
  15. file:///home/fevrier/traduc.org/PA-RISC-Linux-Boot-HOWTO.html#AEN470
  16. file:///home/fevrier/traduc.org/PA-RISC-Linux-Boot-HOWTO.html#BOOTING
  17. file:///home/fevrier/traduc.org/PA-RISC-Linux-Boot-HOWTO.html#AEN482
  18. file:///home/fevrier/traduc.org/PA-RISC-Linux-Boot-HOWTO.html#AEN491
  19. file:///home/fevrier/traduc.org/PA-RISC-Linux-Boot-HOWTO.html#AEN496
  20. file:///home/fevrier/traduc.org/PA-RISC-Linux-Boot-HOWTO.html#AEN512
  21. file:///home/fevrier/traduc.org/PA-RISC-Linux-Boot-HOWTO.html#AEN526
  22. file:///home/fevrier/traduc.org/PA-RISC-Linux-Boot-HOWTO.html#AEN556
  23. file:///home/fevrier/traduc.org/PA-RISC-Linux-Boot-HOWTO.html#BOOTADMIN
  24. file:///home/fevrier/traduc.org/PA-RISC-Linux-Boot-HOWTO.html#AEN628
  25. file:///home/fevrier/traduc.org/PA-RISC-Linux-Boot-HOWTO.html#AEN656
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