Sophie

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howto-text-fr-2006-5mdv2010.0.noarch.rpm


                                Linux PPP Howto

par Robert Hart, hart@interweft.com.au

   Version 3.0, 31 mars 1997
     _________________________________________________________________

   _(Adaptation française par Antoine Levavasseur levavass@efrei.fr, le
   22 octobre 1997). Ce document montre comment connecter votre PC Linux
   à un serveur PPP, comment utiliser PPP pour relier deux réseaux locaux
   ensemble, et fournit une méthode pour configurer votre machine Linux
   comme serveur PPP. Ce document fournit également une aide pour
   déboguer les connections PPP qui ne fonctionnent pas._
     _________________________________________________________________

   _Copyright_

   Ce document est distribué sous les contraintes de la GPL (GNU Public
   Licence).

   _Distribution_

   Le document original sera posté dans comp.os.linux.answers lorsque de
   nouvelles versions du document arriveront. Il est également disponible
   en HTML à :
     * Linux Howto Index
     * PPP-HOWTO

   Les autres formats (SGML, ASCII, PostScript, DVI) sont disponibles à
   Howtos - other formats.

   Comme sunsite.unc.edu est très chargé, vous êtes encouragés à utiliser
   un miroir plus proche de chez vous. En particulier la version
   française de ce HOWTO est posté régulièrement dans
   fr.comp.os.linux.annonce, et est disponible sur ftp.lip6.fr et
   http://www.freenix.fr/.

   _Remerciements_

   Un nombre important et croissant de personnes m'ont aidé à préparer ce
   document. Remerciements spéciaux à Al Longyear pour l'aide sur PPP
   lui-même (si il y a des erreurs ici, ce sont les miennes et pas les
   siennes), Greg Hankins (qui maintient les Howto Linux) et Debi Tackett
   (de Maximum Access.com) pour ses nombreuses suggestions sur le style,
   l'organisation du contenu, la logique et la clarté des explications.

   Pour finir, je remercie les nombreuses personnes qui m'ont envoyé
   leurs commentaires par courrier électronique. Comme tous les auteurs
   de HOWTO, la satisfaction d'aider est le seul salaire que nous
   recevons, et cela nous suffit. En écrivant ce HOWTO, je rembourse
   d'une certaine façon la dette que je - et tous les autres utilisateurs
   Linux - dois aux personnes qui écrivent et maintiennent le système
   d'exploitation que nous avons choisi.

   _Traduction Française de ce document_

   La traduction du présent document PPP-Howto (et précédemment PPP-FAQ)
   était assurée par René Cougnenc. C'était l'un des premiers (si ce
   n'est le premier) utilisateur de Linux en France alors que ce n'était
   qu'un petit projet un peu fou lancé par Linus Torvalds. René Cougnenc
   a participé au développement de Linux et a assuré la traduction de
   nombreux HOWTO et ouvrages sur Linux qui font encore référence. Si
   vous utilisez Linux aujourd'hui c'est sans doute un peu grâce à lui...
   Prendre ses pas dans la traduction de ce HOWTO était un peu délicat
   car la barre était placée haut, et j'espère que le lecteur que vous
   êtes ne sera pas déçu par mon travail.
   Et si René nous entends là-haut, je suis sûr qu'il lèvera avec nous
   son verre à la santé de notre système d'exploitation favori ! :-)

   Enfin merci à Thomas Parmelan pour la relecture et les conseils sur la
   forme de la version française de ce document.

1. Introduction

   PPP (Point to Point Protocol) est un mécanisme qui permet de faire
   fonctionner IP (Internet Procotol) et tous les autres protocoles
   réseaux à travers une liaison série - qui peut être une connexion
   série directe (avec un câble null-modem), à travers une liaison par un
   telnet, ou encore une liaison utilisant les modems et les lignes
   téléphoniques (et bien sûr utilisant les lignes numériques comme
   RNIS).

   Avec PPP, vous pouvez connecter votre PC sous Linux à un serveur PPP
   et accéder aux ressources réseau aux quelles le serveur est connecté
   (presque) comme si vous étiez directement connecté à ce réseau.

   Vous pouvez également configurer votre PC Linux comme un serveur PPP,
   de cette façon, d'autres ordinateurs peuvent appeler votre ordinateur
   et accéder aux ressources de votre PC et/ou réseau local.

   Comme PPP est un système qui marche dans les deux sens, vous pouvez
   également utiliser PPP sur deux PC Linux pour relier ensemble deux
   réseaux (ou un réseau local à Internet), créant ainsi un réseau à
   large domaine (WAN : Wide Area Network).

   Une différence majeure entre PPP et une connexion Ethernet est bien
   entendu la vitesse - une connexion Ethernet standard offre à un débit
   maximal théorique de 10 Mbs (Mega - millions de bits par seconde),
   alors qu'une liaison analogique par modem offre un maximum de 56 Kbs
   (kilo - millier de bits par seconde).

   Par conséquent, selon le type de votre connexion PPP, il y aura des
   limitations sur l'utilisation des applications et des services.

1.1 Clients et Serveurs

   PPP est un protocole strictement symétrique; il n'y a (techniquement)
   aucune différence entre la machine qui appelle et la machine qui est
   appelée. Cependant, pour des raisons de clarté, il est intéressant de
   penser en terme de _serveur_ et _client_.

   Quand vous appelez un site pour établir une connexion PPP, vous êtes
   un _client_. La machine sur laquelle vous-vous connectez est le
   _serveur_.

   Quand vous configurez une machine Linux pour répondre aux appels pour
   les connexion PPP, vous configurez un _serveur_ PPP.

   Tous les PC Linux peuvent être à la fois serveur et client PPP - même
   en même temps si vous avez plus d'un port série (et d'un modem si
   nécessaire). Comme décrit plus haut, il n'y a pas de réelle différence
   entre les clients et les serveurs tant que l'on utilise PPP et que la
   connexion est établie.

   Ce document référence la machine qui initie l'appel (qui le compose)
   comme le _CLIENT_, alors que la machine qui répond au téléphone,
   vérifie l'authentification de l'appel (en utilisant les noms
   utilisateurs, les mots de passe et éventuellement d'autres mécanismes)
   est référencée comme le _SERVEUR_.

   L'utilisation de PPP comme client pour relier une ou plusieurs
   machines à Internet est probablement celle qui intéresse une majorité
   de gens. Ils utiliseront alors leur PC Linux comme client.

   La procédure exposée dans ce document va vous permettre d'établir et
   d'automatiser votre connexion à Internet.

   Ce document va également vous offrir un guide pour permettre de
   configurer un _serveur PPP_ sur votre PC Linux et relier ensemble deux
   réseaux (avec le routage complet) en utilisant PPP (cela est aussi
   appelé une liaison WAN - wide area network).

1.2 Différences entre les distributions Linux

   Il y a de nombreuses distributions Linux différentes qui on leurs
   propres idiosyncrasies et façons de faire les choses.

   En particulier, il y a deux manières différentes sur une machine Linux
   (ou Unix) de démarrer, configurer ses interfaces et ainsi de suite.

   Il y _l'initialisation BSD _et _l'initialisation SysV system_. Si vous
   consultez certains forums de discussion Unix, vous trouverez de temps
   en temps des guerres de religion entre les partisans de chacun des
   deux systèmes. Si ce genre de chose vous plaît, allez donc les
   rejoindre pour gâcher de la bande passante avec eux !

   Les distributions les plus utilisées sont sans doute :

     * Slackware
       qui utilise une initialisation système BSD
     * Red Hat (et son précédent associé Caldera)
       qui utilise une initialisation SysV system (bien qu'un peu
       modifiée)
     * Debian
       qui utilise une initialisation SysV system

   Les initialisations de type BSD conservent typiquement ces fichiers
   dans /etc/ et ces fichiers sont :
     _________________________________________________________________

        /etc/rc
        /etc/rc.local
        /etc/rc.serial
                (et parfois d'autres fichiers)
     _________________________________________________________________

   Récemment, certaines initialisation systèmes BSD se mettaient à
   utiliser un répertoire /etc/rc.d/ contenant les fichiers de démarrage
   plutôt que de tout mettre dans /etc.

   L'initialisation System V conserve ses fichiers d'initialisation dans
   les répertoires /etc/ ou /etc/rc.d et un certain nombre de
   sous-répertoires de ces derniers.
     _________________________________________________________________

drwxr-xr-x   2 root     root         1024 Jul  6 15:12 init.d
-rwxr-xr-x   1 root     root         1776 Feb  9 05:01 rc
-rwxr-xr-x   1 root     root          820 Jan  2  1996 rc.local
-rwxr-xr-x   1 root     root         2567 Jul  5 20:30 rc.sysinit
drwxr-xr-x   2 root     root         1024 Jul  6 15:12 rc0.d
drwxr-xr-x   2 root     root         1024 Jul  6 15:12 rc1.d
drwxr-xr-x   2 root     root         1024 Jul  6 15:12 rc2.d
drwxr-xr-x   2 root     root         1024 Jul 18 18:07 rc3.d
drwxr-xr-x   2 root     root         1024 May 27  1995 rc4.d
drwxr-xr-x   2 root     root         1024 Jul  6 15:12 rc5.d
drwxr-xr-x   2 root     root         1024 Jul  6 15:12 rc6.d
     _________________________________________________________________

   Si vous essayez de chercher où votre interface et les routes réseau
   associées sont configurées, vous devez parcourir tous les fichiers
   pour parvenir à trouver où sont les commandes correspondantes.

1.3 Outils de configuration spécifiques aux distributions

   Dans certaines installations (par exemple Red Hat et Caldera), il y a
   un système de configuration des PPP sous X Window. Ce HOWTO ne traite
   pas de ces outils spécifiques aux distributions. Si vous avez des
   problèmes avec ceux-ci, contactez directement les distributeurs !

   Pour les utilisateurs de Red Hat 4.x, il y a maintenant un Red Hat
   PPP-TIP dans la partie Linux ressources et également chez Red Hat
   Software dans la partie support.

2. Adresse IP

   Tout matériel connecté à Internet doit avoir sa propre, et unique
   adresse IP. Elle sont distribuées de façon centralisée par l'autorité
   désignée pour chaque pays.

   Si vous êtes connectés par un réseau local (LAN) à Internet, _VOUS
   DEVEZ_ utiliser une adresse IP de votre propre domaine d'adresses qui
   vous a été assigné pour les ordinateurs et matériels de votre réseau
   local. Vous _NE DEVEZ PAS_ prendre n'importe quelle adresse IP et
   l'utiliser lorsque vous vous connectez avec un autre réseau local (et
   à plus forte raison Internet). Au pire ça ne marchera pas du tout et
   cela peut causer des ravages puisque votre adresse IP 'volée' va
   interférer avec les communications d'un autre ordinateur qui utilise
   déjà l'adresse IP que vous avez prise au hasard.

   Remarquez que les adresses IP de ce document appartiennent (à part
   quelques exceptions) aux adresses de réseaux non connectés qui sont
   réservées aux réseaux qui ne sont pas (encore) connectés à Internet.
   (RFC1918)

   Il y a des adresses IP qui sont spécifiquement destinées aux réseaux
   locaux qui ne sont pas connectés à Internet. Ces adresses IP sont :

     * Une Adresse Réseau de Classe A
       10.0.0.0 (netmask 255.0.0.0)
     * 16 Adresses Réseau de Classe B
       172.16.0.0 - 172.31.0.0 (netmask 255.255.0.0)
     * 256 Adresses Réseau de Classe C
       192.168.0.0 - 192.168.255.0 (netmask 255.255.255.0)

   Si vous avez un réseau pour lequel vous _n'avez pas_ alloué d'adresse
   IP auprès de l'autorité responsable de votre pays, vous devez utiliser
   une des adresses réseau de la séquence précédente pour vos machines.

   Ces adresses ne doivent _jamais_ être utilisées sur Internet.

   Cependant, elles peuvent être utilisées pour les réseaux locaux
   Ethernet sur la machine qui est connectée à Internet. C'est parce que
   les adresses IP sont en fait allouées aux interfaces réseau et non à
   l'ordinateur. Ainsi, votre interface Ethernet peut utiliser 10.0.0.1
   (par exemple), et quand vous vous connecterez à Internet en utilisant
   PPP, votre interface PPP récupérera une autre adresse IP (valide) du
   serveur. Votre PC sera connecté à Internet alors que les autres ne le
   seront pas.

   Cependant, en utilisant Linux, les capacités de IP Masquerading (aussi
   appelé NAT - Network Adress Translation) de Linux et du programme
   _ipfwadm_, vous pouvez connecter votre réseau local à Internet (avec
   quelques restrictions sur les services), même si vous n'avez pas
   d'adresse IP valide pour vos machines en Ethernet.

   Pour plus d'informations sur le sujet, consulter le mini-HOWTO IP
   Masquerade à Linux IP Masquerade mini HOWTO

   Pour la plupart des utilisateurs, qui sont connectés avec une seule
   machine à leur fournisseur d'accès Internet (FAI) par PPP, obtenir une
   adresse IP (ou plus largement une adresse réseau) n'est pas
   nécessaire.

   Si vous souhaitez connecter un petit réseau local à Internet, de
   nombreux FAI peuvent vous fournir un sous-réseau dédié (une séquence
   spécifique d'adresses IP) sur leur espace d'adresses IP existant.
   Alternativement, utilise IP masquerading.

   Pour les utilisateurs qui connectent un seul PC à Internet, la plupart
   des FAI utilise l'allocation _dynamique_ des adresses IP. C'est
   pendant le processus de connexion que le service PPP que vous
   contactez va indiquer à votre machine quelle adresse IP utiliser pour
   l'interface PPP pendant la session en cours. Cette adresse ne sera pas
   forcément la même à chaque fois que vous vous connecterez à votre FAI.

   Avec les adresses IP dynamiques, vous _n'avez pas_ la même adresse IP
   à chaque fois que vous vous connectez. Cela a des répercussions sur
   les applications de type serveur de votre machine Linux telles que
   Sendmail, ftpd, httpd et d'autres. Ces services supposent que
   l'ordinateur offrant le service soit accessible tout le temps à la
   même adresse IP (ou au moins au même nom de domaine qualifié, et que
   la résolution des noms par DNS du nom vers l'adresse IP est
   disponible).

   Les limitations de service dues aux allocations dynamiques d'adresses
   IP (et les façons d'éviter cela, quand c'est possible) sont décrites
   plus loin.

3. Buts de ce document

3.1 Mettre en place un client PPP

   Ce document fournit un guide aux personnes qui souhaitent utiliser
   Linux et PPP pour appeler un Serveur PPP et configurer une connexion
   IP avec PPP. Cela suppose que PPP ait été compilé et installé sur
   votre machine Linux (mais une brève description de la
   reconfiguration/recompilation de votre noyau avec le support PPP est
   fournie).

   Bien que dip (la manière standard de créer des connexions SLIP) puisse
   être utilisé pour mettre en place un connexion PPP, les scripts dip
   sont généralement un peu complexes. Pour cette raison, ce document ne
   traite pas l'utilisation de dip pour lancer une connexion PPP.

   A la place, ce document décrit les programmes standard Linux/PPP
   (chat/pppd).

3.2 Relier deux Réseaux locaux ou un réseau local à Internet grâce à PPP

   Ce document donne des informations (de base) pour relier deux réseaux
   locaux entre eux ou un réseau local à Internet grâce à PPP.

3.3 Configurer un serveur PPP

   Ce document fournit un guide pour configurer votre PC Linux comme
   serveur PPP (autorisant d'autres personnes à appeler votre PC Linux et
   établir une connexion PPP).

   Notez qu'il y a un grand nombre de façons de configurer Linux comme
   serveur PPP. Ce document donne une méthode - qui est utilisée par
   l'auteur pour configurer quelques petits serveurs PPP (chacun avec 16
   modems).

   Cette méthode est connue pour fonctionner correctement. Cependant, ce
   n'est pas forcément la meilleure méthode.

3.4 Utiliser PPP avec une connexion Null-Modem directe

   Ce document offre un bref aperçu d'utilisation de PPP pour relier deux
   PC Linux avec un câble null modem. Il est possible de relier d'autres
   Systèmes d'exploitation à Linux de cette façon également. Pour ce
   faire, utiliser la documentation du système d'exploitation pour lequel
   vous êtes intéressé.

3.5 Pour le moment ce document ne couvre pas...

     * La compilation du daemon PPP
       Regarder la documentation fournie avec la version de pppd que vous
       utilisez.
     * Connecter et configurer un modem sous Linux (en détail)
       Regarder le Serial-HOWTO et pour les initialisations spécifiques
       au modem, voir Modem Setup Information des informations qui
       pourraient vous aider à configurer votre modem.
     * Utiliser dip pour faire des connexion PPP
       utiliser chat à la place
     * Utiliser socks ou IP Masquerading
       Il y a d'excellents documents qui couvrent déjà ces paquetages.
     * Utiliser EQL pour regrouper deux modems pour une seule connexion
       PPP.
     * Les méthodes de connexion PPP spécifiques aux distributions (comme
       l'outil de configuration réseau de la Red Hat 4.x). Voir votre
       distribution pour la documentation sur les méthodes utilisées.
     * Le nombre croissant d'outils disponibles pour automatiser les
       connexions PPP
       Voir la documentation appropriée.

4. Versions des logiciels traités

   Ce HOWTO suppose que vous utilisez un noyau Linux 1.2.X avec le
   programme PPP 2.1.2 ou Linux 1.3.X/2.0.x et PPP 2.2.

   Au moment de la rédaction, la dernière version officielle de PPP
   disponible est ppp-2.2.0f. La nouvelle version (ppp-2.3) est encore en
   beta.

   Il est possible d'utiliser PPP 2.2.0 avec le noyau 1.2.13. Cela
   nécessite des patchs pour le noyau. Il est recommandé aux utilisateurs
   du noyau 1.2.13 de passer à ppp-2.2 puisqu'il inclut quelques
   extensions et corrections de bogues.

   _Vous devez également être particulièrement vigilant et ne pas
   utiliser le programme PPP 2.1.2 avec un noyau Linux 2.0.X._

   Veuillez remarquer que ce document _ne traite pas_ des problèmes
   venant de l'utilisation de modules chargeables pour votre noyau Linux
   2.0.x. Consulter le mini-HOWTO kerneld et la documentation
   kerneld/module 2.0.x (dans les sources de Linux 2.0.x à
   /usr/src/linux/Documentation/..).

   _Puisque ce document est destiné à aider les nouveaux utilisateurs, il
   est fortement recommandé d'utiliser une nouvelle version du noyau
   Linux et la version appropriée de PPP qui sont connus pour fonctionner
   ensemble._

5. D'autres documents utiles/importants

   Je conseille aux utilisateurs de lire :
     * la documentation accompagnant le paquetage PPP;
     * les pages de manuel de pppd et chat;
       (utiliser man chat et man pppd pour les lire)
     * La page de configuration des modems - voir Modem Setup Information
     * Les excellents livres Unix/Linux publiés par O'Reilly and
       Associates. ( O'Reilly and Associates On-Line Catalogue). Si vous
       êtes nouveau à Unix/Linux, _courez_ (ne marchez pas) au plus
       proche marchand de livres informatiques et investissez dans un
       certain nombre d'entre eux immédiatement !
     * La PPP-FAQ maintenue par Al Longyear, disponible sur Linux
       PPP-FAQ.
       Elle contient un grand nombre d'informations utiles sous forme de
       questions/réponses indispensable lorsque l'on cherche pourquoi PPP
       ne fonctionne pas (correctement).
     * Le nombre croissant de livre Linux venant des différents éditeurs
       et auteurs;
       Vous êtes encouragés à vérifier la date de parution de ces livres.
       Le développement et la distribution de Linux tendent à être plutôt
       rapides, alors que la mise à jour des livres est (généralement)
       bien plus lente ! Acheter un excellent livre (et il y en a) qui
       est déjà dépassé entraine une confusion et une frustration
       considérable pour les nouveaux utilisateurs.

   Le meilleur point de départ pour la documentation Linux est The Linux
   Documentation Project Home Page. Les HOWTO sont mis à jour
   raisonnablement régulièrement.

   Bien que vous puissiez utiliser ce document pour créer votre liaison
   PPP sans lire aucun de ces documents, vous devriez avoir une bien
   meilleure compréhension de ce qu'il se passe si vous le faites ! Vous
   pouvez également exposer vous-même vos problèmes (ou du moins poser
   les questions les plus intelligentes sur les groupes de discussion
   comp.os.linux... ou fr.comp.os.linux/unix... ou les mailing list
   Linux).

   Ces documents (ainsi que quelques autres, comme les RFCs
   correspondants) fournissent des explications complémentaires et plus
   détaillées que ce qui est possible dans les HOWTO.

   Si vous connectez un réseau local à Internet avec PPP, vous avez
   besoin de connaître un certain nombre de choses sur les réseaux
   TCP/IP. En complément des documents précédents, vous trouverez dans
   les livres O'Reilly "TCP/IP Network Administration" et "Building
   Internet Firewalls" un bénéfice considérable !

5.1 Les Mailing Listes utiles

   Il y a de nombreuses mailing listes (listes de diffusion) Linux qui
   servent de moyen de communication entre les utilisateurs dans de
   nombreux domaines. Souscrivez absolument à celles qui vous intéressent
   pour donner votre point de vue.

   _Remarques de bon sens_: certaines listes sont spécifiquement destinés
   au utilisateurs "experts" et/ou à certains sujets spécifiques. Même si
   personne ne se plaindra que vous soyez voyeur (souscrire sans poster
   de messages), vous recevrez certainement des commentaires chauds
   (voire des flammes) si vous postez des questions de débutant dans les
   listes innappropriées.

   Ce n'est pas parce que les utilisateurs gourous détestent les nouveau
   utilisateurs, mais parce que ces listes sont là pour contenir des
   remarques spécifiques à un certain niveau de difficulté.

   Vous êtes largement encouragés à souscrire librement à différentes
   listes mais faites absolument des commentaires qui cadrent avec le
   sujet (et le niveau) de la liste !

   Un bon point de départ pour les mailing-list Linux est Linux Mailing
   List Directory

6. Présentation de ce qui doit être fait pour faire fonctionner PPP comme
client

   Ce document contient un grand nombre d'informations - qui augmente à
   chaque version !

   Par conséquent, cette section a pour but de fournir une présentation
   concise des actions pour connecter votre système Linux comme client à
   un serveur PPP.

6.1 Obtenir/installer les programmes

   Si votre distribution Linux ne contient pas les programmes PPP, vous
   devez les obtenir sur the Linux PPP daemon

   C'est la dernière version officielle lors de la rédaction du document.
   Cependant, prenez la dernière version disponible sur ce site (ppp-2.3
   était en béta lors de la rédaction de ce document et devrait sortir
   bientôt).

   Le paquetage PPP contient les instructions sur la façon de compiler et
   d'installer le logiciel _donc ce HOWTO n'en parlera pas_. !

6.2 Compiler le support PPP dans le noyau

   L'installation de PPP Linux se divise en deux parties
     * le daemon PPP mentionné ci-dessus
     * le support PPP dans le noyau

   De nombreuses distributions semblent fournir un support PPP dans les
   noyaux installés par défaut, mais certaines ne le font pas.

   Si lors du boot, le noyau donne un message ressemblant à :
     _________________________________________________________________

PPP Dynamic channel allocation code copyright 1995 Caldera, Inc.
PPP line discipline registered.
     _________________________________________________________________

   Votre noyau à le support PPP compilé.

   Toutefois, vous devez recompiler votre propre noyau quelque soit votre
   distribution pour fournir l'utilisation la plus efficace possible des
   ressources disponibles et de votre configuration matérielle
   personnelle. Il est bon de savoir que le noyau ne peut être swappé
   hors de la mémoire. Avoir un noyau le plus petit possible est donc
   intéressant surtout pour une machine limitée en mémoire.

   Ce document fournit les instructions minimales pour la re-compilation
   du noyau à la section Configurer votre noyau Linux.

   Pour plus de détails, voir le Kernel-HOWTO à The Linux Kernel HOWTO

6.3 Obtenir les informations pour votre fournisseur d'accès à Internet

   Il y a presque une infinité de manières de configurer un serveur PPP.
   Pour se connecter chez votre fournisseur d'accès (ou un serveur PPP
   pour accéder à votre intranet), vous devez obtenir des informations
   sur la façon dont le serveur fonctionne.

   Puisque vous utilisez Linux, vous pourriez avoir quelques difficultés
   avec le support de certains FAI (et les serveurs Intranet
   d'entreprise) qui ne connaissent que les clients MS-Windows.

   Toutefois, un nombre croissant de FAI utilisent Linux pour offrir leur
   service - et Linux pénètre également l'environnement industriel, vous
   devriez réduire ainsi les chances de rencontrer des problèmes.

   La section Fournir les informations dont vous avez besoin pour votre
   serveur PPP vous explique ce dont vous devez savoir sur le serveur PPP
   sur lequel vous vous connectez et comment obtenir les informations
   dont vous avez besoin.

6.4 Configurer votre modem et votre port série

   Pour se connecter à un serveur PPP et obtenir le meilleur taux de
   transfert possible, votre modem doit être configuré correctement.

   De la même façon, les ports série de votre modem ainsi que votre
   ordinateur doivent être configurés correctement.

   La section Configurer votre modem et votre port série fournit des
   informations à ce sujet.

6.5 Mettre en place la résolution de noms (DNS)

   En plus des fichiers qui lancent PPP et automatisent la connexion sur
   le serveur PPP, il y a un grand nombre de fichiers de configuration
   qui sont mis en place pour que votre ordinateur puisse résoudre les
   noms comme www.interweft.com.au vers l'adresse IP qui est réellement
   utilisée pour contacter cet ordinateur. Ces fichiers sont :

     * /etc/resolv.conf
     * /etc/host.conf

   Voir la section Configurer la résolution de nom vers l'adresse pour
   une configuration détaillée de cela.

   En particulier, vous _n'avez pas besoin_ de lancer un serveur de nom
   sur votre PC Linux pour le connecter à Internet (sauf si vous le
   souhaitez). Tout ce dont vous avez besoin est de connaître l'adresse
   IP d'au moins l'un des serveurs de noms que vous pouvez utiliser
   (plutôt celui de votre fournisseur d'accès).

6.6 PPP et les privilèges root

   Puisqu'établir une liaison PPP entre votre ordinateur Linux et un
   autre serveur PPP nécessite la manipulation des périphériques réseau
   (l'interface PPP est une interface réseau) et des tables de routages
   du noyau, pppd nécessite les privilèges _root_.

   Pour des détails là-dessus, voir la section Utiliser PPP et les
   privilèges root.

6.7 Vérifier les fichiers de votre distribution PPP et configurer les options
de PPP

   Il y a un certain nombre de fichiers de configuration et d'appel qui
   doivent être configurés pour rendre PPP opérationnel. Des exemples
   sont fournis avec la distribution de PPP et cette section montre quels
   fichiers il doit y avoir :
     _________________________________________________________________

/etc/ppp/options
/etc/ppp/scripts/ppp-on
/etc/ppp/scripts/ppp-on-dialer
/etc/ppp/options.tpl
     _________________________________________________________________

   Vous devrez créer des fichiers supplémentaires en fonction de ce que
   vous souhaitez exactement utiliser avec PPP :
     _________________________________________________________________

/etc/ppp/options.ttyXX
/etc/ppp/ip-up
/etc/ppp/pap-secrets
/etc/ppp/chap-secrets
     _________________________________________________________________

   En plus, le daemon PPP peut traiter un grand nombre d'options en ligne
   de commande et il est important d'utiliser les bonnes; ainsi cette
   section montre les options standard de PPP et vous aide à choisir les
   options que vous utiliserez.

   Pour les détails à ce sujet, voir en section Configurer les fichiers
   de connexion de PPP.

6.8 Si votre serveur PPP utilise PAP (Password Authentication Protocol)

   De nombreux fournisseurs d'accès et serveurs PPP utilisent PAP. Si
   votre serveur _n'a pas_ besoin d'utiliser PAP (si vous pouvez vous
   connecter à la main et recevoir les messages textes de nom
   utilisateur/mot de passe il n'utilise pas PAP), vous pouvez
   tranquillement ignorer cette section.

   Plutôt que se connecter dans de tels serveurs en utilisant le nom
   utilisateur et le mot de passe quand vous êtes interrogés par le
   serveur pour les entrer, un serveur PPP utilisant PAP n'a pas besoin
   de login basé sur du texte.

   Les informations d'authentification de l'utilisateur sont échangées à
   la place comme partie prenante du protocole de contrôle de connexion
   qui est la première partie de l'établissement d'une liaison PPP.

   La section Si votre serveur PPP utilise PAP (Password Authentification
   Protocol) fournit des informations sur les fichiers dont vous avez
   besoin pour établir une connexion PPP en utilisant PAP.

6.9 Se connecter au serveur PPP à la main

   Une fois les fichiers de base configurés, c'est une bonne idée que
   d'essayer ceux-ci en se connectant (avec minicom ou seyon) et de
   lancer pppd sur votre PC Linux à la main.

   Voir la section Configurer une connexion PPP à la main pour des
   détails complets.

6.10 Automatiser votre connexion PPP

   Une fois que vous pouvez vous connecter à la main, vous allez
   maintenant commencer à configurer les scripts qui vont automatiser la
   mise en place de la connexion.

   La section Automatiser votre connexion - Créer les scripts de
   connexion couvre la configuration des fichiers nécessaires, et la mise
   en place des scripts et du processus de login avec le serveur PPP,
   ainsi que des détails complets sur chat.

   Cette section traite des scripts d'authentification du nom
   utilisateur/mot de passe ainsi que des scripts d'authentification pour
   les serveurs PAP/CHAP.

6.11 Terminer la connexion

   Une fois que votre connexion est activée et fonctionne, vous devez
   pouvoir désactiver la liaison.

   Consultez la section Terminer une connexion PPP.

6.12 Si vous avez des problèmes

   De nombreuses personnes ont des problèmes pour faire fonctionner PPP
   directement. Les différences entre les serveurs PPP et la façon dont
   il faut configurer la connexion sont énormes. De plus, PPP a de
   nombreuses options - et certaines combinaisons d'entre elles ne
   fonctionnent absolument pas ensemble.

   En plus des problèmes de journalisation et de démarrage du service
   PPP, il y a des problèmes liés aux modems et aux lignes de téléphones
   qui s'ajoutent !

   La section Résoudre les problèmes fournit des informations de base au
   sujet des erreurs classiques, et la façon de les isoler et de les
   corriger.

   Elle _n'est toutefois pas_ destinée à offrir plus que les informations
   de base. Al Longyear maintient la PPP-FAQ qui contient bien plus
   d'informations à ce sujet !

6.13 Une fois que la connexion est lancée

   Une fois que la liaison PPP est opérationnelle (spécifiquement, une
   fois que les trames IP fonctionnent), pppd peut lancer automatiquement
   (comme utilisateur root) un script pour accomplir n'importe quelle
   fonction qu'un script peut accomplir.

   La section Une fois que la connexion est lancée fournit des
   informations sur le script /etc/ppp/ip-up, les paramètres que PPP lui
   envoie et comment l'utiliser pour récupérer votre courrier
   électronique de votre compte de votre fournisseur d'accès, ou envoyer
   les messages en attente de transmission sur votre machine.

6.14 Problèmes avec les services IP standards et l'adresse IP dynamique de la
liaison PPP.

   Comme cela est mentionné dans l'introduction, les adresses IP
   dynamiques affectent la capacité de votre PC Linux à agir comme un
   serveur sur Internet.

   La section Problèmes avec les services IP standard et l'adresse IP
   dynamique de la liaison PPP fournit des informations sur les
   (principaux) services affectés et ce que vous pouvez faire (si c'est
   possible) pour contourner cela.

7. Configurer votre noyau Linux

   Pour utiliser PPP, votre noyau Linux doit être compilé avec le support
   PPP. Récupérez le code source de votre noyau Linux si vous ne l'avez
   pas encore - il se situe dans /usr/src/linux dans un système de
   fichiers Linux standard.

   Vérifiez ce répertoire - de nombreuses distributions installent les
   sources (fichiers et répertoires) pendant leur processus
   d'installation.

   Au démarrage, votre noyau écrit une grande quantitée d'informations.
   Parmi elles, est indiqué si le noyau contient le support PPP. Pour
   afficher ces informations, regardez votre fichier syslog, ou utilisez
   dmesg | less pour afficher ces informations à l'écran. Si votre noyau
   contient le support PPP, vous verrez quelques lignes du genre
     _________________________________________________________________

PPP Dynamic channel allocation code copyright 1995 Caldera, Inc.
PPP line discipline registered.
     _________________________________________________________________

   (pour les noyau Linux version 2.0.x)

   Les sources du noyau Linux sont disponibles par ftp à sunsite.unc.edu
   ou ses nombreux miroirs, en particulier ftp.lip6.fr.

7.1 Installer les sources du noyau

   La suite regroupe de brèves instructions pour obtenir et installer les
   sources du noyau Linux. Des informations complètes sont disponibles a
   The Linux Kernel HOWTO.

   Pour installer et compiler le noyau Linux vous devez être root.

    1. Changer de répertoire vers /usr/src/
       cd /usr/src/
    2. Vérifier dans /usr/src/linux pour voir si les sources sont déjà
       installées.
    3. Si vous n'avez pas les sources, récupérez les à Linux kernel
       source directory ou sur un miroir plus proche comme ftp.lip6.fr.
       Si vous cherchez une version plus ancienne du noyau (comme la
       1.2.X), elles sont conservées dans Old Linux kernel source
       directory.
    4. Choisissez le noyau approprié - généralement le plus récent
       disponible est le meilleur. Le récupérer et mettre le fichier tar
       dans /usr/src.
       _Remarque_: un fichier 'tar' est une archive - parfois compressée
       (comme le sont les fichiers tar des sources du noyau Linux) il
       contient de nombreux fichiers répartis dans plusieurs répertoires.
       C'est l'équivalent Linux des fichiers multi-répertoires sous
       MS-DOS.
    5. Si vous avez déjà les sources de Linux installées, mais que vous
       voulez les mettre à jour, il faut effacer les anciens fichiers.
       Utiliser la commande
       rm -rf /usr/src/linux
    6. Maintenant décompresser et extraire les sources avec la commande
       tar xzf linux-2.0.XX.tar.gz
    7. Maintenant, cd /usr/usr/linux et lire le fichier README. Il
       contient une excellente explication de la façon de faire pour
       configurer et compiler un nouveau noyau. Lisez ce fichier (c'est
       une bonne idée de l'imprimer pour en garder une copie sous la main
       quand vous compilerez votre noyau jusqu'à ce que vous l'ayez fait
       suffisamment pour vous débrouiller tout seul).

7.2 Connaître votre matériel

   Vous _DEVEZ_ savoir quelles cartes/périphériques vous avez dans votre
   PC si vous commencer à recompiler votre noyau !!! Pour certains
   périphériques (comme les cartes sons) vous devez également connaitre
   quelques paramètres (comme les IRQ et les adresse I/O et des choses du
   genre).

7.3 Compilation du noyau - le noyau Linux 1.2.13

   Pour commencer le processus de configuration, suivre les instructions
   du fichier README pour installer les sources correctement. Vous lancez
   le processus de configuration du noyau avec

make config

   Pour utiliser PPP, vous devez configurer le noyau pour inclure le
   support PPP (PPP a besoin DE pppd ET DU support de PPP dans le noyau).
     _________________________________________________________________

  PPP (point-to-point) support (CONFIG_PPP) [n] y
     _________________________________________________________________

   Répondre aux autres questions du make config en accord avec le
   matériel de votre PC et les caractéristiques que vous souhaitez pour
   votre système d'exploitation Linux. Continuer ensuite à suivre les
   instructions de compilation et d'installation du README pour votre
   nouveau noyau.

   Le noyau 1.2.13 créait seulement 4 périphériques PPP. Pour les cartes
   séries multiports, vous devez éditer les sources du noyau PPP pour
   avoir plus de ports. (Voir le fichier README.Linux accompagnant la
   distribution de PPP-2.1.2 pour des détails complets des éditions
   simples que vous devez faire).

   Remarque : la configuration du noyau 1.2.13 ne permet pas de revenir
   en arrière - si vous faites une erreur en répondant à une des
   questions dans le make config quitter avec CTRL-C et recommencer.

7.4 Compilation du noyau Linux 1.3.x et 2.0.x

   Pour Linux 1.3.x et 2.0.x, vous pouvez utiliser le même processus que
   pour Linux 1.2.13. De même, suivez les instructions du fichier README
   pour installer les sources correctement. Vous lancez la configuration
   du noyau avec

make config

   Cependant, vous pouvez aussi utiliser

make menuconfig

   Qui fournit un système de configuration avec une aide en ligne et vous
   pouvez avancer et reculer dans la configuration.

   Il y a aussi l'interface de configuration sous X-Window chaudement
   recommandée

make xconfig

   Vous pouvez compiler le support PPP directement dans votre noyau ou
   sous la forme d'un module chargeable dynamiquement.

   Si vous utilisez PPP occasionnellement, alors compiler le support PPP
   en module chargeable est recommandé. Avec kerneld, votre noyau
   chargera automatiquement le(s) module(s) nécessaires pour fournir le
   support PPP quand vous lancerez une liaison PPP. Cela permet
   d'économiser une partie de l'espace mémoire : le noyau ne peut être
   swappé, alors que les modules chargeables sont automatiquement enlevés
   si ils ne sont pas utilisés.

   Pour cela, vous devez activer le support des modules chargeables :
     _________________________________________________________________

        Enable loadable module support (CONFIG_MODULES) [Y/n/?] y
     _________________________________________________________________

   Pour ajouter le support PPP à votre noyau, répondre à la question
   suivante :
     _________________________________________________________________

        PPP (point-to-point) support (CONFIG_PPP) [M/n/y/?]
     _________________________________________________________________

   Pour un module chargeable, répondre _M_, sinon pour le compiler
   directement dans le noyau, répondre _Y_.

   A la différence du 1.2.13, le noyau 2.0.x crée les périphériques PPP
   au vol et selon les besoins, et il n'y a absolument pas besoin de
   bricoler le source pour augmenter le nombre de périphériques PPP.

7.5 Remarque sur PPP-2.2 et /proc/net/dev

   Si vous utilisez PPP-2.2, vous trouverez qu'un problème de la création
   des périphériques PPP 'au vol' est qu'aucun périphérique n'est trouvé
   dans le fichier /proc/net tant qu'un périphérique n'est pas créé avec
   le lancement de pppd :
     _________________________________________________________________

[hartr@archenland hartr]$ cat /proc/net/dev
Inter-|   Receive                  |  Transmit
 face |packets errs drop fifo frame|packets errs drop fifo colls carrier
    lo:  92792    0    0    0    0    92792    0    0    0     0    0
  eth0: 621737   13   13    0   23   501621    0    0    0  1309    0
     _________________________________________________________________

   Une fois que vous avez un (ou plus) services ppp lancés, vous verrez
   des entrées comme celles-ci (sur un serveur PPP) :
     _________________________________________________________________

[root@kepler /root]# cat /proc/net/dev
Inter-|   Receive                  |  Transmit
 face |packets errs drop fifo frame|packets errs drop fifo colls carrier
    lo: 428021    0    0    0    0   428021    0    0    0     0    0
  eth0:4788257  648  648  319  650  1423836    0    0    0  4623    5
  ppp0:   2103    3    3    0    0     2017    0    0    0     0    0
  ppp1:  10008    0    0    0    0     8782    0    0    0     0    0
  ppp2:    305    0    0    0    0      297    0    0    0     0    0
  ppp3:   6720    7    7    0    0     7498    0    0    0     0    0
  ppp4: 118231  725  725    0    0   117791    0    0    0     0    0
  ppp5:  38915    5    5    0    0    28309    0    0    0     0    0
     _________________________________________________________________

7.6 Considérations générales sur la configuration du noyau pour PPP

   Si vous configurez votre PC Linux comme un serveur PPP, vous devez
   activer le support IP Forwarding. Il est également nécessaire si vous
   voulez utiliser Linux pour relier deux réseaux locaux entre eux ou un
   réseau local à Internet.

   Si vous reliez un réseau local à Internet (ou reliez deux réseaux
   entre eux), vous devez être concernés par la sécurité. Ajouter le
   support pour IP firewall dans votre noyau est alors sans doute
   obligatoire !

   Vous aurez également besoin, d'utiliser IP Masquerade pour relier un
   réseau local qui utilise les adresses IP non connectées mentionnées
   plus haut.

   Pour activer IP Masquerade et IP firewalling, vous _DEVEZ_ répondre
   Oui à la première question de make config :
     _________________________________________________________________

Prompt for developement and/or incomplete code/drivers (CONFIG_EXPERIMENTAL)?
     _________________________________________________________________

   Bien que cela puisse sembler un peu bizarre aux nouveaux utilisateurs,
   je confirme que de nombreux utilisateurs utilisent les possibilités de
   IP Masquerading et de IP firewalling du noyau Linux 2.0.X sans
   problèmes.

   Une fois que vous avez installé et booté votre nouveau noyau, vous
   pouvez commencer à configurer et à tester votre liaison PPP.

8. Fournir les informations dont vous avez besoin pour votre serveur PPP

   Avant d'établir la connexion PPP avec un serveur, vous devez obtenir
   les informations suivantes (de l'administrateur système/support
   utilisateur/ personnes gérant le serveur PPP) :
     * Le numéro de téléphone à composer pour le service
       Si vous êtes derrière un standard, vous avez aussi besoin du
       numéro qui vous permet de sortir à l'extérieur du standard - c'est
       généralement le chiffre zéro (0) ou neuf(9).
     * Est-ce que le serveur utilise des adresse IP DYNAMIQUES ou
       STATIQUES ?
       Si le serveur utilise des adresses IP STATIQUES, vous devez savoir
       quelle adresse IP utiliser à la fin de la connexion PPP. Si votre
       FAI vous fournit une adresse de sous-réseau valide, vous devez
       connaître le masque de sous-réseau à utiliser (netmask).
       La plupart des FAI utilisent des adresses IP DYNAMIQUES. Comme
       cela est mentionné plus haut, cela a des impliquations sur les
       services que vous pouvez utiliser.
       Cependant, même si vous utilisez des adresses IP STATIQUES, la
       plupart des serveurs PPP ne laisseront jamais (pour des raisons de
       sécurité) les clients spécifier leur adresse IP car c'est un
       risque pour la sécurité. Vous _devez_ connaître aussi cette
       information !
     * Quel sont les adresses IP des serveur de noms des fournisseurs
       d'accès ?
       Il doit y en avoir au moins deux, même si un seul suffit.
       Il peut y avoir un problème à ce niveau. Le service PPP de MS
       Windows 95 permet que l'adresse DNS soit transmise au client dans
       le processus de connexion. Ainsi, votre fournisseur d'accès
       pourrait vous répondre que vous n'avez pas besoin de l'adresse IP
       du serveur DNS.
       Avec Linux, vous _devez_ connaître l'adresse d'au moins un DNS.
       L'implémentation PPP de Linux ne permet pas de configurer
       dynamiquement à la connexion l'adresse du serveur DNS - et ne
       pourra certainement jamais.
       _Remarque_: bien que Linux (comme client PPP) ne peut pas recevoir
       d'adresse DNS du serveur, il peut, en tant que serveur, envoyer
       l'information au client en utilisant l'option dns-addr de pppd.
     * Est-ce-que le serveur a besoin d'utiliser PAP/CHAP ?
       Si tel est le cas, vous devez connaître le id et le secret que
       vous avez pour vous connecter. (c'est probablement votre nom
       utilisateur et le mot de passe de votre fournisseur d'accès).
     * Le serveur est-il un système Microsoft Windows NT et, dans ce cas,
       utilise-t-il le système PAP/CHAP ?
       De nombreux fournisseurs d'accès semblent utiliser MS-Windows NT
       de cette façon pour améliorer la sécurité.

   Attention à l'information suivante - elle risque d'être utile !

9. Configurer votre modem et votre port série

   Vous devez vous assurer que votre modem est correctement configuré et
   que vous savez sur quel port série il est branché.

   _Se souvenir que_ :
     * DOS COM1: = Linux /dev/cua0 (et /dev/ttyS0)
     * DOS COM2: = Linux /dev/cua1 (et /dev/ttyS1)
       etc.

   Il est également bien de se souvenir que si vous avez 4 ports séries,
   la configuration standard d'un PC est d'avoir COM1 et COM3 partageant
   IRQ4 et COM2 et COM4 partageant IRQ3.

   Si vous avez des périphériques sur vos ports séries qui partagent une
   IRQ avec votre modem vous allez avoir des problèmes. Vous devez vous
   assurer que le port série de votre modem est sur sa propre et unique
   IRQ. De nombreuses cartes séries modernes (et les ports séries des
   cartes mères de bonne qualité) permettent de changer les IRQ des ports
   série.

   Si vous utilisez le noyau Linux 2, vous pouvez afficher des IRQ
   actuellement utilisés avec cat /proc/interrupts, qui produira une
   sortie ressemblant à :
     _________________________________________________________________

 0:    6766283   timer
 1:      91545   keyboard
 2:          0   cascade
 4:     156944 + serial
 7:     101764   WD8013
10:     134365 + BusLogic BT-958
13:          1   math error
15:    3671702 + serial
     _________________________________________________________________

   Cela montre que le le port série en IRQ4 (une souris) et le port série
   en IRQ15 (un modem permanent basé sur PPP pour une liaison Internet).
   (Il y a également un port série sur le port COM2, IRQ3 et COM4 est
   dans l'IRQ14, mais comme ils ne sont pas utilisés, ils ne sont pas
   affichés).

   Avertissement - vous devez vous rendre compte de ce que vous faites
   lorsque vous voulez jouer avec vos IRQ ! Non seulement, vous devez
   ouvrir votre ordinateur, retirer vos cartes et jouer avec les jumpers,
   mais vous devez savoir ce qu'il y a sur chaque IRQ. Dans mon cas, j'ai
   un PC totalement SCSI, et j'ai donc désactivé les interfaces IDE de la
   carte-mère qui utilisent normalement les IRQ14 et 15 !

   Je tiens également à préciser que si votre PC utilise un autre système
   d'exploitation, changer les IRQ pourrait bien signifier que votre OS
   ne bootera plus correctement, ou plus du tout !

   Si vous déplacez vos ports séries vers des IRQ non-standard, vous
   devez spécifier à Linux quel IRQ utilise chaque port. setserial permet
   de le faire, et de préférence lors du processus de lancement dans
   rc.local ou rc.serial qui est appelé dans rc.local ou comme une partie
   de l'initialisation SysV system. Pour la machine présentée ci-dessus,
   les commandes utilisées sont
     _________________________________________________________________

/bin/setserial -b /dev/ttyS2 IRQ 11
/bin/setserial -b /dev/ttyS3 IRQ 15
     _________________________________________________________________

   Toutefois, si vous utilisez le module série chargé dynamiquement au
   besoin avec le processus kerneld, vous ne pouvez pas définir et perdre
   les IRQ à chaque redémarrage. Si le module série est effacé, Linux
   perds alors les configurations spéciales.

   Donc, si vous chargez le module série à la demande, vous devez
   reconfigurer les IRQ à chaque fois qu'il est chargé.

9.1 Remarque au sujet des ports séries et des capacité de vitesse

   Si vous utilisez un modem haut débit (externe) (14.400 Bits par
   seconde ou plus), votre port série doit être capable de suivre le
   débit qu'un tel modem est capable de produire, en particulier si le
   modem compresse les données.

   Cela demande que votre port série utilise un UART(Universal
   Asynchronous Receiver Transmitter) moderne comme un 16550(A). Si vous
   utilisez une vieille machine (ou une vieille carte série), il est tout
   à fait possible que votre port série ait seulement un UART 8250, ce
   qui amènera des problèmes considérables avec un modem haute vitesse.

   Utiliser la commande

setserial -a /dev/ttySx

   Pour que Linux vous affiche le type d'UART que vous avez. Si vous
   n'avez pas un UART de type 16550, acheter une nouvelle carte série
   (disponible pour moins de 300 F). Quand vous acheterez une nouvelle
   carte, assurez vous que vous pouvez changer les IRQ !

   Remarque : les premières versions des puces UART 16550 avaient une
   erreur. Elle a été rapidement découverte et une mise à jour de la puce
   est sortie - l'UART 16550A. Un nombre relativement faible de puces
   erronées ont cependant été mises en circulation. Ça serait de la
   malchance que d'un récupérer une, en particulier sur certaines cartes
   d'occasion, mais il suffit de chercher la réponse qui s'appelle
   16550A.

9.2 Noms des ports série

   Historiquement, Linux utilise les périphériques cuaX pour les appels
   sortants et ttySx pour les appels entrants.

   Le code du noyau a eu besoin de changer cela dans la version 2.0.x du
   noyau, et vous devez maintenant utiliser ttySx pour les appels
   entrants et sortants. Cela semble annoncer que les noms de
   périphériques cuaX devraient disparaître dans les futures versions du
   noyau.

9.3 Configuration de votre modem

   Vous devez configurer votre modem correctement pour PPP - pour cela,
   _LISEZ LE MANUEL DE VOTRE MODEM_ ! La plupart des modems ont _une
   configuration par défaut en usine_ avec les options requises par PPP.
   La configuration minimale spécifie :
     * Contrôle de flux matériel (RTS/CTS) (&K3 sur les modems Hayes)

   Les autres paramètres (en commandes Hayes standard) que vous devez
   vérifier sont :
     * La commande E1 Echo ON (nécessaire pour que chat fonctionne)
     * S0=0 Auto Answer OFF (à moins que vous ne vouliez que votre modem
       réponde au téléphone)
     * &C1 Carrier Detect ON seulement après la connexion
     * &S0 Data Set Ready (DSR) toujours ON
     * (variable) Data Terminal Ready

   Un site fournit la configuration des modems pour une variété de
   fabricants et de modèles de modems croissante à Modem setup
   information qui devrait vous simplifier la configuration.

   Il est aussi intéressant de vérifier comment fonctionne l'interface
   série entre votre ordinateur et votre modem. La plupart des modems
   modernes vous permettent d'utiliser l'interface série à une vitesse
   FIXE permettant à l'interface avec la ligne téléphonique de changer de
   vitesse pour atteindre la plus haute vitesse que les deux modems
   peuvent supporter.

   Cela s'appelle l'opération de division de la vitesse. Si votre modem
   le supporte, bloquer l'interface série du modem à la vitesse
   disponible la plus rapide (d'habitude 115.200 bauds mais parfois
   38.400 pour les modems 14.400).

   Utiliser les outils de communication (c.-à-d. minicom ou seyon) pour
   accéder à la configuration de votre modem, et l'adapter à ce qui est
   nécessaire à PPP. De nombreux modems renvoient leurs réglages courants
   après la commande AT&V, mais vous devez consulter le manuel de votre
   modem.

   Si vous avez complètement modifié les réglages, vous pouvez repartir
   sur des bases saines (généralement) en envoyant AT&F - ça retourne aux
   réglages usine. (Pour la majorité des modems que j'ai rencontré, les
   réglages usine on tout ce qu'il faut pour faire du PPP - mais vous
   devez vérifier).

   Un fois que vous avez la commande nécessaire pour configurer votre
   modem, écrivez-là. Vous devez maintenant prendre une décision : vous
   pouvez stocker ces paramètres dans la mémoire non-volatile de votre
   modem, comme cela vous pourrez la relancer en envoyant une commande AT
   appropriée. Alternativement, vous pouvez passer le paramétrage correct
   à votre modem lors du processus de connexion de PPP.

   Si vous utilisez uniquement votre modem sous Linux pour appeler votre
   FAI ou un serveur d'entreprise, la manière la plus simple est de
   sauver la configuration de votre modem dans la mémoire non-volatile.

   D'un autre coté, si votre modem est utilisé par d'autres applications
   et systèmes d'exploitation, il est plus sûr de passer ces informations
   au modem à chaque appel que vous passez, comme cela, c'est sûr que le
   modem sera bien configuré lors de l'appel. (Cela a aussi l'avantage de
   conserver la ligne de configuration du modem au cas où le modem
   perdrait le contenu de sa NV-RAM, ce qui peut parfois arriver).

9.4 Remarque sur le contrôle de flux série

   Lorsque les données transitent sur les lignes de communication série,
   il peut arriver que les données arrivent plus vite que l'ordinateur ne
   peut les traiter (l'ordinateur peut être occupé à faire autre chose -
   n'oubliez pas que Linux est un système Multi-tâches
   Multi-utilisateurs). Pour s'assurer que des données ne se sont pas
   perdues (les données n'arrivent pas dans le tampon d'entrée pour se
   perdre ensuite), certaines méthodes de contrôles sont nécessaires.

   Il y a deux façons de faire sur des lignes séries :
     * Utiliser des signaux matériels (Clear To Send/Request To Send
       CTS/RTS)
     * Utiliser des signaux logiciel (control S et control Q, aussi
       appelés XON/XOFF).

   Bien que le dernier soit correct pour les liaisons vers des
   terminaux(texte), les données sur une liaison PPP utilisent les 8 bits
   - et il est fort probable que quelque part dans les données, un octet
   se traduis par un control S ou un control Q. Donc, si un modem est
   configuré pour utiliser le contrôle de flux, les choses vont
   rapidement s'envenimer !

   Pour les liaisons à haut débit utilisant PPP (avec l'utilisation des 8
   bits de données) le contrôle de flux matériel est vital, et c'est la
   raison pour laquelle vous devez utiliser le contrôle de flux matériel.

9.5 Tester votre modem pour composer un numéro

   Maintenant que vous en avez terminé avec la configuration du modem et
   du port série, il serait utile de vérifier si cette configuration
   marche vraiment en appelant votre fournisseur d'accès et voir si vous
   pouvez vous connecter.

   En utilisant le paquetage du terminal de communication (tel que
   minicom), la commande d'initialisation de votre modem pour PPP,
   appelez le serveur PPP sur lequel vous voulez vous connecter pour une
   session PPP.

   (Remarque : à ce niveau, nous _n'essayerons pas_ d'établir la
   connexion PPP - mais juste d'être sûr que nous pouvons composer un
   numéro et ainsi trouver _exactement_ ce que le serveur nous envoie
   pour se connecter et lancer PPP).

   Pendant le processus, soit vous capturez (dans un fichier) la totalité
   du processus de login soit vous notez attentivement (_très
   attentivement_) _exactement_ ce que le serveur envoie pour savoir
   quand est le moment d'entrer votre nom utilisateur et votre mot de
   passe (et quelques autres commandes nécessaires pour établir la
   connexion PPP).

   Si votre serveur utilise PAP, vous ne verrez pas de message de login,
   mais vous verrez à la place la (représentation texte) du protocole de
   contrôle de liaison (une suite incohérente de caractères) s'afficher
   sur votre écran.

   Quelques mots d'avertissements :

     * certains serveurs sont relativement intelligents : vous pouvez
       vous connecter en utilisant un nom utilisateur /mot de passe basé
       sur du texte OU en utilisant PAP. Ainsi, si votre fournisseur
       d'accès ou votre serveur d'entreprise utilise PAP mais n'affiche
       pas le message directement, cela ne signifie pas que vous avez
       fait une erreur.
     * certains serveurs ont besoin que vous entriez du texte avant de
       lancer _ensuite_ la séquence PAP standard.
     * Certains serveurs PPP sont passifs - il attendent et n'envoient
       rien tant que le client avec lequel il dialogue ne lui envoie un
       paquet LCP valide. Si le serveur PPP sur lequel vous vous
       connectez fonctionne en mode passif, vous ne verrez jamais de
       message !
     * Certains serveurs ne lancent pas PPP tant que vous n'avez pas
       pressé ENTREE - essayez donc cela si vous êtes connecté et ne
       voyez pas de message !

   Il est intéressant de dialoguer au moins deux fois - certains serveurs
   changent leur message d'accueil (c.-à-d. avec le temps !) chaque fois
   que vous vous connectez. Les deux messages critiques que votre machine
   Linux doit pouvoir identifier chaque fois que vous vous vous connectez
   sont :
     * le message qui vous demande d'entrer votre nom utilisateur ;
     * le message qui vous demande d'entrer votre mot de passe ;

   Si vous avez tapé une commande pour lancer PPP sur le serveur, vous
   devez aussi rechercher le message que le serveur vous envoie une fois
   que vous êtes connecté pour vous informer que vous pouvez entrer la
   commande pour lancer ppp.

   Si votre serveur lance automatiquement PPP, une fois que vous êtes
   connecté, vous allez voir des caractères s'afficher sur votre écran -
   c'est le serveur PPP qui envoie à votre machine les informations pour
   démarrer et configurer la connexion PPP.

   Ça doit donner quelque chose comme ceci :
     _________________________________________________________________
     _________________________________________________________________

   (et ça ne s'arrête pas !)

   Sur certains systèmes, PPP doit être explicitement lancé sur le
   serveur. Cela vient généralement du fait que le serveur a été
   configuré pour permettre aux connexions PPP et aux connexions Shell a
   utiliser les mêmes paires nom utilisateur/mot de passe. Si c'est le
   cas, envoyez cette commande lorsque vous êtes connecté. Une nouvelle
   fois vous verrez des caractères que le serveur envoie à la fin du
   lancement de la connexion PPP.

   Si vous ne voyez pas directement après la connexion (et le processus
   de connexion et le lancement du serveur PPP si besoin), tapez _Entrée_
   pour voir si le serveur PPP démarre...

   A ce niveau, vous pouvez raccrocher votre modem (généralement, taper
   +++ rapidement et envoyer la commande ATHO une fois que votre modem
   vous a répondu OK).

   Si vous n'arrivez pas à faire fontionner votre modem, lisez le manuel
   du modem, les pages de manuel des programmes de communication, et le
   Serial HOWTO ! Une fois que vous aurez fait tout cela reprenez l'étape
   précédente.

10. Configurer la résolution de nom vers l'adresse (DNS)

   Alors que les humains aiment donner des noms aux choses, les
   ordinateurs préfèrent les nombres. Sur un réseau TCP/IP (comme
   Internet), nous appelons les machines avec un nom particulier et
   chaque machine se trouve dans un "domaine" particulier. Par exemple,
   ma station de travail Linux s'appelle _archenland_ et se trouve dans
   le domaine _interweft.com.au_. Son adresse lisible par un humain est
   donc archenland.interweft.com.au (qui s'appelle le FQDN - nom de
   domaine totalement qualifié).

   Cependant, pour que cette machine soit trouvée par les autres
   ordinateurs sur Internet, elle est réellement connue par son adresse
   IP lorsque les ordinateurs communiquent à travers Internet.

   Traduire (résoudre) les noms de machines (et de domaine) en nombres
   réellement utilisés sur Internet est le travail de machines qui
   offrent le DNS.

   Ce qui se passe en fait :

     * Votre machine à besoin de savoir l'adresse IP d'un ordinateur
       particulier. L'application qui a besoin de cette information
       interroge le resolveur de votre PC Linux pour obtenir cette
       information;
     * Le résolveur interroge le fichier local /etc/hosts et/ou les
       serveurs de noms des domaines qu'il connaît (le comportement exact
       du résolveur est déterminé dans /etc/hosts.conf);
     * si la réponse se trouve dans le fichier hosts, la réponse est
       renvoyée;
     * si un serveur de nom est spécifié, votre PC interroge alors cette
       machine
     * si la machine DNS connaît déjà l'adresse IP du nom demandé, elle
       le retourne. Si elle ne le connaît pas, elle interroge un autre
       serveur de noms sur Internet pour trouver l'information. Le
       serveur de noms redescend alors les informations au résolveur qui
       les a demandé - qui les envoie à l'application qui l'a interrogé.

   Quand vous utilisez une connexion PPP, vous devez indiquer à votre
   machine Linux où elle peut récupérer l'adresse IP à partir du nom
   (résolution des adresses), comme cela _vous pourrez utiliser le nom
   des machines_ mais votre ordinateur pourra traduire ces derniers vers
   les adresses IP dont il a besoin pour travailler.

   Une solution est de rentrer tous les hôtes avec qui vous voulez
   dialoguer dans le fichier /etc/hosts (ce qui est en réalité totalement
   impossible si vous êtes connecté à Internet); une autre façon est
   d'utiliser les adresses IP plutôt que les noms (une tâche de
   mémorisation impossible sauf pour les petits réseaux).

   La meilleure façon est de configurer Linux pour qu'il connaisse ou
   récupère l'information de conversion des noms en adresses -
   automatiquement. Ce service est fourni par le système DNS. La seule
   chose à faire est d'entrer l'adresse IP des serveurs de noms dans le
   fichier /etc/resolv.conf.

10.1 Le fichier /etc/resolv.conf

   Le support client de votre serveur PPP doit vous fournir deux adresses
   IP de DNS (un seul est nécessaire - mais deux permettent une
   redondance en cas d'échec).

   Comme c'est mentionné plus haut, Linux ne peut pas définir l'adresse
   IP de son serveur de noms comme MS Windows 95 le fait. Ainsi, vous
   devez _insister_ (poliment) auprès de votre FAI pour qu'il vous
   fournisse cette information !

   Votre /etc/resolv.conf doit ressembler à quelque chose comme :
     _________________________________________________________________

domain votre.nom.de.domaine
nameserver 10.25.0.1
nameserver 10.25.1.2
     _________________________________________________________________

   Éditer ce fichier (le créer si nécessaire) pour contenir les
   informations que votre FAI vous a donné. Il doit avoir les droits et
   les permissions comme suit :

-rw-r--r--   1 root     root           73 Feb 19 01:46 /etc/resolv.conf

   Si vous avez déjà configuré un /etc/resolv.conf car vous êtes sur un
   réseau local, ajoutez simplement les adresses IP du serveur DNS PPP
   dans votre fichier existant.

10.2 Le fichier /etc/hosts.conf

   Vous devez également vérifier que votre fichier /etc/hosts.conf est
   correctement configuré. Il doit ressembler à
     _________________________________________________________________

order hosts,bind
multi on
     _________________________________________________________________

   Il indique au résolveur d'utiliser les informations du fichier host
   avant d'envoyer les requêtes pour une résolution DNS.

11. Utiliser PPP et les privilèges _root_

   Puisque PPP à besoin de configurer les périphériques réseau, modifier
   les tables de routage entre autres, il a besoin des privilèges _root_.

   Si des utilisateurs autres que _root_ doivent lancer des connexions
   PPP, le programme pppd doit avoir l'uid _root_ :

-rwsr-xr-x   1 root     root        95225 Jul 11 00:27 /usr/sbin/pppd

   Si /usr/sbin/pppd n'est pas défini comme cela, alors _en étant root_
   taper la commande :

chmod u+s /usr/sbin/pppd

   Cela permet à pppd de fonctionner avec les privilèges root _même_ i si
   le programme est lancé par un utilisateur ordinaire. Ainsi pppd a les
   bons privilèges pour configurer les interfaces réseau et les tables de
   routage.

   Les programmes qui utilisent le uid root sont autant de trous de
   sécurité potentiels et vous devez être extrêmement vigilant par
   rapport aux programmes uid root. De nombreux programmes (comme pppd)
   ont été écrits minutieusement pour minimiser le danger d'utiliser suit
   root, vous devez donc être tranquille avec celui-ci (mais sans
   garanties totales).

   Selon ce que vous voulez faire de votre système - particulièrement si
   vous voulez qu'un utilisateur puisse initialiser une liaison PPP, vous
   devez mettre vos scripts ppp-on/off lisibles et exécutables par tout
   le monde. (c'est sans doute génial si vous êtes le SEUL utilisateur du
   PC).

   Cependant, si vous NE voulez PAS que n'importe qui puisse lancer une
   connexion PPP (par exemple, votre enfant qui a un compte sur votre PC
   Linux et que vous ne voulez pas qu'il se connecte à Internet sans
   votre permission), vous devez faire un groupe PPP (en tant que root,
   éditer le fichier /etc/group) et :
     * Rendre pppd 'suid root', possédé par l'utilisateur _root_ et le
       groupe PPP, avec ces nouvelles permissions sur le fichier. Il doit
       ressembler à

-rwsr-x---   1 root     PPP        95225 Jul 11 00:27 /usr/sbin/pppd

     * Mettre les scripts ppp-on/off possédés par l'utilisateur _root_ et
       le groupe _PPP_
     * Rendre le script ppp-on/off lisible/exécutable par le groupe PPP

  -rwxr-x---   1 root     PPP           587 Mar 14  1995 /usr/sbin/ppp-on
  -rwxr-x---   1 root     PPP           631 Mar 14  1995 /usr/sbin/ppp-off

     * Ajouter les utilisateurs qui utilisent PPP dans le groupe PPP dans
       /etc/group

   Même si vous faites cela, les utilisateurs normaux ne pourront pas
   fermer la connexion avec un programme ! Utiliser ppp-off nécessite les
   privilèges _root_. Même si n'importe quel utilisateur peut éteindre le
   modem (ou déconnecter la ligne téléphonique sur un modem interne).

   Un alternative (et une meilleure méthode) de faire cela est d'utiliser
   le programme sudo, qui offre une meilleure sécurité et vous permettra
   de choisir quels utilisateurs (autorisés) pourrons activer/désactiver
   la liaison en utilisant des scripts. Utiliser sudo permet aux
   utilisateurs autorisés d'activer/désactiver la liaison PPP de façon
   propre et sécurisée.

12. Configurer les fichiers de connexion de PPP

   Maintenant, vous devez être connecté en tant que _root_ pour créer les
   répertoires et éditer les fichiers nécessaires à la configuration de
   PPP, même si vous souhaitez que PPP soit utilisable par tous les
   utilisateurs.

   PPP utilise un certain nombre de fichiers pour configurer les
   connexions. Ceux-ci diffèrent dans leur nom et les chemins entre PPP
   2.1.2 et 2.2.

   Pour PPP 2.1.2 les fichiers sont :
     _________________________________________________________________

/usr/sbin/pppd          # le programme PPP
/usr/sbin/ppp-on        # le script d'appel/connexion
/usr/sbin/ppp-off       # le script de déconnexion
/etc/ppp/options        # les options utilisées pour toutes le connexions
/etc/ppp/options.ttyXX  # les options spécifiques pour ce connecter sur ce port
     _________________________________________________________________

   Pour PPP 2.2. les fichiers sont :
     _________________________________________________________________

/usr/sbin/pppd                  # Le programme PPP
/etc/ppp/scripts/ppp-on         # le script d'appel connexion
/etc/ppp/scripts/ppp-on-dialer  # première partie du script d'appel
/etc/ppp/scripts/ppp-off        # le script chat réel
/etc/ppp/options                # options utilisées par pppd pour toutes les
                                # connexions
/etc/ppp/options.ttyXX          # options spécifiques pour se connecter sur ce
                                # port
     _________________________________________________________________

   Je rappelle aux utilisateurs de la RedHat Linux que dans
   l'installation standard de la Red Hat 4.X les scripts sont placés dans
   /usr/doc/ppp-2.2.0f-2/scripts.

   Dans votre répertoire /etc, il devrait y avoir un répertoire _ppp_ :

drwxrwxr-x   2 root     root         1024 Oct  9 11:01 ppp

   S'il n'existe pas - le créer avec ces possessions et permissions.

   Si le répertoire existe déjà, il devrait contenir un fichier d'options
   modèle appelé _options.tpl_. Ce fichier est inclus plus bas au cas où
   il n'existerait pas.

   Imprimez-le il contient une explication de presque toutes les options
   de PPP et c'est pratique de le lire en même temps que les pages de
   manuel de ppp). Même si vous pouvez utiliser ce fichier comme base à
   votre /etc/ppp/options, il est sans doute mieux de créer votre propre
   fichier d'options qui ne contiendra pas tous les commentaires du
   modèle - il sera bien plus court, et plus facile à lire/maintenir.

   Si vous avez une ligne série/modems multiple (c'est typiquement le cas
   des serveurs PPP), créer un fichier général /etc/ppp/options contenant
   les options communes à tous les ports séries dans lequel vous
   supportez la composition et la réception d'appels et un fichier de
   configuration individuel pour chaque ligne série sur laquelle vous
   établirez la configuration individuelle nécessaire pour chaque port.

   Ces fichiers d'options spécifiques aux ports sont appelés
   options.ttyx1, options.ttyx2 et ainsi de suite (ou x est la lettre
   appropriée pour votre port série).

   Toutefois, pour une connexion simple, vous pouvez tranquillement
   utiliser le fichier /etc/ppp/options. Vous pouvez aussi mettre toutes
   les options comme argument de la commande pppd elle-même.

   Il est plus simple de maintenir une configuration qui utilise les
   fichiers /etc/ppp/options.ttySx. Si vous utilisez PPP sur différents
   sites, vous pouvez créer un fichier d'options pour chaque site dans
   /etc/ppp/options.site, et ainsi spécifier le fichier d'options en
   paramètre à la commande PPP lorsque vous vous connectez (en utilisant
   l'option file option-file de pppd dans la ligne de commande de pppd).

12.1 Le fichier options.tpl fourni

   Certaines distributions de PPP semblent avoir perdu le fichier
   options.tpl, donc voici le fichier complet. Je suggère de NE PAS
   éditer ce fichier pour créer votre fichier(s) /etc/ppp/options. Copiez
   plutôt celui-ci dans un nouveau fichier et éditez-le alors. Si vous
   vous trompez dans votre édition, vous pourrez toujours revenir en
   arrière en recommençant sur l'original.
     _________________________________________________________________

# /etc/ppp/options -*- sh -*- fichiers d'options generales pour pppd
# cree le 13-Jul-1995 jmk
# autodaté: 01-Aug-1995
# autotime: 19:45
# adaptation francaise par Antoine Levavasseur levavass@efrei.fr

# Utilise l'executable ou la commande shell specifiee pour configurer la ligne
# serie. Ce script va en fait utiliser le programme "chat" pour appeler le
# modem et le debut de la liaison distante ppp.
#connect "echo Vous devez installer une commande connect."

# Lance l'executable ou la commande shell specifie, une fois que ppp a termine
# la liaison. Ce script va, par exemple, envoyer les commandes au modem pour le
# faire raccrocher si les signaux de controles matériels ne sont pas
# disponibles.
#disconnect "chat -- \d+++\d\c OK ath0 OK"

# table de caractere async -- 32-bit hex; chacun des bit est un caractere qui
# doit etre echappe pour que pppd le recoive.  0x00000001 represente '\x01',
# et 0x80000000 represente '\x1f'.
#asyncmap 0

# Demande a votre correspondant de s'authentifier avant de pouvoir envoyer ou
# recevoir des paquets reseaux
#auth

# Utilise le controle de flux materiel (i.e. RTS/CTS) pour controler le flux
# de donnees du port série
#crtscts

# Utilise le controle de flux logiciel (i.e. XON/XOFF) pour controler le flux
# de donnees du port serie.
#xonxoff
# Ajouter une route par defaut aux tables de routage systeme, pour utiliser
# votre correspondant comme gateway, lorsque la negociation ICP reussi. Cette
# entree est supprimee lorsque la connexion PPP se termine.
#defaultroute

# Specifie que certains caracteres doivent etre echapes sur la transmission
# (en fonction de la facon dont le client souhaite qu'ils soient echappes avec
# la table de controle async). Les caracteres qui sont echappes sont specifies
# comme une liste de nombres hexa separes par des guillemets. La plupart des
# caracteres peuvent etres specifies avec l'option escape, a moins que l'option

# asyncmap soit activee puisque dans ce cas seuls les caracteres de controle
# peuvent etres specifies. Les caracteres qui ne peuvent etre echapes ont les
# valeurs hexa 0x20 - 0x3f ou 0x5e.
#escape 11,13,ff

# Ne pas utiliser les lignes de controle du modem
#local

# Specifie que pppd doit utiliser un verouillage du peripherique serie style
# UUCP pour s'en assurer un acces exclusif.
#lock

# Utilise les lignes de controle du modem. Sur un Ultrix, cette option implique
# un controle de flux materiel, comme avec l'option crtscts. (Cette option
# n'est pas completement implementee.)
#modem

# Definit la valeur MRU [Unite de Reception Maximum] a n pour la negociation.
# pppd demandera alors de se faire renvoyer les paquets pour au plus <n> octets
# La valeur MRU minimale est de 128. La valeur par defaut est 1500. La valeur
# 296 est recommandee pour les liaisons lentes (40 octets pour l'entete TCP/IP
# + 256 octets de donnees).
#mru 542

# Definit le masque reseau avec <n> qui est un masque reseau 32 bit en
# "chiffres decimaux" note (e.g 255.255.255.0).
#netmask 255.255.255.0

# Desactive le comportement par defaut lorsque aucune adresse IP n'est
# specifiee, et qu'elle est determine (quand c'est possible) a partir du
# hostname. Avec cette option, votre correspondant devra vous fournir votre
# adresse IP locale pendant la negotiation IPCP (a moins que cela ne soit
# specifie explicitement dans la ligne de commande ou un fichier d'options)
#noipdefault

# Active l'option passive sur le LCP. Avec cette option, pppd, essayera
# d'initier la connexion; si aucune reponse n'est recue de votre correspondant,
# pppd attendra passivement un packet LCP (au lieu de s'arreter comme il fait
# sans cette option)
#passive

# Avec cette option, pppd ne va pas transmettre les paquets LCP pour
# initialiser la connexion tant qu'un paquet LCP valide n'est pas envoye
# par votre correspondant (comme avec l'option "passive" pour des versions
# plus anciennes de pppd).
#silent

# Ne requiert et ne permet pas de negociation pour n'importe quelle option de
# LCP et IPCP (utilise  les valeurs par defaut).
#-all

# Desactive la negociation de la compression d'adresses/controle (utilise les
# reglages par defaut, i.e. le champ adresse/controle desactive)
#-ac

# Desactive la negociation asyncmap (utilise le reglage asyncmap par defaut,
# i.e. echappement de tout les caracteres de controle)
#-am

# Ne forke pas pour devenir un processus en tache de fond (sinon pppd le fera
# si un peripherique serie est specifie).
#-detach

# Desactive la negociation d'adresses IP (avec cette option, l'adresse IP
# distante doit etre specifiee avec une option en ligne de commande ou dans
# un fichier d'options).
#-ip

# Desactive la negociation des nombres magiques. Avec cette option, pppd ne
# peut pas detecter une ligne avec une boucle.
#-mn

# Desactive la negociation MRU [Unite de Reception Maximum] (utilise la valeur
# par defaut, i.e. 1500).
#-mru

# Desactive la negociation du protocole de compression par champ (utilise la
# valeur par defaut, i.e le protocole de compression par champs desactive)
#-pc

# Impose a votre corresondant de s'autentifier avec PAP. Cela necessite une
# authentification des DEUX COTES - NE PAS utiliser pour une liaison standard
# authentifiee par PAP vers un FAI puisqu'il faudra que la machine du FAI
# soit authentifie aupres de votre machine (et ce qu'elle ne pourra pas faire).
#+pap

# Refuse d'utiliser l'authentification avec PAP.
#-pap

# Oblige votre correspondant a s'authentifier avec une authentification
# CHAP [Cryptographic Handshake Authentication Protocol]
# Cela necessite une authentification des DEUX COTES - ne PAS utiliser pour une
# liaison avec un FAI puisqu'il faudra que la machine du FAI
# soit authentifie aupres de votre machine (et ce qu'elle ne pourra pas faire).
#+chap

# Refuse d'utiliser l'authentification avec CHAP.
#-chap

# Desactive la negociation de la compression de l'entete IP style Van Jacobson
# (utilise la valeur par defaut, i.e. pas de compression).
#-vj
# Augmente de niveau de deboguage (comme -d). Si cette option est passee, pppd
# enverra dans le log le contenu de tous les paquets de controle envoyes ou
# recus dans une forme lisible. Les paquets seront envoyes dans syslog avec les
# possibilites des daemons et du niveau de deboguage. Ces informations peuvent
# etre diriges dans un fichier en configurant /etc/syslog.conf correctement
# (voir syslog.conf(5)). (Si pppd est compile avec des options de deboguage
# supplementaires, il enverra les messages de log dans local2 au lieu du
# daemon).
#debug

# Ouvre le nom de domaine <d> pour permettre l'authentification de nom d'hote
# local. Par exemple, si gethostname() retourne le nom porsche,
# mais le nom de domaine qualifie est porsche.Quotron.COM, vous devriez
# utiliser l'option domain pour mettre le nom de domaine a Quotron.COM.
#domain <d>

# Active le code de deboguage du pilote PPP au niveau du noyau. L'argument n
# est un nombre qui est la somme des valeurs suivantes : 1 active les messages
# de deboguage generaux, 2 pour que le contenu des paquets recus soient
# affiches, et 4 pour que le contenu des paquets envoyes soient affiches.
#kdebug n

# Configure la valeur MTU [Unitee de Transmission Maximum] a <n>. A moins
# que votre correspondant ne demande une valeur plus petite lors de la
# negociation MRU, pppd demande que les codes reseaux du noyau envoie des
# paquets d'au plus n octets dans l'interface reseau PPP.
#mtu <n>

# Definit le nom du systeme local avec <n> dans un but d'authentification.
# Cela doit certainement avoir ete configure avec votre nom utilisateur de votr
e
# FAI si vous utilisez PAP/CHAP.
#name <n>

# Definit le nom utilisateur avec <u> pour l'authentification avec le
# correspondant utilisant PAP .
# Ne pas utiliser si vous utilisez le 'name' au-dessus !
#user <u>

# Force l'utilisation du nom d'hote comme nom du systeme local pour les
# authentification (masque l'option name).
#usehostname

# Configure le nom du systeme distant pour les authentifications a <n>.
#remotename <n>

# Ajoute une entree au systeme des tables ARP [Protocole de Resolution
# d'Adresses] avec l'adresse IP de votre correspondant et l'adresse Ethernet
# de ce syteme.
#proxyarp

# Utilise le systeme de base de donnes de mots de passe pour l'authentification
# de votre correspondant avec PAP.
#login

# Si cette option est passee, pppd va envoyer une requete-echo LCP a votre
# correspondant toutes les n secondes. Sous Linux, une requete-echo est envoyee
# lorsqu'aucun paquet n'a ete recu du correspondant depuis n secondes.
# Normalement, le correspondant doit repondre a la requete-echo en envoyant une
# reponse-echo. Cette option peut etre utilise avec l'option lcp-echo-failure
# pour detecter que le correspondant n'est plus connecte.
#lcp-echo-interval <n>

# Si cette option est passe, pppd va supposer que le correspondant est mort
# si n requetes-echo LCP sont envoyees sans recevoir de reponse-echo LCP
# valide. Si cela arrive, pppd va terminer la connexion. Utiliser cette option
# necessite une valeur non nulle pour le parametre lcp-echo-interval.
# Cette option peut etre utilisee pour permettre a pppd de terminer une fois
# qu'une connexion pppd ait ete cassee (c.-a-d. le modem a ete raccroche) dans
# les situations ou aucune ligne de controle materiel du modem n'est
# disponibles
#lcp-echo-failure <n>

# Definit l'intervale relance LCP (delay de retransmission) a <n> secondes
# (defaut 3).
#lcp-restart <n>

# Definit le nombre maximal de transmission de requete-fin de LCP a <n>
# (defaut 3).
#lcp-max-terminate <n>

# Definit la nombre maximum de transmission de requete-configure LCP a <n>
# (defaut 10).
# Certains serveurs PPP sont lents a demarrer. Vous devrez alors augmenter
# ceci si vous avez des erreurs 'serial line looped back' et que vous etes
# SUR que vous etes connecte correctement et que PPP doit demarrer sur le
# serveur.
#lcp-max-configure <n>

# Definit le nombre maximum de retours LCP configure-NAKs avant de commencer
# a envoyer des configure-Rejects a la place a <n> (defaut 10).
#lcp-max-failure <n>

# Definit l'intervale de relancce de IPCP (temps de retransmission) a <n>
# secondes (defaut 3).
#ipcp-restart <n>

# Definit le nombre maximum de transmission de requete-fin IPCP a <n>
# (defaut 3).
#ipcp-max-terminate <n>

# Definit la nombre maximum de transmission de requete-configure IPCP a <n>
# (defaut 10).
#ipcp-max-configure <n>

# Definit la nombre maximem de retour configure-NAKs IPCP avant de commencer
# a envoyer des configure-Rejects a la place a <n> (defaut 10).
#ipcp-max-failure <n>

# Definit l'intervalle de relance PAP (temps de retransmission) a <n> secondes
# (defaut 3).
#pap-restart <n>

# Definit le nombre maximum de transmission de requete-d'authentification PAP
# a n (defaut 10)
#pap-max-authreq <n>

# Definit les intervales de relance de CHAP (temps de retransmission) a <n>
# secondes (defaut 3).
#chap-restart <n>

# Definit le nombre maximal d'essai de  transmission de CHAP a <n>
# (defaut 10).
#chap-max-challenge

# Si cette option est passee, pppd va relancer votre correspondant toutes les
# <n> secondes.
#chap-interval <n>

# Avec cette option, pppd va accepter la proposition de votre correspondant
# pour votre adresse IP locale, meme si l'adresse IP est specifiee en option.
#ipcp-accept-local

# Avec cette option, pppd va accepter la proposition d'adresse IP (distante),
# meme si l'adresse distante est specifiee en option.
#ipcp-accept-remote
     _________________________________________________________________

12.2 Quelles options dois-je utiliser ? (Sans PAP/CHAP)

   En fait, comme toujours, ça dépend. Les options spécifiées ici
   devraient marcher avec la plupart des serveurs.

   Cependant, si ça NE fonctionne PAS LISEZ LE FICHIER MODELE
   (/etc/ppp/options.tpl) _et_ les pages de manuel de pppd _et_ demandez
   à votre administrateur/support client qui fait marcher le serveur sur
   lequel vous vous connectez.

   Je rappelle également que les scripts de connexion présentés ici
   utilisent également des options en ligne de commande pour pppd et
   rendre les choses plus facilement modifiables.
     _________________________________________________________________

# /etc/ppp/options (NO PAP/CHAP)
#
# Empeche pppd de forker en tache de fond
-detach
#
# utilise les lignes de controle du modem
modem
# utilise les verrous style uucp pour assurer une utilisation exclusive du
# port serie
lock
# utilise le flux de controle materiel
crtscts
# creer une route par defaut pour cette connexion dans la table de routage
defaultroute
# ne configure aucune sequence de controle echapee
asyncmap 0
# utlise une taille maximale de paquet transmis de 552 octets
mtu 552
# utilise une taille maximale de paquets recus de 552 octets.
mru 552
#
#-------FIN D'EXEMPLE /etc/ppp/options (sans PAP/CHAP)
     _________________________________________________________________

13. Si votre serveur PPP utilise PAP (Password Authentification Protocol)

   Si le serveur sur lequel vous vous connectez a besoin de
   l'authentification PAP ou CHAP, vous avez un petit peu plus de
   travail.

   Pour les fichiers de configuration précédents, ajouter les lignes
   suivantes :
     _________________________________________________________________

#
# force pppd a utiliser le nom utilisateur de FAI comme 'nom d'hote' pendant
# le processus d'authentification
name <le nom de votre FAI>       # vous devez editer cette ligne
#
# Si vous avez un *serveur* PPP vous devez forcer PAP ou CHAP en decommentant
# l'une des lignes suivantes. Ne pas les utiliser si vous etes un client qui
# se connecte sur un serveur PPP (meme s'il utilise PAP ou CHAP) puisque cela
# forcera le serveur a s'authentifier aupres de votre machine (alors que cela
# ne sera certainement pas possible - et la liaison echouera).
#+chap
#+pap
#
# Si vous utilisez des secrets ENCRYPTES dans le fichier /etc/ppp/pap-secrets,
# alors decommentez la ligne suivante.
# Remarque: ce n'est pas pareil que d'utiliser les mots de passe MS encryptes
# comme ils peuvent etres avec MS RAS sur Windows NT.
#+papcrypt
     _________________________________________________________________

13.1 Utiliser MSCHAP

   Microsoft Windows NT RAS peut être configuré pour utiliser une
   variation particulière de CHAP (Challenge/Handshake Authentication
   Protocol). Dans l'archive des sources de PPP, vous devriez trouver un
   fichier appelé README.MSCHAP80 qui parle de cela.

   Vous pouvez déterminer si le serveur demande une authentification
   utilisant ce protocole en activant le deboguage dans pppd. Si le
   serveur demande une authentification MS CHAP, vous devriez voir les
   lignes
     _________________________________________________________________

rcvd [LCP ConfReq id=0x2 <asyncmap 0x0> <auth chap 80> <magic 0x46a3>]
     _________________________________________________________________

   L'information critique ici est _auth chap 80_.

   Pour utiliser MS CHAP, vous devez recompiler pppd. Veuillez consulter
   les instructions dans le fichier README.MSCHAP80 des sources de PPP
   pour obtenir les instructions sur la façon de compiler en utilisant
   cette variante.

   Vous devez remarquer que le code présent supporte uniquement des
   clients Linux PPP connectés sur un serveur MS Windows NT. Mais NE
   supporte PAS la configuration d'un serveur PPP Linux pour utiliser
   l'authentification MSCHAP80 pour les clients.

13.2 Le fichier de secrets de PAP/CHAP

   Si vous utilisez l'authentification PAP ou CHAP, alors vous devez
   créer les fichiers . Ce sont
     _________________________________________________________________

/etc/ppp/pap-secrets
/etc/ppp/chap-secrets
     _________________________________________________________________

   Il doivent être possédés par _root_, le groupe _root_ et avoir les
   permissions 740 pour la sécurité.

   Le premier point à remarquer au sujet de PAP et CHAP est qu'ils sont
   conçus pour authentifier _les ordinateurs_ mais pas _les utilisateurs_

   "Humm? Qu'est ce que ça change ? " Me demandez vous.

   Hé bien, une fois que l'ordinateur a établi une connexion PPP avec le
   serveur, _n'importe quel_ utilisateur de votre système peut utiliser
   cette connexion - pas seulement vous. C'est pourquoi vous pouvez
   configurer un réseau à large domaine en reliant deux réseaux locaux
   avec PPP.

   PAP peut (et CHAP _DOIT_) demander une authentification
   _bidirectionnelle_ - c'est un nom et un code secret qui est nécessaire
   pour chaque ordinateur avec lequel il est impliqué. Cependant, ce
   n'est pas la façon dont tous les serveurs PPP fonctionnent pour offrir
   l'authentification PAP des appels PPP.

   Il a été dit que votre FAI vous donnerait certainement un nom
   utilisateur et un mot de passe pour vous permettre de vous connecter
   sur son système et ensuite sur Internet. Votre FAI se fiche de
   connaître le nom de votre ordinateur, vous devrez donc utiliser votre
   nom utilisateur chez votre FAI comme nom pour votre machine.

   Cela est possible avec l'option name username de pppd. Donc, si vous
   utilisez le nom donné par votre FAI, ajoutez la ligne
     _________________________________________________________________

name votre_utilisateur nom_chez_votre_FAI
     _________________________________________________________________

   dans votre fichier /etc/ppp/options.

   Techniquement, vous devrez utiliser user votre_utilisateur
   nom_chez_votre_FAI pour PAP, mais pppd est suffisamment intelligent
   pour interpréter l'option name comme user si nécessaire pour utiliser
   PAP. L'avantage d'utiliser l'option name est qu'elle est également
   valide pour CHAP.

   Puisque PAP permet d'authentifier les _ordinateurs_, techniquement,
   vous devez aussi spécifier un nom d'ordinateur distant. Toutefois,
   comme de nombreuses personnes ont plus d'un seul FAI, vous pouvez
   utiliser un caractère générique (*) pour le nom d'ordinateur distant
   dans le fichier de secrets.

   Il est aussi intéressant de remarquer que de nombreux FAI utilise des
   banques de modems multiples connectés sur différents serveurs de
   terminaux - tous ont un nom différent, mais sont accessibles avec un
   seul numéro d'appel. Il peut alors être difficile dans certaines
   circonstances de savoir à l'avance quel est le nom de l'ordinateur
   distant, puisque cela dépendra du serveur de terminal sur lequel vous
   vous connecterez !

13.3 Le fichier de secrets de PAP

   Le fichier /etc/ppp/pap-secrets ressemble à
     _________________________________________________________________

# Authentication Secrete avec PAP
# client        serveur       secret     adresses_IP_locale_acceptable
     _________________________________________________________________

   Les quatre champs sont séparés par des espaces et le dernier peut être
   omis (c'est l'adresse dynamique ou sans doute statique de votre FAI).

   Supposons que votre FAI vous ait donné un nom utilisateur fred et un
   mot de passe flintstone vous aurez l'option name fred dans
   /etc/ppp/options[.ttySx] et vous configurerez votre
   /etc/ppp/pap-secrets comme suit
     _________________________________________________________________

# Authentication Secrete avec PAP
# client        serveur       secret     adresses_IP_locale_acceptable
fred            *       flintstone
     _________________________________________________________________

   Cela signifie que pour une machine locale fred (pppd lui impose de
   s'appeler comme cela même si ça n'est pas son nom de machine réel) et
   pour _n'importe quel_ serveur, utiliser le mot de passe (secret)
   "flintstone".

   Remarquez que vous ne devez pas spécifier d'adresse IP locale, à moins
   que vous ne deviez FORCER une adresse locale statique particulière.
   Même si vous essayez cette option, il y a peu de chances qu'elle
   marche puisque la plupart des serveurs PPP (pour des raisons de
   sécurité) ne permettent pas au système distant de configurer l'adresse
   IP qu'ils reçoivent.

13.4 Le fichier de secrets de CHAP

   Cette méthode nécessite une méthode authentification mutuelle - c'est
   à dire que vous devez permettre à votre machine d'authentifier le
   serveur distant _ET_ le serveur distant d'authentifier votre machine.

   Donc, si votre machine s'appelle fred et que le serveur distant
   s'appelle barney il faut définir sur fred name fred remotename barney
   et sur la machine distante name barney remotename fred dans les
   fichiers /etc/ppp/options.ttySx respectifs.

   Le fichier /etc/chap-secrets de fred ressemblera à
     _________________________________________________________________

# Authentication Secrete avec CHAP
# client        serveur       secret     adresses_IP_locale_acceptable
fred            barney      flintstone
barney          fred        wilma
     _________________________________________________________________

   et pour barney
     _________________________________________________________________

# Authentication Secrete avec CHAP
# client        serveur       secret     adresses_IP_locale_acceptable
barney          fred    flintstone
fred            barney  wilma
     _________________________________________________________________

   Remarquez en particulier que les deux machines doivent avoir des
   entrées pour une authentification bidirectionnelle. Cela permet à la
   machine locale d'authentifier elle-même la machine distante _ET_ la
   machine distante d'authentifier elle-même la machine locale.

13.5 Supporter plusieurs connexions authentifiées avec PAP

   Certains utilisateurs ont plus d'un serveur sur lesquels ils se
   connectent en utilisant PAP. A partir du moment où votre nom
   utilisateur est différent sur chacune des machines sur lesquelles vous
   vous connectez, il n'y a pas de problème.

   Mais, nombreux sont les utilisateurs qui ont le même nom utilisateur
   sur deux (ou plus, voire même tous les) systèmes où ils se connectent.
   Le problème revient donc à choisir la bonne ligne du fichier
   /etc/ppp/pap-secrets.

   Comme vous pouvez le supposer, PPP fournit un mécanisme pour régler
   cela. PPP permet de définir un << pseudonyme >> pour le serveur
   distant final de la connexion en utilisant l'option _remotename_ de
   pppd.

   Supposons que vous vous connectiez sur deux serveurs PPP utilisant le
   même nom utilisateur fred. Vous configurerez votre
   /etc/ppp/pap-secrets avec
     _________________________________________________________________

fred    pppserveur1      barney
fred    pppserveur2      wilma
     _________________________________________________________________

   Maintenant, pour se connecter sur pppserveur1 vous utiliserez name
   fred remotename pppserver1 dans votre ppp-options et pour pppserveur2
   name fred remotename pppserver2.

   Puisque vous pouvez sélectionner le fichier d'options à utiliser avec
   pppd en utilisant l'option file filename, vous pouvez définir un
   script pour se connecter sur chacun de vos serveurs PPP, qui choisira
   le fichier d'options correct et mettra la bonne option remotename.

14. Configurer une connexion PPP à la main

   Maintenant que vous avez créé les fichiers /etc/ppp/options et
   /etc/resolv.conf (et si besoin le fichier /etc/ppp/pap/chap-secrets),
   vous pouvez tester les paramètres en établissant une connexion PPP à
   la main. (Une fois que la connexion manuelle marchera, nous
   automatiserons le processus).

   Pour ce faire, votre programme de communication doit pouvoir être
   quitté sans réinitialiser le modem. Minicom peut le faire avec Alt-Q
   (ou dans les versions plus ancienne de minicom CTRL-A Q)

   Vérifiez que vous êtes _root_.

   Lancez le programme de communication (minicom par exemple), appelez le
   serveur PPP et connectez-vous comme d'habitude. Si vous avez besoin
   d'envoyer une commande pour démarrer PPP sur le serveur, faites-le.
   Vous devriez maintenant voir les messages que vous aviez déjà vus.

   Si vous utilisez PAP ou CHAP, se connecter simplement sur le système
   distant devrait démarrer PPP et vous devriez voir des caractères
   s'afficher sans toutefois se connecter (même si ça peut ne pas marcher
   sur certains serveurs - essayez alors d'appuyer sur _Entrée_ et les
   caractères devraient s'afficher).

   Maintenant quittez le programme de communication _sans initialiser le
   modem_ (ALT-Q ou CTRL-A Q dans minicom) et au message d'accueil de
   Linux (étant _root_) tapez
     _________________________________________________________________

pppd -d -detach /dev/ttySx 38400 &
     _________________________________________________________________

   L'option -d active le déboguage - la conversation de démarrage de la
   connexion ppp sera retranscrite dans votre journal système - ce qui
   est très utile si des problèmes apparaissent.

   Les lumières de votre modem devraient alors clignoter puisque la
   connexion PPP est établie. Cela peut prendre un peu de temps avant que
   la connexion soit terminée.

   A ce niveau, vous pouver afficher l'interface PPP en tapant la
   commande :
     _________________________________________________________________

ifconfig
     _________________________________________________________________

   En plus des éventuels périphériques loopback et Ethernet, vous devriez
   avoir quelque chose qui ressemble à :
     _________________________________________________________________

ppp0     Link encap:Point-Point Protocol
         inet addr:10.144.153.104  P-t-P:10.144.153.51 Mask:255.255.255.0
         UP POINTOPOINT RUNNING  MTU:552  Metric:1
         RX packets:0 errors:0 dropped:0 overruns:0
         TX packets:0 errors:0 dropped:0 overruns:0
     _________________________________________________________________

   Où
     * inet addr:10.144.153.10 est l'adresse IP de votre connexion.
     * P-t-P:10.144.153.5 est l'adresse IP du serveur.

   (Naturellement, ifconfig ne renvoie pas ces nombres là, mais ceux qui
   sont utilisés par le serveur PPP.)

   Remarque : ifconfig indique également que votre liaison fonctionne
   correctement !

   Si vous aucun périphérique PPP n'est affiché ou quelque chose du genre
     _________________________________________________________________

ppp0     Link encap:Point-Point Protocol
         inet addr:0.0.0.0  P-t-P:0.0.0.0  Mask:0.0.0.0
         POINTOPOINT  MTU:1500  Metric:1
         RX packets:0 errors:0 dropped:0 overruns:0
         TX packets:0 errors:0 dropped:0 overruns:0
     _________________________________________________________________

   Votre liaison PPP n'est pas correcte... voir la section suivante sur
   le débuggage !

   Vous devez aussi pouvoir voir une route vers l'hôte distant (et même
   plus). Pour cela, entrez la commande
     _________________________________________________________________

route -n
     _________________________________________________________________

   Vous devriez obtenir quelque chose comme :
     _________________________________________________________________

Kernel routing table
Destination     Gateway         Genmask         Flags MSS    Window Use Iface
10.144.153.3    *               255.255.255.255 UH    1500   0        1 ppp0
127.0.0.0       *               255.0.0.0       U     3584   0       11 lo
10.0.0.0        *               255.0.0.0       U     1500   0       35 eth0
default         10.144.153.3    *               UG    1500   0        5 ppp0
     _________________________________________________________________

   Ce qui est important ici, c'est d'avoir DEUX entrées pointant vers
   votre interface ppp.

   La première est une route d'hôte (indiqué par le drapeau H) et qui
   permet de voir l'hôte sur lequel vous êtes connecté - mais pas plus.

   La seconde est la route par défaut (établie en donnant à pppd l'option
   defaultroute). C'est cette route qui indique à votre PC Linux
   d'envoyer tous les paquets qui ne sont pas destinés à vos interfaces
   Ethernet - vers lesquelles vous avez des routes réseau spécifiques -
   au serveur PPP lui-même. Le serveur PPP est alors responsable de
   router vos paquets vers Internet et de vous renvoyer les paquets chez
   vous.

   Si vous ne voyez pas une table de routage avec deux entrées, quelque
   chose ne marche pas. En particulier si votre syslog contient des
   messages indiquant que pppd ne remplace pas la route par défaut, vous
   devez avoir une route par défaut qui pointe sur votre interface
   Ethernet - qui _DOIT_ être remplacée par une route réseau spécifique :
   _VOUS NE POUVEZ AVOIR QU'UNE SEULE ROUTE PAR DEFAUT !!!_

   Vous devez explorer vos fichiers d'initialisation de votre système
   pour trouver où est configuré votre route par défaut (elle doit
   utiliser la commande route add default...). Changer cette commande par
   quelque chose du genre route add net ....

   Maintenant testez la liaison en 'pingant' le serveur à l'adresse IP
   affiché par ifconfig, comme suit :
     _________________________________________________________________

ping 10.144.153.51
     _________________________________________________________________

   Vous devriez obtenir
     _________________________________________________________________

PING 10.144.153.51 (10.144.153.51): 56 data bytes
64 bytes from 10.144.153.51: icmp_seq=0 ttl=255 time=328.3 ms
64 bytes from 10.144.153.51: icmp_seq=1 ttl=255 time=190.5 ms
64 bytes from 10.144.153.51: icmp_seq=2 ttl=255 time=187.5 ms
64 bytes from 10.144.153.51: icmp_seq=3 ttl=255 time=170.7 ms
     _________________________________________________________________

   Ce listing doit continuer sans jamais s'arrêter - pour le stopper,
   taper CTRL C, vous recevrez alors des informations complémentaires :
     _________________________________________________________________

--- 10.144.153.51 ping statistics ---
4 packets transmitted, 4 packets received, 0% packet loss
round-trip min/avg/max = 170.7/219.2/328.3 ms
     _________________________________________________________________

   Jusqu'ici tout va bien, jusqu'ici tout va bien.

   Maintenant, essayez de pinger un nom d'hôte (pas le nom du serveur PPP
   lui-même) mais un hôte d'un autre site dont vous SAVEZ qu'il y a de
   très fortes chances qu'il marche...). Par exemple
     _________________________________________________________________

ping sunsite.unc.edu
     _________________________________________________________________

   _ou lip6.fr_

   Dans ce cas, il va y avoir une petite pause le temps que Linux
   obtienne l'adresse IP du nom de hôte que vous avez 'pingé' par le DNS
   que vous avez spécifié dans le /etc/resolv.conf - ne vous inquiétez
   pas (les lumières de votre modem devraient clignoter). Rapidement,
   vous devriez avoir l'affichage suivant
     _________________________________________________________________

 PING sunsite.unc.edu (152.2.254.81): 56 data bytes
64 bytes from 152.2.254.81: icmp_seq=0 ttl=254 time=190.1 ms
64 bytes from 152.2.254.81: icmp_seq=1 ttl=254 time=180.6 ms
64 bytes from 152.2.254.81: icmp_seq=2 ttl=254 time=169.8 ms
64 bytes from 152.2.254.81: icmp_seq=3 ttl=254 time=170.6 ms
64 bytes from 152.2.254.81: icmp_seq=4 ttl=254 time=170.6 ms
     _________________________________________________________________

   Là encore, arrêtez le en tapant CTRL C pour obtenir les
   statistiques...
     _________________________________________________________________

--- sunsite.unc.edu ping statistics ---
5 packets transmitted, 5 packets received, 0% packet loss
round-trip min/avg/max = 169.8/176.3/190.1 ms
     _________________________________________________________________

   Si vous n'avez pas de réponse, essayer de pinger l'adresse de votre
   serveur DNS de votre FAI. Si vous n'avez pas de résultat, alors il
   doit y avoir un problème avec votre /etc/resolv.conf.

   Si ça ne fonctionne pas, vous devez avoir un problème de routage, ou
   votre FAI a un problème à vous renvoyer les paquets. Vérifiez les
   tables de routages présentées plus haut et si tout est OK, contacter
   votre FAI. Si cela se trouve après votre FAI, alors le problème est de
   votre coté.

   Si tout marche correctement, fermez la connexion en tapant
     _________________________________________________________________

ppp-off
     _________________________________________________________________

   Après une courte pause, le modem devrait raccrocher.

   Si ça ne marche pas, soit vous éteignez votre modem, soit vous lancez
   votre programme de communication et vous interrompez votre modem avec
   +++ puis vous raccrochez avec ATH0 quand vous recevez le message OK de
   votre modem.

   Vous devez également effacer le fichier créé par pppd
     _________________________________________________________________

rm -f /var/lock/LCK..ttySx
     _________________________________________________________________

15. Automatiser votre connexion - Créer les scripts de connexion

   Même si vous pouvez continuer à vous connecter à la main comme montré
   ci-dessus il est plus sympa de faire quelques scripts pour automatiser
   tout ça.

   Quelques scripts vont automatiser la connexion et le lancement de PPP,
   vous n'aurez alors plus qu'à envoyer une seule commande (en étant
   _root_ ou membre du groupe PPP) pour lancer votre connexion.

15.1 Scripts de connexion pour l'authentification nom utilisateur/mot de passe

   Si votre FAI n'a pas besoin d'utiliser PAP/CHAP, ces scripts sont
   faits pour vous !

   Si le paquetage ppp est correctement installé, vous devez avoir deux
   fichiers d'exemple. Pour PPP 2.1.2 il sont dans /usr/sbin et pour PPP
   2.2 il sont dans /etc/ppp/scripts. Ils s'appellent

   pour PPP-2.1.2

ppp-on
ppp-off

   et pour PPP 2.2

ppp-off
ppp-on
ppp-on-dialer

   Maintenant, si vous utilisez PPP 2.1.2, je vous presse fermement de
   détruire ces fichiers d'exemple. Il y a pleins de problèmes potentiels
   avec ceux-ci - et ne me dites pas qu'ils marchent correctement - je
   les ai également utilisé pendant des années (et les recommandait même
   dans la première version de ce HOWTO) !

   Pour les utilisateurs de PPP 2.1.2, voici de BIEN MEILLEURS modèles,
   pris dans la distribution 2.2 de PPP. Je vous conseille de les copier
   et d'utiliser ces scripts à la place des anciens de PPP-2.1.2.

15.2 Le script ppp-on

   C'est le premier des DEUX scripts qui lance la connexion.
     _________________________________________________________________

#!/bin/sh
#
# Script pour initialiser une connexion PPP. C'est la premiere partie de deux
# scripts. Ce ne sont pas des scripts securises, puisque les codes sont
# visibles avec la commande 'ps'. Cependant ils sont simples.
#
# Ce sont des parametres a changer selon les besoins
TELEPHONE=555-1212    # Le numero de telephone de la connexion
ACCOUNT=george        # Le nom du compte (comme dans 'George Burns')
PASSWORD=gracie       # Le mot de passe du compte (et 'Gracie Allen')
LOCAL_IP=0.0.0.0      # L'adresse IP locale si elle est connue Dynamic = 0.0.0.
0
REMOTE_IP=0.0.0.0     # Adresse IP distante. Normally 0.0.0.0
NETMASK=255.255.255.0 # Le masque reseau si besoin
#
# Les exporter pour qu'ils soit disponible avec 'ppp-on-dialer'
export TELEPHONE ACCOUNT PASSWORD
#
# C'est l'emplacement du script qui compose le numero et se connecte.
# Utilisez les noms de fichiers absolus, car la variable $PATH n'est pas
# utilisee avec l'option connect. (Faire ca en etant 'root' entraine un
# trou de securite.)
#
DIALER_SCRIPT=/etc/ppp/ppp-on-dialer
#
# Commencer la connexion
#
#
exec /usr/sbin/pppd debug /dev/ttySx 38400 \
        $LOCAL_IP:$REMOTE_IP \
        connect $DIALER_SCRIPT
     _________________________________________________________________

   Voici le script ppp-on-dialer :
     _________________________________________________________________

#!/bin/sh
#
# C'est la deuxieme partie du script ppp-on. Il contient le protocole de
# connexion de la connexion desiree.
#
/usr/sbin/chat -v                                                 \
        TIMEOUT         3                               \
        ABORT           '\nBUSY\r'                      \
        ABORT           '\nNO ANSWER\r'                 \
        ABORT           '\nRINGING\r\n\r\nRINGING\r'    \
        ''              \rAT                            \
        'OK-+++\c-OK'   ATH0                            \
        TIMEOUT         30                              \
        OK              ATDT$TELEPHONE                  \
        CONNECT         ''                              \
        ogin:--ogin:    $ACCOUNT                        \
        assword:        $PASSWORD
     _________________________________________________________________

   Avec PPP-2.2, le script ppp-off ressemble à :
     _________________________________________________________________

#!/bin/sh
######################################################################
#
# Determine le peripherique a terminer.
#
if [ "$1" = "" ]; then
        DEVICE=ppp0
else
        DEVICE=$1
fi

######################################################################
#
# Si le fichier pid ppp0 est present alors le programme est lance. Le stopper.
if [ -r /var/run/$DEVICE.pid ]; then
        kill -INT `cat /var/run/$DEVICE.pid`
#
# Si le kill ne marche pas, alors il n'y a pas de processus lance pour ce pid.
# Cela peut signifier que le fichier de lock a ete laisse. Vous souhaitez
# peut-etre detruire le fichier de lock en meme temps.
        if [ ! "$?" = "0" ]; then
                rm -f /var/run/$DEVICE.pid
                echo "ERROR: Removed stale pid file"
                exit 1
        fi
#
# Succes. pppd a enlever tout ce qu'il avait cree.
        echo "PPP link to $DEVICE terminated."
        exit 0
fi
#
# Le processus ppp ne marche pas pour ppp0
echo "ERROR: PPP link is not active on $DEVICE"
exit 1
     _________________________________________________________________

15.3 Editer les scripts de démarrage de PPP fournis

   Puisque les nouveaux scripts sont en deux parties, nous allons les
   éditer chacun leur tour.

  Le script ppp-on

   Vous devez éditer ces fichiers pour contenir VOTRE nom utilisateur de
   votre FAI, VOTRE mot de passe de votre FAI, et le numéro de téléphone
   de votre FAI.

   Chacune des lignes ressemblant à TELEPHONE= définissent une variable
   du shell contenant les informations à droite du '=' (mise à part les
   commentaires évidemment). Éditer donc toutes les lignes de ce fichier
   pour qu'il corresponde a votre FAI et votre connexion.

   De plus, si vous configurez l'adresse IP (si vous avez besoin) dans le
   fichier /etc/ppp/options, DETRUISEZ les lignes mentionnant
     _________________________________________________________________

$LOCAL_IP:$REMOTE_IP \
     _________________________________________________________________

   Assurez-vous également que la variable shell DIALER_SCRIPT pointe sur
   le chemin complet du script d'appel qui sera réellement utilisé.
   Ainsi, si vous déplacez ou renommez ce script, assurez-vous que vous
   modifier correctement cette ligne dans le script ppp-on !

  Le script ppp-on-dialer

   C'est le deuxième des scripts qui lance votre liaison PPP.

   Remarque : un script chat est normalement sur une ligne complète. Les
   backslashs sont utilisés pour permettre à la ligne de se répartir sur
   plusieurs lignes physiques (pour une lisibilité plus humaine) et ne
   font pas partie du script lui-même.

   Cependant, il est très utile de le regarder en détail, comme cela nous
   comprenons ce qu'il est réellement supposé faire !

15.4 Ce que script Chat signifie...

   Un script chat est une séquence de paires de "chaînes d'attentes" et
   de "chaînes d'envoi ". En particulier, remarquez que nous attendons
   _TOUJOURS_ quelque chose avant d'envoyer quoi que ce soit.

   Si nous envoyons quelque chose _SANS_ avoir rien reçu avant, nous
   devons attendre une chaîne vide avant (indiquée par un "") Et de la
   même manière attendre quelque chose sans avoir rien envoyé ! Ainsi, si
   les chaîne consistent en quelques mots, (c.-à-d. NO CARRIER), vous
   devez entourez les chaînes par des quotes pour qu'elles soient vues
   comme une seule entité par chat.

   La ligne chat de notre modèle est :
     _________________________________________________________________

exec /usr/sbin/chat -v
     _________________________________________________________________

   Invoque chat, le -v indique à chat de mettre toutes ses entrée/sorties
   dans le journal système (généralement /var/log/messages). Une fois que
   votre script chat marchera correctement, éditez cette ligne et enlevez
   le -v pour économiser des messages inutiles dans votre syslog.
     _________________________________________________________________

TIMEOUT         3
     _________________________________________________________________

   Ça définit un temps d'attente de trois secondes avant la réception
   d'une entrée attendue. Vous devrez l'augmenter à 5 ou 10 secondes si
   vous utilisez un modem extrêmement lent !
     _________________________________________________________________

ABORT           '\nBUSY\r'
     _________________________________________________________________

   Si la chaîne BUSY est reçue, abandonner l'opération.

   M
     _________________________________________________________________

ABORT           '\nNO ANSWER\r'
     _________________________________________________________________

   Si la chaîne NO ANSWER est reçue, abandonner l'opération.
     _________________________________________________________________

ABORT           '\nRINGING\r\n\r\nRINGING\r'
     _________________________________________________________________

   Si la chaîne RINGING est reçue de manière répétée, abandonner
   l'opération. C'est parce que quelqu'un vous appelle !
     _________________________________________________________________

"              \rAT
     _________________________________________________________________

   Ne rien attendre du modem et envoyer la chaîne AT.
     _________________________________________________________________

OK-+++\c-OK   ATH0
     _________________________________________________________________

   C'est un petit plus compliqué car cela utilise certaines capacités de
   chat à récupérer les erreurs.

   Ça veux dire...Expect OK, si on ne l'a pas reçu (parce que le modem
   n'est pas en ligne de commande) alors envoyer +++ (la chaîne standard
   des modems compatible Hayes pour retourner en ligne de commande) et
   attendre OK. Ensuite envoyer ATH0 (la chaîne pour raccrocher). Cela
   permet au script de répondre à la situation ou votre modem avait
   laissé la ligne décrochée !
     _________________________________________________________________

TIMEOUT         30
     _________________________________________________________________

   Mettre le temps d'attente à 30 secondes pour le reste du script. Si
   vous avez des soucis avec des abandons du script chat à cause de
   timeout, augmentez cette valeur à 45 secondes ou plus.
     _________________________________________________________________

OK              ATDT$TELEPHONE
     _________________________________________________________________

   Attends un OK (la réponse du modem à la commande ATH0) et compose le
   numéro que nous voulez appeler.
     _________________________________________________________________

CONNECT         ''
     _________________________________________________________________

   Attendre CONNECT(ce que le modem nous envoie lorsque le modem distant
   décroche) et n'envoie rien en réponse.
     _________________________________________________________________

ogin:--ogin:    $ACCOUNT
     _________________________________________________________________

   Une fois encore nous avons une récupération d'erreur ici. Attendre le
   message de login (...ogin:) mais si nous ne le recevons pas au bout
   d'un certain temps, envoyer un retour chariot et attendre une nouvelle
   fois le message de login. Lorsque le message est reçu, envoyer le nom
   utilisateur (stocké dans la variable shell $ACCOUNT).
     _________________________________________________________________

assword:        $PASSWORD
     _________________________________________________________________

   Attendre le message du mot de passe et envoyer le mot de passe (là
   aussi stocké dans une variable shell).

   Ce script chat à une capacité de récupération d'erreurs résonnable.
   Chat possède bien d'autres possibilités que celles détaillés. Pour
   plus d'informations, consulter la page de manuel de chat (man 8 chat).

  Démarrer PPP sur le serveur final

   Bien que le script ppp-on-dialer soit parfait pour les serveurs qui
   lancent automatiquement pppd sur le serveur final une fois que vous
   êtes connectés, certains serveurs nécessitent que vous lanciez PPP
   explicitement sur le serveur.

   Si vous avez besoin d'envoyer une commande de lancement de PPP sur le
   serveur, vous DEVEZ éditer le script ppp-on-dialer.

   A la fin du script (après la ligne password) ajouter une paire
   _attente envoi_ en plus - elle cherchera un message de login (une suite
   de caractères qui ont une signification particulière dans le shell
   Bourne - comme $ et [ ou ] (les crochets ouverts et fermés).

   Une fois que chat à obtenu le prompt du shell, chat doit envoyer la
   commande de démarrage de ppp nécessaire sur le serveur PPP de votre
   FAI.

   Pour ma part, mon serveur PPP utilise un prompt Bash standard
     _________________________________________________________________

[hartr@kepler hartr]$
     _________________________________________________________________

   et nécessite que je tapes
     _________________________________________________________________

ppp
     _________________________________________________________________

   pour lancer ppp sur le serveur.

   Une idée judicieuse peut être d'ajouter un peu de récupération
   d'erreur, dans mon cas j'utilise
     _________________________________________________________________

        hartr--hartr    ppp
     _________________________________________________________________

   Cela signifie que si je ne reçois pas le prompt dans le temps imparti,
   j'envoie un retour chariot et je recherche le prompt une nouvelle
   fois.

   Une fois que le message est reçu, j'envoie la chaîne ppp.

   Remarque : n'oubliez pas d'ajouter un \ à la fin de la ligne
   précédente pour que chat pense que le script de connexion de chat est
   toujours sur une seule ligne !

   Malheureusement, certains serveurs génèrent un nombre de messages très
   variable ! Vous aurez peut-être besoin de vous connecter plusieurs
   fois avec minicom pour comprendre comment ça marche et récupérer une
   chaîne "d'attente" stable.

15.5 Un script chat pour les connections authentifiées avec PAP/CHAP

   Si votre FAI utilise PAP/CHAP, alors votre script chat est bien plus
   simple. Tout ce que votre script chat doit faire est de composer le
   numéro, attendre la connexion et ensuite laisser pppd s'occuper du
   processus de connexion !
     _________________________________________________________________

#!/bin/sh
#
# C'est la deuxieme partie du script ppp-on. Il contient le protocole de
# connexion de la connexion desiree.
#
exec /usr/sbin/chat -v                                  \
        TIMEOUT         3                               \
        ABORT           '\nBUSY\r'                      \
        ABORT           '\nNO ANSWER\r'                 \
        ABORT           '\nRINGING\r\n\r\nRINGING\r'    \
        ''              \rAT                            \
        'OK-+++\c-OK'   ATH0                            \
        TIMEOUT         30                              \
        OK              ATDT$TELEPHONE                  \
        CONNECT         ''                              \
     _________________________________________________________________

15.6 Les options debug et file option_file de pppd

   Comme nous l'avons déjà vu, vous pouvez activer les informations de
   débuggage avec l'option -d de pppd. L'option 'debug' est équivalente à
   celle-ci.

   Puisque vous établissez la connexion avec un nouveau script, laissez
   pour le moment les informations de débuggage. (Attention : si votre
   espace disque est réduit, les échanges de connexion de pppd peuvent
   rapidement augmenter votre fichier syslog et vous amener des problèmes
   - mais pour aller jusque là, il faut que vous essayez et vous échouiez
   vos connexions un certain temps).

   Une fois que tout marche correctement, vous pouvez alors enlever cette
   option.

   Si vous avez appelé votre fichier d'options de ppp autrement que
   /etc/ppp/options ou /etc/ppp/options.ttySx, spécifiez le nom du
   fichier avec l'option file de pppd :
     _________________________________________________________________

exec /usr/sbin/pppd debug file options.myserver /dev/ttyS0 38400 \
     _________________________________________________________________

16. Testez votre script de connexion

   Ouvrez un nouveau Xterm _root_ (si vous êtes sous X) ou ouvrez une
   nouvelle console virtuelle et connectez vous comme _root_.

   Dans cette nouvelle session, tapez la commande

tail -f /var/log/messages

   (ou l'endroit exact ou se trouve le fichier log).

   Dans la première fenêtre (ou console virtuelle), tapez la commande

ppp-on &

   (ou le nom que vous avez donné à la nouvelle version de votre
   /usr/sbin/ppp- on). Si vous ne mettez pas le script en tâche de fond
   en spécifiant & en fin de commande, vous ne récupérerez pas le prompt
   de votre terminal avant que ppp se termine (ou que la liaison se
   termine).

   Maintenant revenez dans la fenêtre ou vous affichez votre journal
   système.

   L'affichage devrait ressembler à ce qui suit (si vous avez spécifié
   l'option -vi a chat et -d à pppd )....c'est le déroulement du script
   chat et des réponses envoyées dans le fichier journal système suivi
   des informations de démarrage de pppd :
     _________________________________________________________________

Oct 21 16:09:58 hwin chat[19868]: abort on (NO CARRIER)
Oct 21 16:09:59 hwin chat[19868]: abort on (BUSY)
Oct 21 16:09:59 hwin chat[19868]: send (ATZ^M)
Oct 21 16:09:59 hwin chat[19868]: expect (OK)
Oct 21 16:10:00 hwin chat[19868]: ATZ^M^M
Oct 21 16:10:00 hwin chat[19868]: OK -- got it
Oct 21 16:10:00 hwin chat[19868]: send (ATDT722298^M)
Oct 21 16:10:00 hwin chat[19868]: expect (CONNECT)
Oct 21 16:10:00 hwin chat[19868]: ^M
Oct 21 16:10:22 hwin chat[19868]: ATDT722298^M^M
Oct 21 16:10:22 hwin chat[19868]: CONNECT -- got it
Oct 21 16:10:22 hwin chat[19868]: send (^M)
Oct 21 16:10:22 hwin chat[19868]: expect (ogin:)
Oct 21 16:10:23 hwin chat[19868]: kepler login: -- got it
Oct 21 16:10:23 hwin chat[19868]: send (hartr^M)
Oct 21 16:10:23 hwin chat[19868]: expect (ssword:)
Oct 21 16:10:23 hwin chat[19868]:  hartr^M
Oct 21 16:10:23 hwin chat[19868]: Password: -- got it
Oct 21 16:10:23 hwin chat[19868]: send (??????^M)
Oct 21 16:10:23 hwin chat[19868]: expect (hartr)
Oct 21 16:10:24 hwin chat[19868]: [hartr -- got it
Oct 21 16:10:24 hwin chat[19868]: send (ppp^M)
Oct 21 16:10:27 hwin pppd[19872]: pppd 2.1.2 started by root, uid 0
Oct 21 16:10:27 hwin pppd[19873]: Using interface ppp0
Oct 21 16:10:27 hwin pppd[19873]: Connect: ppp0 <--> /dev/cua1
Oct 21 16:10:27 hwin pppd[19873]: fsm_sdata(LCP): Sent code 1, id 1.
Oct 21 16:10:27 hwin pppd[19873]: LCP: sending Configure-Request, id 1
Oct 21 16:10:27 hwin pppd[19873]: fsm_rconfreq(LCP): Rcvd id 1.
Oct 21 16:10:27 hwin pppd[19873]: lcp_reqci: rcvd MRU
Oct 21 16:10:27 hwin pppd[19873]: (1500)
Oct 21 16:10:27 hwin pppd[19873]:  (ACK)
Oct 21 16:10:27 hwin pppd[19873]: lcp_reqci: rcvd ASYNCMAP
Oct 21 16:10:27 hwin pppd[19873]: (0)
Oct 21 16:10:27 hwin pppd[19873]:  (ACK)
Oct 21 16:10:27 hwin pppd[19873]: lcp_reqci: rcvd MAGICNUMBER
Oct 21 16:10:27 hwin pppd[19873]: (a098b898)
Oct 21 16:10:27 hwin pppd[19873]:  (ACK)
Oct 21 16:10:27 hwin pppd[19873]: lcp_reqci: rcvd PCOMPRESSION
Oct 21 16:10:27 hwin pppd[19873]:  (ACK)
Oct 21 16:10:27 hwin pppd[19873]: lcp_reqci: rcvd ACCOMPRESSION
Oct 21 16:10:27 hwin pppd[19873]:  (ACK)
Oct 21 16:10:27 hwin pppd[19873]: lcp_reqci: returning CONFACK.
Oct 21 16:10:27 hwin pppd[19873]: fsm_sdata(LCP): Sent code 2, id 1.
Oct 21 16:10:27 hwin pppd[19873]: fsm_rconfack(LCP): Rcvd id 1.
Oct 21 16:10:27 hwin pppd[19873]: fsm_sdata(IPCP): Sent code 1, id 1.
Oct 21 16:10:27 hwin pppd[19873]: IPCP: sending Configure-Request, id 1
Oct 21 16:10:27 hwin pppd[19873]: fsm_rconfreq(IPCP): Rcvd id 1.
Oct 21 16:10:27 hwin pppd[19873]: ipcp: received ADDR
Oct 21 16:10:27 hwin pppd[19873]: (10.144.153.51)
Oct 21 16:10:27 hwin pppd[19873]:  (ACK)
Oct 21 16:10:27 hwin pppd[19873]: ipcp: received COMPRESSTYPE
Oct 21 16:10:27 hwin pppd[19873]: (45)
Oct 21 16:10:27 hwin pppd[19873]:  (ACK)
Oct 21 16:10:27 hwin pppd[19873]: ipcp: returning Configure-ACK
Oct 21 16:10:28 hwin pppd[19873]: fsm_sdata(IPCP): Sent code 2, id 1.
Oct 21 16:10:30 hwin pppd[19873]: fsm_sdata(IPCP): Sent code 1, id 1.
Oct 21 16:10:30 hwin pppd[19873]: IPCP: sending Configure-Request, id 1
Oct 21 16:10:30 hwin pppd[19873]: fsm_rconfreq(IPCP): Rcvd id 255.
Oct 21 16:10:31 hwin pppd[19873]: ipcp: received ADDR
Oct 21 16:10:31 hwin pppd[19873]: (10.144.153.51)
Oct 21 16:10:31 hwin pppd[19873]:  (ACK)
Oct 21 16:10:31 hwin pppd[19873]: ipcp: received COMPRESSTYPE
Oct 21 16:10:31 hwin pppd[19873]: (45)
Oct 21 16:10:31 hwin pppd[19873]:  (ACK)
Oct 21 16:10:31 hwin pppd[19873]: ipcp: returning Configure-ACK
Oct 21 16:10:31 hwin pppd[19873]: fsm_sdata(IPCP): Sent code 2, id 255.
Oct 21 16:10:31 hwin pppd[19873]: fsm_rconfack(IPCP): Rcvd id 1.
Oct 21 16:10:31 hwin pppd[19873]: ipcp: up
Oct 21 16:10:31 hwin pppd[19873]: local  IP address 10.144.153.104
Oct 21 16:10:31 hwin pppd[19873]: remote IP address 10.144.153.51
     _________________________________________________________________

   (Remarque - j'utilise les adresses IP STATIQUES - ma machine l'envoie
   au serveur PPP - vous ne verrez pas la même chose si vous utilisez des
   adresses IP DYNAMIQUES.) Ainsi, le server nécessite une commande
   spécifique pour démarrer ppp à la fin.

   Ca semble OK - alors testez comme avant avec des ping des adresses IP
   et des noms des hôtes.

   Lancer votre navigateur web ou n'importe quoi d'autre et allez surfer
   - vous êtes connecté !

17. Terminer une connexion PPP

   Quand vous en avez terminé avec la liaison PPP, utilisez la commande
   standard ppp-off pour la terminer (rappel - vous devez être _root_ ou
   membre du groupe PPP ! ).

   Dans votre fichier journal de votre système, il devrait y avoir
   quelque chose ressemblant à :
     _________________________________________________________________

Oct 21 16:10:45 hwin pppd[19873]: Interrupt received: terminating link
Oct 21 16:10:45 hwin pppd[19873]: ipcp: down
Oct 21 16:10:45 hwin pppd[19873]: default route ioctl(SIOCDELRT): Bad address
Oct 21 16:10:45 hwin pppd[19873]: fsm_sdata(LCP): Sent code 5, id 2.
Oct 21 16:10:46 hwin pppd[19873]: fsm_rtermack(LCP).
Oct 21 16:10:46 hwin pppd[19873]: Connection terminated.
Oct 21 16:10:46 hwin pppd[19873]: Exit.
     _________________________________________________________________

   Ne pas s'inquiéter du SIOCDELRT - c'est juste pppd qui indique qu'il
   se termine, il n'y a pas à s'en inquiéter.

18. Résoudre les problèmes

   Il y a de nombreuses raisons pour que votre liaison ne fonctionne pas
   - chat n'a pas réussi à aller jusqu'au bout, vous avez une mauvaise
   ligne, etc. Regardez votre syslog pour avoir des indications.

18.1 J'ai compilé le support PPP dans le noyau, mais...

   Un problème relativement courant est que les gens compilent le support
   PPP dans leur noyau et après, lorsqu'ils essayent de lancer pppd, le
   noyau répond qu'il ne supporte pas ppp ! Un grand nombre de raisons
   peuvent en être la cause.

  Bootez-vous avec le bon noyau ?

   Même si vous _avez_ recomplié votre support de ppp dans le noyau, vous
   ne bootez pas sur le nouveau noyau. Cela peut arriver si vous n'avez
   pas mis à jour /etc/lilo.conf et relancé lilo.

   Une bonne façon de vérifier le noyau est d'envoyer la commande uname
   -a, qui affiche la ligne ressemblant à
     _________________________________________________________________

Linux archenland 2.0.28 #2 Thu Feb 13 12:31:37 EST 1997 i586
     _________________________________________________________________

   Cela donne la version du noyau et la date à laquelle il a été compilé
   - ce qui vous donnera une bonne idée de ce qui se passe.

  Avez-vous compilé le support noyau de ppp comme un module ?

   Si vous avez compilé le support de ppp comme un module, mais n'avez
   pas fait d'installation des modules, alors vous pouvez avoir cette
   erreur. Relisez le kernel-HOWTO et le fichier README de /usr/src/linux
   !

   Une autre possibilité concernant les modules est que vous supposez que
   les modules sont chargés automatiquement, alors que le daemon kerneld
   n'est pas lancé (il charge et décharge les modules au vol). Vérifiez
   le mini-HOWTO kerneld pour des informations sur la configuration de
   kerneld.

  Utilisez-vous une bonne version de PPP pour votre noyau ?

   Vous _devez_ utiliser ppp-2.2 avec les versions 2.0.x du noyau. Vous
   pouvez utiliser ppp-2.2 avec les versions 1.2.x du noyau (si vous le
   patchez) sinon vous devez utiliser ppp-2.1.2.

  Lancez vous pppd en étant root ?

   Si vous ne lancez pas pppd en étant l'utilisateur _root_ (et que pppd
   n'est pas suid vers _root_), vous pourrez recevoir ce message.

18.2 Mon modem se connecte mais PPP ne démarre jamais

   Il y a d'innombrables possibilités avec ça (regardez dans
   comp.os.linux....).

   Une erreur _EXTREMEMENT_ fréquente est que vous avez mal tapé quelque
   chose dans vos scripts. La seule chose à faire est de vérifier que
   vous avez la conversation entre votre PC Linux et le serveur rapporté
   dans le syslog /var/log/message) allez ensuite dans celui-ci _ligne
   par ligne_. Vous aurez peut-être besoin d'appeler votre serveur ppp à
   la main pour revérifier tout ça.

   Vous devez vérifier les messages de logs réels très attentivement - et
   ayez à l'esprit que les hommes on tendance à lire ce qu'ils PENSENT
   avoir tapé - et non ce qu'ils ont sous leurs yeux !

18.3 Le syslog contient "serial line is not 8 bit clean..."

   Il y a plusieurs possibilités à cela - comme des retours sur la ligne
   etc., qui peuvent être la conséquence d'une (ou plusieurs) choses.

   Pour comprendre ce qui se passe, il est nécessaire de chercher se qui
   se passe en coulisses dans pppd lui-même.

   Lorsque pppd démarre, il envoie des paquets LCP (Link Control
   Protocol) à la machine distante. Si il reçoit une réponse valide il
   passe ensuite à l'étape suivante (avec IPCP - les paquets de contrôle
   IP) et c'est seulement une fois que cette négociation est terminée que
   les trames IP réelles commencent et que vous pouvez utiliser la
   liaison PPP.

   Si il n'y a pas de serveur ppp fonctionnel à l'autre bout quand votre
   PC envoie les paquets LCP, ceux-ci sont renvoyés par le processus de
   login final. Comme ces paquets utilisent 8 bits, et sont réfléchis
   avec le 8ème bit (souvenez vous qu'ASCII est un code 7 bits). PPP s'en
   aperçoit et s'en plaint.

   Il y a plusieurs possibilité pour qu'un réflexion arrive.

  Vous n'êtes pas correctement connecté sur le serveur

   Lorsque le script chat se termine, pppd démarre sur votre PC.
   Cependant, si vous n'avez pas terminé le processus de connexion au
   serveur (comme envoyer une commande nécessaire à lancer PPP sur le
   serveur), PPP ne se lancera pas.

   Ainsi, le paquet LCP sera réfléchi et vous aurez une erreur.

   Vous devez vérifier et corriger (si nécessaire) attentivement votre
   script chat (voir plus haut).

  Vous n'avez pas lancé PPP sur le serveur

   Certains serveurs PPP nécessitent que vous entriez une commande et/ou
   un retour chariot après avoir terminé le processus de connexion et
   avant que ppp soit lancé à l'autre bout.

   Vérifiez votre script chat (voir plus haut).

   Si vous vous connectez à la main et que vous vous rendez compte que
   vous devez envoyer sur ENTREE après avoir lancé PPP, ajouter
   simplement une paire attente/envoi vide à la fin de votre script chat
   (un chaîne vide envoie en fait ENTREE).

18.4 Le processus PPP distant est long à démarrer

   Là c'est un peu délicat !

   Par défaut, votre pppd Linux est compilé pour envoyer un maximum de 10
   requêtes LCP de configuration. Si le serveur est un peu lent à
   démarrer, la totalité des 10 requêtes auront été envoyées avant que le
   serveur PPP distant n'ait eu le temps de les recevoir.

   Sur votre machine, pppd voit la réflexion des 10 requêtes (avec le
   8éme bit inversé) et s'arrête.

   Il y a deux façon de résoudre cela :

   Ajouter lcp-max-configure 30 comme option de ppp. Cela augmentera le
   nombre de packets de configuration LCP que pppd enverra avant
   d'abandonner. Pour les serveurs vraiment lents, vous devez même mettre
   plus que ça.

   Sinon, vous pouvez être un peu malin de votre côté. Vous avez
   peut-être remarqué que lorsque vous vous connectez à la main au
   serveur PPP et que vous démarrez alors PPP, le _premier_ caractère que
   ppp envoie et qui apparaît est toujours le caractère tilda (~).

   En savant cela, vous pouvez ajouter une nouvelle paire attente/envoi à
   la fin de votre script chat qui attendra un tilda et n'enverra rien.
   Cela ressemblera alors à :
     _________________________________________________________________

\~      ''
     _________________________________________________________________

   Remarque : comme le caractère tilda a une signification particulière
   pour le shell, il doit être échappé (en fait précédé par un
   backslash).

18.5 La route par défaut n'est pas configurée

   Si pppd refuse de configurer la route par défaut, c'est parce que
   (assez justement) il refuse de remplacer/supprimer une route par
   défaut existante.

   La raison habituelle lorsque cette erreur apparaît est que certaines
   distributions configurent une route par défaut pour votre carte
   Ethernet au lieu de la configurer comme une route réseau spécifique.

   Voir le Linux NAG et le HOWTO Net2/3 pour des informations sur la
   façon de configurer correctement votre carte Ethernet et les routes
   associées.

   Une alternative à cela est que votre réseau local utilise déjà un
   gateway/routeur et que votre table de routage est déjà configurée pour
   envoyer la route par défaut à cet endroit.

   Résoudre cette situation peut nécessiter quelques connaissances de
   réseau IP qui sort du domaine de ce HOWTO. Il est suggéré d'obtenir
   l'avis d'un expert (par les groupes de news ou quelqu'un que vous
   pouvez interroger près de vous).

18.6 Autres problèmes

   Il y a des tas de raisons autres que celles-ci pour que ppp ne
   parvienne pas à se connecter et/ou fonctionner correctement.

   Lisez la FAQ PPP(qui est une série de questions-réponses). C'est un
   document très didactique et les réponses y SONT ! De ma propre (et
   triste) expérience, si la réponse à votre problème n'est pas dedans,
   votre problème N'est PAS de la faute de ppp ! Pour ma part,
   j'utilisais un noyau ELF alors que je n'avais pas mis à jour les
   modules du noyau. J'ai juste perdu 2 jours (et presque une nuit) à
   chercher comment doit être un serveur PPP parfait avant de faire
   lumière !

19. Obtenir de l'aide quand on est totalement perdu

   Si vous n'arrivez pas à faire fonctionner votre liaison PPP, relisez
   ce document et tout vérifier - en conjonction avec les sorties de
   "chat-v..." et "pppd -d" dans votre journal système.

   Consultez également la documentation de PPP la FAQ et tout les
   documents mentionnés ici !

   Si vous êtes encore bloqué, essayez les groupes de news
   comp.os.linux.misc et comp.os.linux.networking qui sont régulièrement
   parcourus par des gens capable de vous aider sur PPP ainsi que dans
   comp.protocols.ppp

   Vous pouvez essayer de m'envoyer personnellement un email, mais si
   j'ai une journée (et même une vie) chargé, je ne garanti pas de
   répondre rapidement (même pas du tout) selon la quantité de travail en
   cours et l'état de ma vie privée !

   En particulier - _NE POSTEZ PAS DES PAGES ET DES PAGES DE SORTIE DE
   DEBUGGAGE DANS LES NEWS GROUPS NI MEME A MOI PAR EMAIL_ - c'est une
   énorme perte de bande passante, et la majorité sera envoyé dans
   /dev/null (à moins qu'elle ne soit expressément demandé).

20. Problèmes classiques lorsque la liaison fonctionne

   Un des problèmes que vous rencontrerez est que de nombreux
   fournisseurs d'accès est qu'ils ne supporterons que les programmes de
   connexions qu'ils distribuent avec les nouveaux comptes. Il sont
   (habituellement) pour Microsoft Windows :-( - et la plupart des bureau
   d'aide des fournisseurs d'accès ne sembleront rien savoir au sujet
   d'Unix (ou Linux). Donc préparez vous à une assistance limité de leur
   part !

   Vous pouvez évidemment leur faire une faveur et leur apprendre ce
   qu'est Linux (certaines personnes au support de votre fournisseur
   d'accès seront relativement 'branché' avec le monde Internet est
   auront une machine Linux chez eux - bien sûr que ça existe ! )

20.1 Je n'arrive pas à voir après le serveur PPP ou je suis connecté

   OK - votre connexion PPP est lancée et fonctionne vous pouvez pinger
   le serveur PPP avec son adresse IP (la deuxième ou "remote" adresse IP
   affichée par ifconfig ppp0), mais vous ne pouvez rien atteindre après
   cela.

   Tout d'abord, essayez de pinger les adresses IP que vous avez spécifié
   dans /etc/resolv.conf comme serveur de noms. Si elles marchent, vous
   _pouvez_ voir après votre serveur PPP (en tout cas ce qui à une adresse
   IP identique à ce que vous avez spécifié). Maintenant essayez de
   pinger l'adresse complète de votre fournisseur d'accès :

ping mon.fournisseur.internet.fr

   Si ça ne marche pas, vous avez un problème avec la résolution des
   noms. C'est probablement à cause d'une faute de frappe dans votre
   fichier /etc/resolv.conf. Vérifiez ça attentivement à partir des
   informations que vous aviez obtenues en appelant votre fournisseur
   d'accès. Si ça semble correct, appelez votre fournisseur d'accès, et
   vérifiez que vous avez noté l'adresse IP correctement.

   Si ça ne marche TOUJOURS pas (et que votre fournisseur d'accès vous
   confirme que le serveur de noms fonctionne correctement), vous devez
   avoir un problème ailleurs - et je vous suggère de vérifier votre
   installation de Linux (en particulier les permissions des fichiers).

   Si vous ne pouvez TOUJOURS pas pinger le serveur de nom de votre
   fournisseur d'accès par l'adresse IP, soit il est éteint (appelez les
   par téléphone et vérifiez) soit il y a un problème de routage du côté
   de votre fournisseur d'accès. De même appelez-les et demandez leur.

   Un autre possibilité est qu'à l'autre bout le serveur PPP Linux n'ait
   pas l'option IP forwarding d'activée dans le noyau !

   Un bon test est d'essayer de se connecter avec le programme que votre
   fournisseur d'accès vous a donné pour (oups) Microsoft Windows. Si
   tout marche sur un autre système d'exploitation avec exactement le
   même compte, alors le problème vient de votre machine Linux et NON de
   votre fournisseur d'accès.

20.2 Je peux envoyer du courrier mais pas en recevoir

   Si vous avez une adresse IP dynamique, c'est tout à fait normal. Voir
   "Configurer les services" plus bas.

20.3 Pourquoi les gens ne peuvent pas faire de finger, WWW, gopher, talk etc
avec ma machine ?

   La aussi, si vous utilisez une adresse IP dynamique c'est tout à fait
   normal. voir "Configurer les services" plus bas.

21. Utiliser les services Internet avec des adresses IP dynamiques

   Si vous utilisez une adresse IP dynamique (et tous les provideurs ne
   vous donnerons qu'une adresse dynamique à moins que vous ne payez bien
   plus pour votre connexion), vous devez accepter les limitations
   qu'elle impose.

   Tout d'abord, les requêtes pour les services sortant fonctionneront
   parfaitement. Cela signifie que vous pourrez envoyer du courrier avec
   sendmail (si sendmail est configuré correctement), les fichiers ftp
   pour les sites distants, les fingers vers d'autres machines, surfer
   sur le web etc.

   En particulier, vous pourrez répondre au courrier que vous avez reçu
   même si votre machine n'est plus connectée. Le courrier restera dans
   votre queue de messages jusqu'à ce que vous appeliez votre FAI.

   Cependant, votre machine N'est PAS connectée à Internet 24H/24, et en
   plus elle n'a pas la même adresse IP à chaque fois qu'elle se
   connecte. Il est donc impossible de recevoir du courrier électronique
   directement sur votre machine, et de créer un serveur web et ftp que
   vos amis pourraient accéder ! A partir du moment ou ça concerne
   Internet, votre machine n'est pas unique, ni accessible de manière
   permanente comme cela serait le cas avec une adresse IP unique (rappel
   - les autres machines utilisent les adresses IP pour accéder à votre
   machine).

   Si vous configurez en serveur WWW (ou n'importe quoi d'autre), il est
   totalement inconnu des utilisateurs d'Internet A MOINS QU'ils soient
   au courant que votre machine est connectée et qu'ils connaissent votre
   adresse IP courante. Il y a plusieurs façon de fournir cette
   information, vous demander par téléphone, leur envoyer un e-mail pour
   leur dire, ou utiliser un fichier ".plan" sur le compte shell de votre
   fournisseur d'accès (en partant du principe que votre fournisseur
   d'accès permet les script shell et les finger).

   Maintenant, pour la majorité des utilisateurs, ça n'est pas vraiment
   un problème - la plupart des gens veulent pouvoir envoyer et recevoir
   leur email (sur le compte de leur fournisseur d'accès) et faire des
   connexions sortantes vers WWW, ftp et d'autres services d'Internet. Si
   vous AVEZ un besoin impératif de connexion sortantes, vous feriez
   mieux de prendre une adresse IP statique. Cependant, vous pouvez aussi
   explorer les méthodes astucieuses ci dessous...

21.1 Configurer le courrier électronique (email)

   Même avec une adresse IP dynamique, vous devrez certainement
   configurer sendmail sur votre machine pour envoyer le courrier que
   vous écrivez localement. La configuration de sendmail peut être
   obscure et difficile - ce document ne vous parleras pas de la façon de
   faire. Cependant, vous aimeriez sans doute configurer sendmail pour
   que votre fournisseur d'accès soit considéré comme un hôte "smart
   relay" (l'options _DS_ de sendmail). (Pour plus d'info sur la
   configuration de sendmail, voir la documentation de sendmail - et
   regardez la configuration de m4 fourni avec sendmail. Il y a forcement
   quelque chose qui réponds à ce que vous cherchez).

   Il y a un excellent livre sur Sendmail (une véritable 'bible' aux
   éditions O'Reilly and Associates), mais c'est certainement beaucoup
   trop pour la plupart des utilisateurs !

   Une fois que vous avez configuré sendmail, vous avez probablement
   envie que sendmail envoie les messages en attente dès que la connexion
   PPP est lancée. Pour cela, ajouter la commande

sendmail -q &

   dans votre script /etc/ppp/ip-up (voir plus haut).

   Les mails entrant sont problématique avec les adresses IP dynamiques.
   La façon de les supporter est de :
     * configurer votre lecteur d'email pour que le courrier contiennent
       un champ "reply to" dans lequel il y aura votre adresse
       électronique chez votre fournisseur d'accès.
       Si vous le pouvez, configurez également le champ FROM avec votre
       adresse électronique chez votre FAI.
     * utiliser les programmes popclient, fetchmail pour récupérer le
       courrier chez votre fournisseur d'accès. Ou bien, si votre FAI
       utilise IMAP, utilisez un lecteur de courrier électronique ayant
       IMAP d'activé (comme pine).

   Vous pouvez automatiser ce processus lors de l'appel en ajoutant la
   commande nécessaire dans le script /etc/ppp/ip-up (voir plus haut).

21.2 Configurer un serveur de noms local

   Même si vous êtes content d'utiliser le serveur de noms situé chez
   votre fournisseur d'accès, vous pouvez en plus configurer un serveur
   de nom local (secondaire) de cache uniquement qui serait lancé avec le
   script ip-up. L'avantage d'utiliser un serveur de noms local (cache
   uniquement) est de gagner du temps (et de la bande passante) si vous
   contactez souvent les même sites pendant de longues sessions en ligne.

   La configuration du DNS pour un serveur de cache seulement (qui
   utilise une ligne 'forwarders' dans le fichier named.boot pointant sur
   le DNS de votre FAI) est relativement simple. Le livre O'Reilly (DNS
   et Bind) explique tout ce que vous devez savoir sur le sujet.

   Il existe également un DNS-HOWTO.

   Si un petit réseau local accède à Internet grâce à votre PC Linux
   (avec IP masquerading par exemple), c'est sans doute une excellente
   idée d'utiliser un serveur de noms (avec la directive forwarders)
   puisque cela réduira les delais et la bande passante utilisée pour la
   résolution des noms.

   Un point de la Netiquette : demandez la permission à votre fournisseur
   d'accès avant de mettre en place un serveur de noms secondaire de
   cache uniquement dans le domaine de votre FAI. Configuré correctement,
   il n'entrainera aucun problème chez votre FAI, mais si il ne l'est
   pas, il peut causer de nombreux problèmes.

22. Relier deux réseaux locaux avec PPP

   Il y a fondamentalement aucune différence entre le fait de relier un
   seul PC Linux avec PPP et relier deux réseaux locaux avec PPP et une
   machine sur chaque réseau. Souvenez-vous PPP est un protocole
   _réversible_.

   Cependant, vous devez _REELLEMENT_ comprendre comment le routage se
   déroule. Lisez le NET-2 HOWTO et le Guide d'administration Linux
   (NAG). Vous trouverez également une aide inestimable dans le " TCP/IP
   Network Administration" (publié par O'Reilly and Assoc - ISBN
   0-937175-82-X)

   Si vous utilisez une adresse de sous-réseau de chaque côté de la
   liaison, le (brouillon) de mini-howto Linux sub networking pourra vous
   être utile. Il est disponible à Linux Sub networking mini-HOWTO.

   Pour relier deux réseaux locaux, vous _devez_ utiliser des adresses IP
   différentes (ou des sous-réseau d'adresses différentes) et vous devrez
   utiliser des adresses IP statiques ou l'IP Masquerading. Si vous
   voulez utiliser l'IP Masquerading, consultez le mini-howto IP
   masquerade pour avoir des instructions sur la manière de le
   configurer.

22.1 Configurer les adresses IP

   Arrangez-vous avec l'administrateur système de l'autre réseau local
   pour choisir les adresses IP qui seront utilisés de chaque côté de
   l'interface PPP. Si vous utilisez des adresses IP statiques, il sera
   sans doute pratique d'appeler un numéro de téléphone dédié.

   Maintenant, éditez le fichier /etc/ppp/options[.ttyXX] approprié - il
   est judicieux d'avoir un modem et un port dédié de chaque côté de la
   connexion. Cela nécessite quelques changements dans le fichier
   /etc/ppp/options et la création d'un fichier options.ttyXX approprié
   pour les autres connexions !

   Spécifiez les adresses IP pour le côté de votre liaison PPP dans les
   fichiers d'options appropriés exactement comme cela est décris plus
   haut pour les adresses IP statiques.

22.2 Configurer le routage.

   Vous devez vous occuper que les paquets du réseau local soit routés à
   travers l'interface lorsque la liaison PPP est lancée. Ce processus se
   fait en deux parties.

   Tout d'abord, vous devez configurer une route partant de la machine
   qui fait marcher la liaison PPP vers le réseau situé à l'autre bout.
   Si cette liaison donne sur Internet, vous pouvez utilisez la route par
   défaut mise en place par pppd lui-même à la connexion avec l'option
   defaultroute.

   Si toutefois, la liaison relie seulement deux réseaux locaux, alors
   une route réseau spécifique doit être ajoutée pour tous les réseaux
   accessible par cette liaison. C'est la commande 'route' qui le fait
   pour chaque réseau dans le script /etc/ppp/ip-up script (voir une fois
   que la liaison fonctionne...) pour des instructions détaillées.

   La seconde chose dont vous avez besoin est de prévenir les autres
   ordinateurs que vous êtes le gateway vers les réseaux situés à l'autre
   bout de la liaison.

   Bien sûr, l'administrateur réseau de l'autre coté de la liaison doit
   faire les même choses ! Cependant, puisque qu'il route les paquets
   vers votre réseau particulier, une _route réseau spécifique_ est
   indispensable, et non la route par défaut (à moins que le réseau situé
   à l'autre bout se connecte chez vous pour accéder à Internet).

22.3 Sécurité réseau

   Si vous reliez votre réseau local à Internet avec PPP - ou du moins
   avec un réseau local "étranger", vous devez réfléchir aux problèmes de
   sécurité. Je vous conseille fermement de penser à configurer un
   firewall !

   Vous devriez également parler à l'administrateur réseau de votre site
   _AVANT_ de lancer une connexion vers un réseau local étranger voire
   vers Internet ce cette manière. Ne rien faire peut soit n'amener
   aucune réaction soit de sérieux problèmes !

23. Une fois que la connexion fonctionne - le script /etc/ppp/ip-up

   Une fois que la connexion est établie, pppd cherche un /etc/ppp/ip-up.
   Si ce script existe et est exécutable, le daemon PPP le lance. Cela
   permet d'automatiser des commandes de routages spéciales qui peuvent
   être nécessaires et toutes les autres actions que vous souhaitez
   lancer une fois que la liaison PPP est activée.

   C'est un simple script shell qui fait uniquement ce qu'un script shell
   peut faire (en fait quasiment tout ce que vous voulez).

   Par exemple, vous pouvez demander à sendmail d'envoyer les messages en
   attentes.

   Il y a quelques restrictions avec /etc/ppp/ip-up:

     * Il fonctionne délibéremment dans un environnement réduit pour
       augmenter la sécurité. Cela signifie que vous devez donner le
       chemin complet des exécutables.
     * Techniquement, /etc/ppp/ip-up est un _programme_ et non un script.
       Cela signifie qu'il ne peut pas être exécuté directement - même si
       il a besoin du (#!/bin/bash) magique au début de la première ligne
       et qu'il doit être lisible est exécutable par root.

23.1 Routages spéciaux

   Si vous reliez deux réseaux locaux, vous devez configurer des routes
   spécifiques vers le réseau 'étranger'. Le script /etc/ppp/ip-up peut
   le faire facilement. La seule difficulté est lorsque votre machine
   supporte plusieurs liaisons PPP.

   /etc/ppp/ip-up est utilisé à chaque lancement de ppp, vous devez donc
   être extrêmement vigilant d'exécuter les commandes de routage
   correctes pour la liaison qui démarre - et non lorsque n'importe
   quelle liaison démarre !

23.2 Support du courrier électronique en attente

   Lorsqu'une liaison entre deux réseaux locaux démarre, vous voudriez
   vous assurez que le courrier en attente de chaque coté de la liaison
   est bien envoyé à son destinataire. Cela est possible en ajoutant un
   appel correct à sendmail.

   Utiliser la commande case du bash sur le bon paramètre que passe pppd
   au script permet cela. Par exemple, voici un script /etc/ppp/ip-up que
   j'utilise pour mes liaisons entre l'entreprise et chez mon réseau
   Ethernet (également connecté au même serveur ppp).

23.3 Un exemple de script /etc/ppp/ip-up

   Le script suivant permet de nombreuses utilisations.
     _________________________________________________________________

#!/bin/bash
#
# Script permettant de supporter les possiblites de routages necessaires a pppd
# Seule la liaison vers Newman necessite ce support.
#
# Quand la liaison ppp demarre, ce script est appele avec les parmetres
# suivants
#       $1      le nom de l'interface utilisee par pppd (c.-a-d. ppp3)
#       $2      le nom du peripherique tty
#       $3      la vitesse du peripherique tty
#       $4      l'adresse IP locale de l'interface
#       $5      l'adresse  IP distante
#       $6      le parametre specifie par l'option 'ipparam' a pppd
#
case "$5" in
# Supporte le routage vers le serveur du Newman Campus
        202.12.126.1)
                /sbin/route add -net 202.12.126.0 gw 202.12.126.1
# et envoie les courriers en attente la-bas !
                /usr/sbin/sendmail -q &
                ;;
        139.130.177.2)
# Notre liaison Internet
# Lorsque notre liaison est lancee, demarre le serveur de temps et
# se synchronise avec le monde si il n'a pas encore bouge.
                if [ ! -f /var/lock/subsys/xntpd ]; then
                        /etc/rc.d/init.d/xntpd.init start &
                fi
# Demarre le serveur de news (si il ne marche pas encore)
                if [ ! -f /var/lock/subsys/news ]; then
                        /etc/rc.d/init.d/news start &
                fi
                ;;
        203.18.8.104)
# Recupere le courrier electronique sur ma machine tant que la liaison
# fonctionne. Aucun routage n'est necessaire tant que mon reseau local
# Ethernet supporte IP masquerade et le routages proxyarp.
                /usr/sbin/sendmail -q &
                ;;
        *)
esac
exit 0
     _________________________________________________________________

   Le résultat du lancement de la liaison PPP vers notre campus Newman et
   le démarrage de ce script, détermine les entrées de la table de
   routage (cette machine est aussi notre serveur PPP général ET supporte
   nos liaisons Internet). J'ai ajouté des commentaires sur la sortie
   pour expliquer a quoi correspond chaque entrée) :
     _________________________________________________________________

[root@kepler /root]# route -n
Kernel routing table
Destination     Gateway         Genmask         Flags MSS    Window Use Iface
# la route de l'HOTE de notre gateway internet
139.130.177.2   *               255.255.255.255 UH    1500   0      134 ppp4
# la route de l'HOTE vers le serveur Newman campus
202.12.126.1    *               255.255.255.255 UH    1500   0       82 ppp5
# la route de l'HOTE de mon réseau local ethernet
203.18.8.104    *               255.255.255.255 UH    1500   0       74 ppp3
# deux des lignes générales PPP
203.18.8.64     *               255.255.255.255 UH    552    0        0 ppp2
203.18.8.62     *               255.255.255.255 UH    552    0        1 ppp1
# la route réseau specifique vers le réseau Newman campus
202.12.126.0    202.12.126.1    255.255.255.0   UG    1500   0        0 ppp5
# la route de notre réseau local Ethernet (super-netting two adjacent C classes
)
203.18.8.0      *               255.255.254.0   U     1500   0     1683 eth0
# la route vers le périphérique loop back
127.0.0.0       *               255.0.0.0       U     3584   0      483 lo
# la route par défaut vers Internet
default         139.130.177.2   *               UG    1500   0     3633 ppp4
     _________________________________________________________________

23.4 Support du courrier électronique

   La section précédente montrait comment supporter le mail sortant - en
   envoyant simplement le courrier lorsque la liaison démarrait.

   Si vous utilisez une liaison pour un réseau large, vous pouvez vous
   arranger avec l'administrateur réseau du site distant pour qu'il fasse
   exactement la même chose. Par exemple, à l'autre bout de la liaison au
   Newman Campus, le script /etc/ppp/ip-up ressemble à :
     _________________________________________________________________

#!/bin/bash
#
# Script permettant de supporter les possiblites de routages necessaires a pppd
# Seule la liaison vers Hedland necessite ce support.
#
# Quand la liaison ppp demarre, ce script est appele avec les parmetres
# suivants
#       $1      le nom de l'interface utilisee par pppd (c.-a-d. ppp3)
#       $2      le nom du peripherique tty
#       $3      la vitesse du peripherique tty
#       $4      l'adresse IP locale de l'interface
#       $5      l'adresse  IP distante
#       $6      le parametre specifie par l'option 'ipparam' a pppd
#
case "$5" in
        203.18.8.4)
                /usr/sbin/sendmail -q
                ;;
        *)
esac
exit 0
     _________________________________________________________________

   Si toutefois, vous n'avez qu'une adresse IP dynamique chez votre FAI,
   vous devrez recevoir votre courrier sur le compte de votre fournisseur
   d'accès. Cela est généralement possible en utilisant POP (Post Office
   Protocol). Ce processus peut être supporté avec le programme
   'popclient" - le script ip-up peut automatiser le processus pour vous
   !

   Créez simplement un script /etc/ppp/ip-up qui contient un appel
   correct à popclient. Pour mon portable avec la RedHat Linux (que je
   prends lorsque je voyage), j'ai
     _________________________________________________________________

popclient -3 -c -u hartr -p <password> kepler.hedland.edu.au |formail -s procma
il
     _________________________________________________________________

   Vous pouvez aussi utiliser slurp en quelque chose d'autre d'identique
   pour les news, et d'autres trucs. Souvenez vous que le script ip-up
   est un script bash standard et qui peut servir à automatiser TOUTES
   les fonctions que vous devez accomplir chaque fois qu'une liaison PPP
   correspondante démarre.

24. Utiliser /etc/ppp/ip-down

   Vous pouvez écrire un script, qui sera exécuté à chaque fois qu'une
   liaison se termine. Qui se situe dans /etc/ppp/ip-down. Il peut être
   utilisé pour retirer ce que vous avez ajoutez de spécial avec le
   script /etc/ppp/ip-up correspondant.

25. Possibilité de routage sur un réseau local

   Si vous êtes connecté sur un réseau local et que vous voulez toujours
   utiliser PPP avec votre machine Linux, vous devez définir les routes
   que les packets doivent prendre pour atteindre le réseau local à
   partir de votre machine (par l'interface Ethernet) et également le
   serveur PPP distant voire plus loin.

   Cette section ne prétend pas vous apprendre le routage - elle traite
   seulement de cas simples et spéciaux de routage (statique) !

   Je vous recommande chaudement de lire de Guide d'administration Réseau
   Linux si vous n'êtes pas habitué avec le routage. De même le livre
   d'O'Reilly "TCP/IP Network Administration" couvre le sujet de manière
   très abordable.

   La règle de base du routage statique est que la route par DEFAUT
   pointe à l'endroit où il y le PLUS grand nombre d'adresse réseau. Pour
   les autres réseau, entrés des routes spécifiques dans la table de
   routage.

   La SEULE situation que je couvre ici est lorsque votre machine Linux
   est sur un réseau non connecté à Internet - et vous voulez vous
   connectez à Internet pour une utilisation personnelle tout en restant
   connecté au réseau local.

   Tout d'abord, assurez-vous que votre route Ethernet est bien configuré
   comme une adresse réseau spécifique disponible sur votre réseau local
   - et PAS dans la route par defaut !

   Vérifiez cela en tapant la commande route, vous devriez avoir quelque
   chose qui ressemble à ce qui suit :

[root@hwin /root]# route -n
Kernel routing table
Destination     Gateway         Genmask         Flags MSS    Window Use Iface
loopback        *               255.255.255.0   U     1936   0       50 lo
10.0.0.0        *               255.255.255.0   U     1436   0      565 eth0

   Si votre interface Ethernet (eth0) pointe vers la route par défaut,
   (la première colonne contiendra un "default" dans la ligne eth0) vous
   devez changer les scripts d'inititalisation d'Ethernet pour qu'ils
   utilisent des adresses réseau spécifiques plutôt que la route par
   défaut (consultez le HOWTO Net2 et le NAG).

   Cela va permettre à pppd de configurer votre route par défaut comme
   suit :

[root@hwin /root]# route -n
Kernel routing table

Destination     Gateway         Genmask         Flags MSS    Window Use Iface
10.144.153.51   *               255.255.255.255 UH    488    0        0 ppp0
127.0.0.0       *               255.255.255.0   U     1936   0       50 lo
10.1.0.0        *               255.255.255.0   U     1436   0      569 eth0
default         10.144.153.51   *               UG    488    0        3 ppp0

   Comme vous pouvez le voir, nous avons une route d'hôte vers le serveur
   PPP (10.144.153.51) par ppp0 qui est également la route par défaut
   utilisé par le serveur PPP comme gateway.

   Si votre configuration est plus compliqué que cela, lisez les
   documents concernant le routage cités plus haut, et consultez un
   expert de votre site !

   Si votre réseau local à aussi des routeurs, vous devez déjà avoir des
   gateways pour interconnecter les réseaux disponibles sur votre site.
   Vous devez TOUJOURS mettre la route par défaut vers l'interface PPP -
   et utiliser des routes spécifiques pour les autres réseaux que vous
   accédez.

25.1 Remarques sur la sécurité

   Lorsque vous configurez une machine Linux sur un réseau local existant
   sur Internet, vous ouvrez potentiellement tout votre réseau local vers
   Internet - ainsi que les pirates qui l'utilise. Avant de commencer, je
   vous conseille vivement de consulter votre administrateur réseau et le
   responsable de la sécurité de votre site. Si votre connexion PPP vers
   Internet est utilisé et permet d'attaquer votre site, vous serez dans
   la plus mauvaise position face à la colère de vos collègues et votre
   administrateur système et réseau. Vous pourriez vous-même avoir de
   sérieux problèmes !

   Avant de connecter un réseau local sur Internet, vous devez prendre en
   compte les problèmes de sécurité même avec une connexion DYNAMIQUE -
   dans ce cas la référence la plus récente est le "Building Internet
   Firewalls" d'O'Reilly !

26. Configurer un serveur PPP

   Comme c'est mentionné plus haut, il y a des tas de façons de faire. Ce
   que je présente ici est la façon de faire une liaison tournante sur
   plusieurs lignes téléphoniques (avec une carte série multi-ports
   utilisant des Cyclades)

   Si vous n'aimez pas la méthode présentée ici, faites donc comme vous
   préférez. J'aimerais toutefois ajouter des méthodes supplémentaires
   dans les prochaines versions de ce HOWTO. Envoyez donc moi comment
   vous faites !

   Remarquez que cette section ne concerne que la configuration de Linux
   comme serveur PPP. Je ne compte absolument pas donner d'informations
   sur la façon de configurer des serveurs terminaux ou autre.

   Même si, j'ai déjà expérimenté l'utilisation de shadow password (et
   l'utilise de temps en temps). Les informations présentées ici
   n'utiliserons toutefois pas ce mécanisme.

26.1 Compiler le noyau

   Tous les commentaires précédent concernant la compilation du noyau et
   les versions du noyau et de pppd sont encore valables. Cette section
   considère que vous avez lu les sections précédentes du document !

   Pour un serveur PPP, vous _DEVEZ_ ajouter le support de IP forwarding
   dans votre noyau. Vous pouvez aussi inclure d'autres supports (comme
   le IP fire walls, accounting etc etc).

   Si vous utilisez une carte série multi-port, vous devez bien entendu
   inclure également les pilotes nécessaires dans le noyau !

26.2 Présentation du système de serveur

   Nous offrons des comptes PPP (ou SLIP) et des comptes shell en
   utilisant les mêmes paires nom utilisateur/ mot de passe. Cela permet
   (pour nous) que les utilisateurs n'aient qu'un seul compte qu'ils
   peuvent utiliser pour toutes les connexions.

   Comme nous sommes une organisation éducative, nous ne faisons pas
   payer le personnel ni les étudiants pour leur accès, et nous n'avons
   donc pas besoin de nous inquiéter des problèmes de payement.

   Un firewall existe entre notre site et Internet, et cela limite les
   accès des utilisateurs puisque les lignes d'appels sont sur notre
   firewall Internet (pour certaines raisons évidentes, le détails des
   autres firewalls internes ne sera pas présenté ici et serait de toute
   façon inutile)

   Le processus avec lequel un utilisateur établit une liaison PPP avec
   notre site (une fois qu'ils ont un compte bien sûr) :
     * Appeler notre ligne d'appel groupé (qui est un numéro de téléphone
       qui se connecte sur une banque de modems - le premier modem libre
       est utilisé).
     * Connexion avec une paire valide de nom utilisateur et mot de passe
     * Au prompt du shell, lancement de la commande ppp pour lancer PPP
       sur le serveur.
     * Démarrer PPP sur le PC (il peut utiliser Windows, DOS, Linux, MAC
       OS ou n'importe quoi d'autre - ce n'est pas un problème).

   Le serveur utilise un fichier /etc/ppp/options.ttyXX individuel pour
   chacune des connexions sur le port où est configuré l'adresse IP
   distante pour l'allocation des adresses IP dynamiques. Le serveur
   utilisateur route les clients avec proxyarp (configuré avec l'option
   appropriée de pppd). Cela oblige la présence de routed ou gated.

   Quand l'utilisateur raccroche de son coté, pppd le détecte et indique
   au modem de raccrocher, fermant en même temps la liaison PPP.

26.3 Faire marcher les programmes tous ensemble

   Vous avez besoin des programmes suivants :
     * Linux, correctement compilé avec les options nécessaires
     * La version de pppd correspondant à votre noyau
     * Un programme 'getty' qui décroche intelligemment les
       communications par modem.
       Nous utilisons getty_ps2.0.7h, mais mgetty est aussi bien. Je sais
       que mgetty peut s'apercevoir qu'un appel utiliser PAP/CHAP (PAP
       est le standard pour Windows 95) et invoquer pppd automatiquement,
       mais je dois encore explorer un peu ça.
     * Un serveur de nom (DNS) fonctionnel qui est accessible pour les
       utilisateurs qui se connectent.

   _Ce howto ne couvre pas sa configuration. Regardez la documentation de
   getty de votre choix ou le serial HOWTO pour plus d'informations sur
   le sujet._

26.4 Configurer les fichiers d'options

   Vous avez besoin de configurer la totalité de /etc/ppp/options avec
   les options standard pour les ports d'appel. Les options utiles sont :
     _________________________________________________________________

asyncmap 0
netmask 255.255.254.0
proxyarp
lock
crtscts
modem
     _________________________________________________________________

   Remarque - nous n'utilisons AUCUN routage (direct) - et en particulier
   il n'y a pas d'option defaultroute. La raison de cela est que tout ce
   dont vous avez besoin (en tant que serveur PPP) à l'endroit où router
   les paquets _venant_ du client ppp vers votre réseau local ou Internet
   et de router les paquets _vers_ le client ppp qui viennent du votre
   réseau local ou d'Internet.

   Tout ce dont vous avez besoin est la route hôte de la machine client
   et l'utilisation de l'option 'proxyarp' de pppd.

   L'option 'proxyarp' configure (surprise) une entrée proxy ARP dans la
   table ARP du serveur qui signifie en substance 'envoie moi tous les
   paquets destinés au client'. C'est la manière la plus simple de
   configurer le routage vers un client PPP unique - mais elle ne peut
   être utilisé pour le routage entre deux réseaux locaux - vous devez
   alors utiliser les routes réseau réelles qui ne pourront pas utiliser
   le proxy ARP.

   Vous devez certainement avoir envie de fournir des adresses IP
   dynamiques aux utilisateurs qui se connectent. Vous pouvez le faire en
   associant une adresse IP dynamique sur chaque port d'appel. Créez
   alors pour chaque port d'appel un /etc/ppp/options.ttyXX.

   Dedans, mettez simplement l'adresse IP locale du serveur et l'adresse
   IP qui doit être utilisé pour ce port. Par exemple
     _________________________________________________________________

kepler:slip01
     _________________________________________________________________

   Remarquez en particulier que vous pouvez utiliser les noms d'hôtes
   valides dans ce fichier (je trouve que c'est la seule façon de se
   souvenir des adresses IP des machines importantes de mon réseau, les
   noms sont bien plus significatifs) !

26.5 Configurer pppd pour permettre aux utilisateurs de le lancer

   Comme configurer une liaison ppp implique de configurer un
   périphérique dans le noyau (une interface réseau) et de manipuler les
   tables de routage, des privilèges spéciaux sont nécessaires - en fait
   la totalité des privilèges root.

   Heureusement, pppd est prévu pour marcher correctement avec set uid
   root. Vous devez donc
     _________________________________________________________________

chmod u+s /usr/sbin/pppd
     _________________________________________________________________

   Quand vous listez le fichier, il doit apparaître comme cela
     _________________________________________________________________

-rwsr-xr-x   1 root     root        74224 Apr 28 07:17 /usr/sbin/pppd
     _________________________________________________________________

   Si vous n'avez pas ça, vous ne pourrez pas utiliser votre liaison ppp.

26.6 Créer un alias global pour pppd

   Pour simplifier les choses pour les utilisateurs de notre connexion
   PPP, nous créerons un alias global (dans /etc/bashrc) qui est en fait
   une simple commande qui lancera ppp sur le serveur dès qu'ils seront
   connectés.

   Cela nous donne
     _________________________________________________________________

alias ppp="exec /usr/sbin/pppd -detach"
     _________________________________________________________________

   Et il fait ceci
     * exec : va remplacer le programme en cours (dans le cas d'un shell)
       par le programme qui va être lancé.
     * pppd -detach : lance pppd et le laisse pas en tâche de fond. Cela
       assure que pppd existe et qu'il n'y a pas d'autres processus qui
       traînent.

   Quand un utilisateur se connecte comme cela, il va apparaître après un
   'w'
     _________________________________________________________________

  6:24pm  up 3 days,  7:00,  4 users,  load average: 0.05, 0.03, 0.00
User     tty       login@  idle   JCPU   PCPU  what
hartr    ttyC0     3:05am  9:14                -
     _________________________________________________________________

   Et c'est tout... Je vous avais dit que c'était simple un serveur PPP
   de base !

27. Utiliser PPP avec une connexion null modem

   C'est très simple - il n'y a pas de modem et ainsi les choses sont
   bien plus facile.

   Tout d'abord, choisissez une machine comme 'serveur', configurez getty
   sur le port série pour que vous testiez si vous avez une connectivité
   en utilisant minicom sur le 'client'.

   Une fois que ça fonctionne, vous pouvez enlever le getty A MOINS que
   vous vouliez être sûr que la connexion permet d'utiliser les paires
   nom utilisateur/ mot de passe pour les connexions entrantes. Comme
   vous avez un 'contrôle physique' des deux machines, je pense que vous
   n'avez pas besoin de ça.

   Maintenant, sur le serveur, enlevez getty et assurez vous que les
   ports série sont configurés correctement sur les deux machines avec
   'setserial'.

   Tout ce que vous avez besoin maintenant est de démarrer pppd sur les
   deux systèmes. Je suppose que les connexions utilise une connexion par
   /dev/ttyS34. Ainsi sur les deux machines lancez la commande :
     _________________________________________________________________

pppd -detach crtscts lock <local IP>:<remote IP> /dev/ttyS3 38400 &
     _________________________________________________________________

   Cela devrait lancer la connexion - mais pour le moment il n'y a aucun
   routage de spécifié. Vous pouvez tester la connexion en pingant
   l'autre machine. Si ça marche, éteignez la liaison en tuant le
   processus pppd

   Le routage dont vous avez besoin dépend de ce que vous voulez faire
   exactement. Généralement, une des machines sera connecté sur un réseau
   Ethernet (et même plus) le routage nécessaire est donc exactement le
   même qu'entre un serveur PPP et un client.

   Sur la machine équipée d'Ethernet, la commande sera donc
     _________________________________________________________________

pppd -detach crtscts lock proxyarp <local IP>:<remote IP> /dev/ttyS3 38400 &
     _________________________________________________________________

   et sur l'autre machine
     _________________________________________________________________

pppd -detach crtscts lock defaultroute <local IP>:<remote IP> /dev/ttyS3 38400
&
     _________________________________________________________________

   Si vous reliez deux réseaux locaux (avec une liaison série !) vous
   aurez besoin d'un routage plus complexe, vous pouvez utiliser
   /etc/ppp/ip-up exactement de la même façon qu'il est décrit plus haut.

   _Robert Hart_
   Port Hedland, Western Australia
   Melbourne, Victoria, Australia August/October 1996 January/March 1997