Sophie

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                          The Linux BootPrompt-HOWTO

Par Paul Gortmaker.

   v1.14, 1er Février 1998
     _________________________________________________________________

   _Ce document est le BootPrompt-Howto, qui est un condensé de tous les
   paramètres de boot qui peuvent être transmis au noyau de Linux lors de
   la séquence de boot. Ceci inclut tous les paramètres concernant les
   périphériques. Une partie traitant de la façon dont le noyau trie les
   paramètres de démarrage ainsi qu'un tour d'horizon des logiciels les
   plus répandus pour démarrer le noyau de Linux sont aussi inclues.
   Cette version française a été réalisée par Laurent RENAUD
   (lrenaud@hol.fr). _
     _________________________________________________________________

1. Introduction

   Le noyau a une capacité limitée pour accepter des informations au
   moment du démarrage sous la forme d'une ligne de commande, semblable à
   une liste d'arguments que vous pouvez passer à un programme. En
   général, ceci est utilisé pour donner au noyau des informations
   concernant les paramètres du matériel que le noyau n'est pas capable
   de déterminer tout seul, ou pour se substituer/écraser les valeurs que
   le noyau pourrait détecter.

   Cependant, si vous avez juste copié une image du noyau directement sur
   une disquette, (c.a.d cp zImage /dev/fd0) alors vous n'avez aucune
   chance de pouvoir spécifier quelque argument que ce soit à ce noyau.
   C'est pourquoi beaucoup d'utilisateurs de _Linux_ utilisent des
   logiciels comme _LILO_ ou _loadlin_ qui se chargent de transmettre ces
   arguments au noyau, et de le faire alors démarrer.

   _NOTE IMPORTANTE POUR LES UTILISATEURS DE MODULES :_ Les paramètres de
   démarrage en général, ne s'appliquent qu'aux pilotes de matériel qui
   sont compilés directement dans le noyau. Ils n'ont _aucun effet_ sur
   les pilotes qui sont chargés en tant que modules. La plupart des
   distributions utilisent des modules. Si vous ne savez pas, regardez
   dans man depmod et man modprobe en suivant le contenu de
   /etc/conf.modules.

   Cette version couvre les distributions du noyau jusqu'à la v2.0.33
   incluse. Des informations qui font partie des noyaux en développement
   jusqu'à la version 2.1.84 sont aussi documentées.

   Le BootPrompt-Howto est edité et mis à jour par :

     Paul Gortmaker, gpg109@rsphy1.anu.edu.au

   [Notez que les paramètres de démarrage qui sont spécifiques aux ports
   et périphériques non-i386 (ex : Atari/Amiga) ne sont actuellement pas
   documentés.]

1.1 Responsabilité et Copyright

   Ce document _n'est pas_ l'évangile ! Bien que ce soit probablement la
   source d'information la plus à jour que vous puissiez trouver.
   Personne n'est responsable de ce qui peut arriver à votre matériel à
   part vous. Si votre matériel s'enflamme brusquement (ce qui est
   quasiment impossible ! ) je ne suis pas responsable. C'est à dire QUE
   L'AUTEUR N'EST PAS RESPONSABLE DES DOMMAGES QUI PEUVENT ETRE PRODUITS
   PAR DES ACTIONS RESULTANT D'INFORMATIONS CONTENUES DANS CE DOCUMENT.

   Ce document est soumis au Copyright (c) 1995-1998 de Paul Gortmaker.

   Ce document peut être copié en respectant les termes de la GNU General
   Public Licence, version 2, ci-incluse en référence. Voir le fichier
   linux/COPYING fourni avec le noyau Linux pour plus de détails.

   Si vous avez l'intention d'incorporer ce document au sein d'une
   publication, merci de me contacter, et je ferai un effort pour
   m'assurer que vous avez les informations les plus à jour disponibles.
   Par le passé, des versions périmées de HOWTO ont été publiées, ce qui
   a attristé les developpeurs qui ont été harcelés de questions
   auxquelles ils avaient déjà répondu dans des versions plus récentes.

1.2 Documentation Associée

   Les documentations les plus à jour seront toujours les sources du
   noyau. Pas si vite ! Ne soyez pas effrayés. Vous n'avez pas besoin de
   connaître la programmation pour lire les commentaires dans les
   fichiers source. Par exemple, si vous recherchez un argument qui peut
   être transmis au pilote AHA1542 SCSI, il vous suffit d'aller dans le
   répertoire linux/drivers/scsi, et de regarder dans le fichier
   aha1542.c et dans les cent premières lignes vous trouverez en anglais
   une description simple et complète des paramètres de démarrage que le
   pilote 1542 peut recevoir.

   Une autre bonne chose seront les fichiers de documentation livrés avec
   le noyau lui-même. Il y en a aujourd'hui pas mal, et la plupart
   d'entre eux peuvent-être trouvés dans le répertoire
   linux/Documentation et tous ses sous répertoires. Le répertoire linux
   se trouve généralement dans /usr/src/. Parfois des fichiers README.foo
   peuvent se trouver dans le répertoire associé aux pilotes (c.a.d.
   linux/drivers/XXX/, où XXX sera scsi, char, ou net.

   Si vous avez trouvé quels sont les paramètres que vous avez
   l'intention d'utiliser, et que vous voulez savoir comment transmettre
   ces informations au noyau, alors regardez la documentation qui
   correspond au logiciel que vous utilisez pour démarrer le noyau (par
   exemple : LILO ou loadlin). Un bref survol est fourni ci-dessous, mais
   il ne remplace pas la documentation fournie avec le logiciel de
   démarrage.

1.3 Le groupe de discussion Linux

   Si vous avez des questions sur la transmission des paramètres au
   noyau, s'il vous plait, LISEZ D'ABORD ce document. Si ce document et
   les documents associés qui sont mentionnés ci-dessus ne répondent pas
   à votre (vos) question(s), alors vous pouvez essayer de la (les) poser
   dans le groupe de discussion _Linux_ (fr.comp.os.linux pour la
   France). Bien sûr, il serait bon de lire les messages du groupe avant
   de poser aveuglément vos questions, il se peut que quelqu'un d'autre
   ait déjà posé la même question, ou peut-être est-ce une question
   fréquemment posée (FAQ). Un coup d'oeuil rapide à la FAQ linux avant
   de poster est une _bonne_ idée. On pourra trouver les FAQ quelque
   part, dans un répertoire proche de celui où vous avez trouvé ce
   document.

   Les questions générales concernant la configuration de votre système
   peuvent être directement posées dans le groupe comp.os.linux.setup.
   Nous vous demandons _s'il vous plaît_ de respecter ces quelques
   recommandations, et de ne pas cross-poster vos demandes dans d'autres
   groupes.

1.4 Nouvelles Versions de ce Document

   Les nouvelles versions (en anglais) de ce document peuvent être
   recupérées par FTP anonyme sur le site sunsite.unc.edu, dans le
   répertoire /pub/Linux/docs/HOWTO/. Notez que _SunSITE_ est souvent
   surchargé, donc il vaudrait mieux aller chercher ce document sur un
   des sites ftp miroir de Linux.

   Ces documents en langue française se trouvent sur le site ftp.lip6.fr
   dans de répertoire /pub/linux/french/docs/HOWTO.

   Des mises à jour seront faites chaque fois que de nouvelles
   informations / pilotes seront disponibles. Si la copie que vous êtes
   en train de lire date de plus de quelques mois, il serait bon de
   vérifier qu'il n'en existe pas une version plus récente.

   Ce document est produit en utilisant le système SGML spécialement
   concu pour le projet _Linux_ Howto, et il existe différents formats de
   sortie disponibles : postscript, dvi, ascii, html, et bientôt TeXinfo.

   Je vous recommande de visualiser ce document en HTML (via un logiciel
   de navigation WWW ) ou dans le format PostScript/dvi. Tous deux
   contiennent les références croisées qui sont perdues dans les
   conversions en ASCII.

   Si vous voulez obtenir la copie officielle de sunsite, voici l'URL.

   BootPrompt-HOWTO

2. Vue d'Ensemble des Paramètres de Démarrage

   Cette partie donne un certain nombre d'exemples de logiciels qui
   peuvent être utilisés pour transmettre les paramètres de démarrage au
   noyau. Elle donne aussi une idée de la façon dont les paramètres sont
   traités, quelles sont les limitations des paramètres de démarrage, et
   la façon dont ils sont répartis vers chaque périphérique pour lesquels
   ils ont été conçus.

   Il est _important_ de noter que l'on _ne peut pas_ utiliser d'espaces
   dans un paramètre de démarrage, mais seulement entre des paramètres
   différents. Une liste de valeurs correspondant à un seul paramètre
   doit utiliser des virgules comme séparateur entre les différentes
   valeurs, là aussi, sans aucun espace. Voir les exemples ci-dessous.
     _________________________________________________________________

        ether=9,0x300,0xd0000,0xd4000,eth0  root=/dev/hda1            *BON*
        ether = 9, 0x300, 0xd0000, 0xd4000, eth0  root = /dev/hda1    *MAUVAIS*
     _________________________________________________________________

2.1 LILO (LInux LOader)

   Le programme LILO (LInux LOader) écrit par Werner Almesberger est le
   plus couramment utilisé. Il a la capacité de démarrer différents
   noyaux, et stocke les informations de configuration dans un fichier
   contenant exclusivement du texte. Beaucoup de distributions
   fournissent LILO comme "boot-loader" (chargeur de noyau) par défaut.
   LILO peut démarrer DOS, OS/2, _Linux_, FreeBSD, etc. sans aucun
   problème, et il est très souple.

   Une configuration classique est d'avoir LILO qui arrête le démarrage
   et affiche LILO: peu de temps après que vous ayez allumé votre
   ordinateur. Il attendra alors quelques instants en vue d'une
   eventuelle saisie de l'utilisateur, faute de quoi il lancera le
   système d'exploitation par défaut. Les étiquettes couramment utilisées
   dans les fichiers de configuration de LILO sont linux , backup et
   msdos. Si vous désirez entrer un paramètre de démarrage, vous le
   taperez ici, après avoir entré l'étiquette du système que vous voulez
   que LILO lance, comme indiqué dans l'exemple ci-dessous.
     _________________________________________________________________

        LILO: linux root=/dev/hda1
     _________________________________________________________________

   LILO est fourni avec une documentation excellente, et pour les
   paramètres de démarrage dont nous parlons ici, la commande append= de
   LILO est d'une très grande importance lorsque l'on veut ajouter un
   paramètre de démarrage de façon permanente dans le fichier de
   configuration de LILO. Vous ajoutez tout simplement quelque chose
   comme append = "foo=bar" dans le fichier /etc/lilo.conf. On peut
   l'ajouter soit en haut du fichier de configuration, afin qu'il
   s'applique à toutes les sections, ou dans une section correspondant à
   un système particulier en le mettant dans une section image=. Voyez la
   documentation de LILO pour une description plus complète.

2.2 LoadLin

   L'autre chargeur de noyau couramment utilisé est `LoadLin' qui est un
   programme DOS qui est capable de lancer un noyau _Linux_ à partir du
   prompt du dos (avec des paramètres de démarrage) en supposant que
   certaines ressources sont disponibles. Ceci est très bien pour les
   gens qui utilisent le DOS et qui veulent basculer sur _Linux_ à partir
   du DOS.

   C'est aussi très pratique si vous possédez du matériel qui est
   dépendant du pilote fourni pour le DOS afin de mettre le matériel dans
   un état donné. Un exemple fréquent : les cartes son `SoundBlaster
   Compatible' qui requièrent un pilote DOS pour positioner un ensemble
   de registres propriètaires pour mettre la carte dans un mode
   compatible SoundBlaster. Démarrez le DOS avec le pilote requis, et
   maintenant chargez _Linux_ à partir du prompt du DOS avec LOADLIN.EXE
   en esquivant la remise à zéro de la carte qui intervient si on
   redémarre complètement la machine. De cette façon, la carte est
   laissée dans le mode compatible SB et par conséquent est utilisable
   sous _Linux_.

   Il y a aussi d'autres programmes qui peuvent être utilisés pour
   démarrer _Linux_. Pour une liste complète, regardez sur votre miroir
   ftp _Linux_ local, les programmes disponibles dans le répertoire
   system/Linux-boot/.

2.3 L'utilitaire ``rdev''

   Un certain nombre des paramètres de démarrage du noyau ont leurs
   valeurs par défaut stockées dans différents octets de l'image du
   noyau. Il existe un utilitaire baptisé rdev qui est installé sur la
   plupart des systèmes et qui sait où sont ces valeurs, et comment les
   changer. Il peut aussi modifier un certain nombre de choses qui ne
   possèdent pas de paramètre de démarrage équivalent, comme le mode
   vidéo utilisé par défaut.

   L'utilitaire rdev est couramment associé à swapdev, ramsize, vidmode
   et rootflags. Les cinq paramètres que rdev peut modifier sont : le
   périphérique de démarrage, le périphérique de swap, les paramètres du
   disque RAM, le mode vidéo par défaut, et l'autorisation de
   lecture-seule/lecture-écriture sur le périphérique racine.

   Des informations plus complètes sur rdev peuvent être obtenues en
   tapant rdev -h ou en lisant la page correspondante du manuel fourni
   (man rdev).

2.4 Comment le noyau gère t-il les paramètres ?

   La plupart des paramètres de démarrage utilisent la syntaxe suivante :
     _________________________________________________________________

        nom[=valeur_1][,valeur_2]...[,valeur_11]
     _________________________________________________________________

   où `nom' est un mot clé unique qui est utilisé pour reconnaître à
   quelle partie du noyau sont destinées les valeurs associées (si il y
   en a). Plusieurs paramètres de démarrage peuvent être transmis sous
   forme d'une liste d'éléments, comme celle situé ci-dessus, séparés par
   des espaces. Notez que la limite de 11 paramètres est réelle, c'est
   pourquoi le code ci-dessus ne comporte que 11 paramètres séparés par
   des virgules pour un mot clé. Toutefois, vous pouvez réutiliser le
   même mot clé avec 11 paramètres de plus dans des situations très
   complexes, en sachant que ceci est accepté par la fonction de
   configuration. Notez aussi que le noyau partage la liste en un maximum
   de 10 paramètres entiers, et une chaîne de caractères accompagnatrice,
   donc vous pouvez réellement fournir 11 entiers, dans la mesure ou vous
   assurez la conversion du 11ème paramètre, de chaîne en entier, dans le
   pilote lui même.

   La plupart sont pris en charge par linux/init/main.c. Tout d'abord, le
   noyau cherche à voir si le paramètre fait partie des paramètres
   spéciaux comme `root=', `ro', `rw', ou `debug'. La signification de
   ces paramètres spéciaux est décrite plus loin dans ce document.

   Il parcourt alors une liste de fonctions de configuration (contenues
   dans le tableau bootsetups) pour voir si la chaîne paramètre spécifiée
   (comme par exemple `foo') a été associée à une fonction de
   configuration (foo_setup()) pour un périphérique particulier ou une
   partie du noyau. Si vous passez au noyau la ligne foo=3,4,5,6,bar
   alors, il cherchera dans le tableau bootsetups pour voir si `foo' y
   figure. S'il y est, alors il pourra appeler la fonction de
   configuration associée à `foo' (foo_setup()) et prendra en charge les
   paramètres 3, 4, 5 et 6 tels qu'ils sont donnés dans la ligne de
   commande adressée au noyau, et traitera aussi le paramètre de type
   chaîne bar.

2.5 Positionnement des Variables d'Environnement.

   Quelque chose du type `foo=bar', qui n'est pas accepté comme une
   fonction de configuration telle qu'elle est décrite ci-dessus, est
   interprétée comme une variable d'environnement à positionner. Un
   exemple (inutile ?) serait d'utiliser `TERM=vt100' comme paramètre de
   démarrage.

2.6 Passer des paramètres au programme `init'

   Tous les paramètres restants qui ne sont pas pris par le noyau et qui
   ne sont pas considérés comme étant des variables d'environnement sont
   transmis au processus initial, qui est généralement le programme init.
   Le paramètre le plus couramment passé au processus init est le mot
   _single_ qui demande à init de démarrer l'ordinateur en mode
   mono-utilisateur, et de ne pas lancer les "daemons" (démons)
   habituels. Regardez la page du manuel correspondant à la version de
   init installée sur votre système, afin de connaître les paramètres
   acceptés.

3. Paramètres Généraux non spécifiques à un Périphérique

   Voici des paramètres qui ne sont pas liés à des périphériques
   particuliers. Ils sont simplement liés à un certain nombre de
   paramètres internes au noyau, comme la gestion mémoire, celle du
   disque RAM, celle du système de fichiers racine, etc.

3.1 Options du système de fichiers racine

   Les options suivantes déterminent toutes la façon dont le noyau
   sélectionne et manipule le système de fichiers racine.

  Le paramètre `root='

   Ce paramètre indique au noyau quel périphérique doit être utilisé
   comme "root filesystem" (racine du système de fichiers) pendant le
   démarrage. Par défaut, c'est le périphérique racine du système sur
   lequel le noyau a été construit. Par exemple, si le noyau en question
   a été construit sur un système qui utilise `/dev/hda1' comme partition
   racine, alors le périphérique racine par défaut sera `/dev/hda1'. Pour
   outrepasser cette valeur et sélectionner le second lecteur de
   disquette comme périphérique racine, il faut utiliser `root=/dev/fd1'.
   Les périphériques racine valides sont un des périphériques suivants :

   (1) /dev/hdaN à /dev/hddN, où N est la partition pour les disques `a à
   d' compatibles ST-506.

   (2) /dev/sdaN à /dev/sdeN, où N est la partition pour les disques `a à
   e' compatibles SCSI.

   (3) /dev/xdaN à /dev/xdbN, où N est la partition pour les disques `a à
   b' compatibles XT.

   (4) /dev/fdN, où N est le numéro du lecteur de disquette. La valeur
   N=0 correspond au disque DOS `A:', et N=1 correspond à `B:'.

   (5) /dev/nfs, qui n'est pas vraiement un périphérique, mais plutôt un
   indicateur pour dire au noyau de rechercher le système de fichiers
   racine via le réseau.

   La plus maladroite et la moins compatible des spécifications des
   périphériques disque ci-dessus, qui est le format nombre majeur/nombre
   mineur est aussi acceptée (par exemple /dev/sda3 a pour major 8, et
   pour minor 3, vous pouvez donc utiliser root=0x803 comme alternative).

   C'est un des paramètres de démarrage qui a sa valeur par défaut
   stockée dans l'image du noyau, et qui peut être aussi modifiée par
   l'utilitaire rdev.

  Le paramètre `ro'

   Quand le noyau démarre, il a besoin du système de fichiers racine,
   pour énumérer les éléments de base de celui-ci. C'est le système de
   fichiers racine qui est monté au démarrage. Cependant, si le système
   de fichiers racine est monté avec un accès en écriture, vous ne
   pourrez pas contrôler de façon fiable l'intégrité du système de
   fichiers, car il peut y avoir des fichiers en cours d'écriture.
   L'option `ro' indique au noyau de monter le système de fichiers racine
   en lecture seule, de façon que les programmes de contrôle de cohérence
   du système de fichiers (fsck) puissent être certain qu'il n'y a pas
   d'écritures en cours pendant la durée du test. Aucun programme ou
   processus ne peut écrire dans les fichiers situés sur le système de
   fichiers en question jusqu'à ce qu'il ait été `remonté' avec un accès
   en lecture/écriture.

   C'est un des paramètres de démarrage qui a sa valeur par défaut
   stockée dans l'image du noyau, et qui peut être aussi modifiée par
   l'utilitaire rdev.

  Le paramètre `rw'

   Ceci est le contraire le plus parfait de ce qui précéde, c'est à dire
   que ce paramètre indique au noyau de monter le système de fichier
   racine en lecture/écriture. N'exécutez surtout pas un programme de
   type `fsck' sur un système de fichiers monté en lecture/écriture.

   La même valeur stockée dans le fichier image mentionné ci-dessus est
   aussi accessible via rdev

3.2 Options liées à la gestion des disques virtuels (disques RAM)

   Les options suivantes correspondent à la façon dont le noyau gère le
   périphérique disque virtuel, qui est souvent utilisé comme zone
   d'amorçage durant la phase d'installation, ou pour des machines qui
   utilisent des pilotes modulaires qui doivent être installés pour
   accéder au système de fichiers racine.

  Le paramètre `ramdisk_start='

   Pour permettre à une image du noyau de loger sur une disquette,
   conjointement avec une image compressée du disque virtuel, la commande
   `ramdisk_start=<offset>' est ajoutée. Le noyau ne peut pas être inclus
   dans l'image compressée du système de fichiers du disque virtuel, car
   il doit être stocké à partir du bloc zéro de façon à ce que le BIOS
   puisse charger le secteur d'amorce (bootsector) et que le noyau puisse
   alors s'auto-lancer.

   Note : Si vous utilisez une image du disque virtuel non compressée,
   alors le noyau peut faire partie de l'image du système de fichiers qui
   est chargé sur le disque virtuel, et la disquette peut-être lancée
   avec LILO, ou les deux peuvent être distincts comme c'est fait pour
   les images compressées.

   Si vous utilisez deux disques boot/root (noyau sur le disque 1, image
   u disque virtuel sur le disque 2) alors, le disque virtuel démarrera
   au bloc zéro, et un déplacement (offset) de zéro sera utilisé. Etant
   donné que c'est la valeur par défaut, vous n'aurez pas besoin
   actuellement d'utiliser cette commande.

  Le paramètre `load_ramdisk='

   Ce paramètre indique au noyau si il essaye de charger une image du
   disque virtuel ou pas. En spécifiant `load_ramdisk=1' on indiquera au
   noyau de charger une disquette dans le disque virtuel. La valeur par
   défaut est zéro, ce qui signifie que le noyau n'essaiera pas de
   charger un disque virtuel.

   Voyez le fichier linux/Documentation/ramdisk.txt pour une description
   complète des nouveaux paramètres de démarrage, et comment les
   utiliser. La façon dont ces paramètres peuvent être positionnés et
   stockés dans l'image du noyau via 'rdev' est aussi décrite.

  Le paramètre `prompt_ramdisk='

   Ce paramètre indique au noyau si il doit ou non vous demander
   d'insérer la disquette contenant l'image du disque virtuel. Dans une
   configuration à une seule disquette, l'image du disque virtuel est sur
   la même disquette que le noyau qui vient juste de se charger/démarrer,
   et donc un message d'invite est inutile. Dans ce cas, on peut utiliser
   `prompt_ramdisk=0'. Dans une configuration avec deux disquettes, vous
   devez avoir la possibilité de changer de disquette, et alors
   `prompt_ramdisk=1' peut-être utilisé. Etant donné que c'est la valeur
   par défaut, on n'a pas vraiment besoin de l'indiquer.

   Note Historique : Des gens sournois on l'habitude d'utiliser l'option
   de LILO `vga=ask' pour stopper temporairement le démarrage et avoir
   ainsi une chance de pouvoir passer de la disquette boot à la disquette
   root.

   Voyez le fichier linux/Documentation/ramdisk.txt pour une description
   complète des nouveaux paramètres de démarrage, et comment les
   utiliser. La façon dont ces paramètres peuvent être positionnés et
   stockés dans l'image du noyau via 'rdev' est aussi décrite.

  Le paramètre `ramdisk_size='

   Bien que ce soit vrai que le disque virtuel augmente sa taille de
   façon dynamique, il existe une limite maximum afin qu'il n'utilise pas
   toute la mémoire vive (RAM) disponible et vous laisse dans une triste
   situation. Par défaut, la taille est de 4096 (c.a.d. 4MB) qui doit
   être suffisant pour la plupart des besoins. Vous pouvez écraser cette
   taille par défaut pour une plus grande ou une plus petite avec ce
   paramètre de démarrage.

   Voyez le fichier linux/Documentation/ramdisk.txt pour une description
   complète des nouveaux paramètres de démarrage, et comment les
   utiliser. La façon dont ces paramètres peuvent être positionnés et
   stockés dans l'image du noyau via 'rdev' est aussi décrite.

  Le paramètre `ramdisk=' (obsolete)

   NOTE : Ce paramètre est obsolète, et ne doit pas être utilisé exepté
   sur les noyaux v1.3.47 et ceux plus anciens. Les commandes que l'on
   peut utiliser pour les disques virtuels sont documentées ci-dessous.

   Ceci indique la taille en Kilo-Octets du disque virtuel (RAM disk) que
   vous pouvez éventuellement utiliser. Par exemple, si vous souhaitez
   avoir un système de fichiers racine sur une disquette 1.44 Mo chargé
   sur le disque virtuel, vous devrez utiliser :
     _________________________________________________________________

        ramdisk=1440
     _________________________________________________________________

   C'est un des paramètres de démarrage qui a sa valeur par défaut
   stockée dans l'image du noyau, et qui peut être aussi modifié par
   l'utilitaire rdev.

  Le paramètre `noinitrd' (disque RAM initial)

   La version v2.x du noyau et les versions plus récentes possédent la
   caractéristique de pouvoir avoir le système de fichiers racine
   initialement sur un disque virtuel, et le noyau exécute linuxrc sur
   cette image mémoire. Cette caractéristique est généralement utilisée
   pour permettre de charger des modules nécessaires au montage du
   système de fichiers racine réél (par exemple : charger les modules du
   pilote SCSI stockés dans l'image du disque virtuel, et alors monter le
   système de fichiers racine réél sur un disque SCSI).

   Le paramètre `noinitrd' actuel détermine ce qui arrive aux données
   initrd après que le noyau ait démarré. Lorsqu'il est indiqué, au lieu
   de se convertir en disque virtuel, il est accessible via /dev/initrd,
   et peut-être lu juste avant que la RAM soit libérée pour le système.
   Pour de plus amples détails sur l'utilisation du disque RAM initial,
   consultez linux/Documentation/initrd.txt. De plus, les versions les
   plus récentes LILO et LOADLIN doivent contenir des informations
   complémentaires très intéressantes.

3.3 Paramètres de Démarrage relatifs à la Gestion de la Mémoire.

   Les paramètres suivants modifient la façon dont linux détecte ou gère
   la mémoire physique et virtuelle de votre système.

  Le paramètre `mem='

   Ce paramètre vise deux objectifs : L'objectif principal est d'indiquer
   la quantité de mémoire installée (ou une valeur plus petite si vous
   désirez limiter le quantité de mémoire disponible pour linux). Le
   second ojectif (très utilisé) est de spécifier mem=nopentium qui
   indique au noyau de linux de ne pas utiliser les caractéristiques de
   la table de performance de pages de 4 MO (4MB page table performance).

   L'appel initial au BIOS défini dans la spécification des PC, et qui
   renvoie la taille de la mémoire installée, a été conçu pour être
   capable de donner des tailles mémoire jusqu'à 64 Mo (Hé oui, encore
   une manque de prévoyance, tout comme les disques de 1024
   cylindres...Pfffff). Linux utilise cet appel au BIOS au démarrage pour
   déterminer quelle est la quantité de mémoire installée. Si vous avez
   plus de 64 Mo de mémoire vive installée, vous pouvez utiliser ce
   paramètre de démarrage pour indiquer à Linux quelle est la quantité de
   mémoire dont vous disposez. Voici une citation de Linus sur
   l'utilisation du paramètre `mem='.

   "Le noyau acceptera tous les paramètres `mem=xx' que vous lui
   donnerez, et s'il s'aperçoit que vous lui avez menti, il plantera
   lamentablement tôt ou tard. Le paramètre indique la plus haute zone
   adressable, donc `mem=0x1000000' signifie que vous avez 16 Mo de
   mémoire, par exemple. Pour une machine ayant 96 Mo de mémoire, le
   paramètre serait `mem=0x6000000'."

   NOTE NOTE NOTE: certaines machines peuvent utiliser le sommet de la
   mémoire pour le cache du BIOS ou quelque chose d'autre, c'est pourquoi
   il se peut que vous n'ayez pas vraiment la totalité de ces 96 Mo comme
   mémoire adressable. Le contraire est aussi exact : certaines puces
   feront un plan de la mémoire physique couverte par la zone BIOS dans
   la zone située juste au dessus du sommet de la mémoire, donc le sommet
   de la mémoire peut être actuellement 96Mo + 384ko par exemple. Si vous
   indiquez à _Linux_ qu'il a plus de mémoire qu'il doit en avoir
   actuellement, des choses plutôt désagréables vous arriveront :
   peut-être pas tout de suite, mais un jour sûrement.''

   Notez que cet argument n'a pas besoin d'être en hexadécimal, et que
   les suffixes `k' et `M' (en majuscule ou minuscule, peu importe)
   peuvent être utilisés pour indiquer respectivement kilo-octets et
   Méga-octets (le `k' multiplie par 10 votre valeur et le `M' la
   multiplie par 20). La mise en garde exposée ci-dessus reste vraie en
   cela qu'une machine avec 96 Mo peut fonctionner avec mem=97920k mais
   échouer avec soit mem=98304k ou mem=96M.

  Le paramètre `swap='

   Il permet à l'utilisateur de régler certains des paramètres de la
   mémoire virtuelle qui sont liés aux fichiers d'échange (swap) sur
   disque. Il accepte les huit paramètres suivants :
     _________________________________________________________________

        MAX_PAGE_AGE
        PAGE_ADVANCE
        PAGE_DECLINE
        PAGE_INITIAL_AGE
        AGE_CLUSTER_FRACT
        AGE_CLUSTER_MIN
        PAGEOUT_WEIGHT
        BUFFEROUT_WEIGHT
     _________________________________________________________________

   Les utilisateurs avertis pourront jeter un coup d'oeuil au fichier
   linux/mm/swap.c et sur les données du répertoire /proc/sys/vm.

  Le paramètre `buff='

   Comme le paramètre `swap=', il permet à l'utilisateur de régler
   certains des paramètres relatifs à la gestion des tampons mémoire. Il
   accepte les six paramètres suivant :
     _________________________________________________________________

        MAX_BUFF_AGE
        BUFF_ADVANCE
        BUFF_DECLINE
        BUFF_INITIAL_AGE
        BUFFEROUT_WEIGHT
        BUFFERMEM_GRACE
     _________________________________________________________________

   Les utilisateurs avertis pourront jeter un coup d'oeuil au fichier
   linux/mm/swap.c et sur les données du répertoire /proc/sys/vm.

3.4 Paramètres de démarrage pour les systèmes de fichiers racine NFS

   Linux supporte des systèmes comme les stations de travail sans disques
   à condition que leur système de fichiers racine soit de type NFS
   (Network FileSystem ou Système de Fichiers Réseau). Ces paramètres
   sont utilisés pour indiquer à la station exempte de disque sur quelle
   machine elle doit aller chercher son système. Notez aussi que le
   paramètre root=/dev/nfs est requis. Des informations détaillées sur
   l'utilisation d'un système de fichiers racine NFS sont contenues dans
   linux/Documentation/nfsroot.txt. Je vous conseille de lire ce fichier,
   car ce qui suit est juste un résumé rapide extrait directement de ce
   document.

  Le paramètre `nfsroot='

   Ce paramètre indique au noyau quelle machine, quel répertoire et
   quelles options NFS sont utilisées pour son système de fichiers
   racine. La structure du paramètre est la suivante :
     _________________________________________________________________

        nfsroot=[<server-ip>:]<root-dir>[,<nfs-options>]
     _________________________________________________________________

   Si le paramètre nfsroot n'est pas donné sur la ligne de commande, on
   utilisera par défaut `/tftpboot/%'. Les autres options sont les
   suivantes :

   <server-ip> - Indique l'adresse IP du serveur NFS. Si ce champ n'est
   pas indiqué, l'adresse par défaut déterminée par la variable nfsaddrs
   (voir ci-dessous) est utilisée. Une des utilisations de ce paramètre
   est par exemple l'utilisation de serveurs différents pour RARP et NFS.
   Généralement vous pouvez le laisser à blanc.

   <root-dir> - Nom du répertoire sur le serveur à monter en tant que
   racine. Si il y a un caractère `%' dans la chaîne, le caractère sera
   remplacé par la représentation ASCII de l'adresse IP du client.

   <nfs-options> - Options NFS standard. Toutes les options sont séparées
   par des virgules. Si le champ option n'est pas indiqué, les valeurs
   suivantes sont utilisées par défaut :


        port            = tel que donné par le démon portmap du serveur
        rsize           = 1024
        wsize           = 1024
        timeo           = 7
        retrans         = 3
        acregmin        = 3
        acregmax        = 60
        acdirmin        = 30
        acdirmax        = 60
        flags           = hard, nointr, noposix, cto, ac

  Le paramètre `nfsaddrs='

   Ce paramètre de démarrage positionne les différentes adresses qui sont
   nécessaires à la communication sur le réseau. Si ce paramètre n'est
   pas indiqué, le noyau essaie d'utiliser RARP et/ou BOOTP pour calculer
   ces paramètres. La structure est la suivante :
     _________________________________________________________________

        nfsaddrs=<my-ip>:<serv-ip>:<gw-ip>:<netmask>:<name>:<dev>:<auto>
     _________________________________________________________________

   <my-ip> - Adresse IP du client. Si elle est vide, cette adresse sera
   déterminée par RARP ou BOOTP. Le protocole utilisé dépend de ce qui a
   été activé pendant la configuration du noyau et sur le paramètre
   <auto>. Si ce paramètre n'est pas vide, ni RARP, ni BOOTP ne seront
   utilisés.

   <serv-ip> - Adresse IP du serveur NFS. Si RARP est utilisé pour
   déterminer l'adresse du client et que ce paramètre N'EST PAS vide,
   seules les réponses du serveur spécifié seront acceptées. Pour
   utiliser différents serveurs NFS et RARP, indiquez votre serveur RARP
   ici (ou laissez le à blanc), et indiquez votre serveur NFS dans le
   paramètre nfsroot (voir ci-dessus). Si cette entrée est à blanc,
   l'adresse utilisée est celle du serveur qui répond à la requête RARP
   ou BOOTP.

   <gw-ip> - Adresse IP d'une passerelle (gateway) si le serveur est sur
   un sous-réseau différent. Si cette entrée est vide, aucune passerelle
   n'est utilisée et le serveur est supposé être sur le réseau local, à
   moins qu'une valeur n'ait été reçue par BOOTP.

   <netmask> - Masque de réseau pour les interfaces de réseau local. Si
   ce paramètre est vide, le masque de réseau est déduit de l'adresse IP
   du client, à moins qu'une valeur n'ait été reçue par BOOTP.

   <name> - Nom du client. Si il est vide, l'adresse IP du client est
   utilisée en notation ASCII, sauf si une valeur a été reçue par BOOTP.

   <dev> - Nom du périphérique réseau à utiliser. Si le paramètre est
   vide, tous les périphériques sont utilisés pour les requêtes RARP, et
   le premier trouvé pour BOOTP. Pour NFS, le périphérique utilisé est
   celui pour lequel on a reçu une réponse à RARP ou BOOTP. Si vous
   n'avez qu'un périphérique, vous pouvez sans aucun risque le laisser à
   blanc.

   <auto> - Méthode à utiliser pour l'autoconfiguration. Si `rarp' ou
   `bootp' sont indiqués, le protocole spécifié est utilisé. Si la valeur
   est `both' ou vide, les deux protocoles seront utilisés à condition
   qu'ils aient été activés durant la configuration du noyau. Utiliser
   'none' signifie pas d'autoconfiguration; Dans ce cas, vous devez
   indiquer toutes les valeurs nécessaires dans les champs précédents.

   Le paramètre <auto> peut apparaître seul comme valeur du paramètre
   nfsaddrs (sans tous les caractères `:' avant). Dans ce cas,
   l'autoconfiguration est utilisée. Toutefois, la valeur `none' n'est
   pas disponible dans ce cas.

3.5 D'autres paramètres de démarrage divers

   Ces différents paramètres de démarrage permettent à l'utilisateur de
   gérer certains paramètres internes du noyau.

  Le paramètre `debug'

   Le noyau envoie des messages importants (et moins importants) à
   l'opérateur via la fonction printk(). Si le message est considéré
   comme important, la fonction printk() envoie une copie sur la console
   active, mais le transmet aussi à la fonction klogd() qui l'archive sur
   le disque. La raison pour laquelle le message est envoyé à la console
   et archivé sur disque, est simple : dans certaines circonstances
   malheureuses (par exemple une défaillance du disque) le message ne
   serait pas écrit sur le disque et serait perdu.

   Le seuil à partir duquel un message est considéré comme important, ou
   ne l'est pas, est déterminé par la variable console_loglevel. Par
   défaut, l'affichage sur la console est déclenché pour tout ce qui
   depasse le DEBUG (niveau 7). Ces niveaux sont définis dans le fichier
   include kernel.h. Le fait de spécifier comme paramètre de démarrage
   debug forcera le niveau de suivi à 10, de façon que _tous_ les
   messages du noyau apparaissent sur la console.

   Le niveau de suivi de la console peut aussi être positionné pendant
   l'utilisation via une option du programme klogd(). Consultez la page
   du manuel correspondant à la version installée sur votre système, pour
   voir comment utiliser ce programme.

  Le paramètre `init='

   Par défaut, le noyau lance le programme `init' au démarrage, qui prend
   alors soin de configurer l'ordinateur pour les utilisateurs en lançant
   les programmes getty, les scripts `rc' et tout le reste. Le noyau
   recherche d'abord /sbin/init, ensuite /etc/init (secondaire), et en
   dernier recours, il essaiera d'utiliser /bin/sh (éventuellement
   /etc/rc). Si par exemple, votre programme init est corrompu et donc
   stoppé vous serez en mesure de démarrer, en utilisant le paramètre de
   démarrage init=/bin/sh qui vous positionnera directement dans un shell
   au démarrage, vous permettant de remplacer les programmes corrompus.

  Le Paramètre `no387'

   Certains coprocesseurs i387 ont des bogues qui apparaissent lorsqu'ils
   sont utilisés en mode protégé 32 bits. Par exemple, certaines puces
   ULSI-387 récentes, provoquent un blocage irréversible lorsqu'elles
   font des calculs un virgule flottante, apparemment dû à un bug dans
   les instructions FRSAV/FRRESTOR. L'utilisation du paramètre de
   démarrage `no387' fait ignorer à _Linux_ le coprocesseur mathématique
   s'il y en a un. Bien sûr, votre noyau doit alors obligatoirement être
   compilé avec l'option d'émulation du coprocesseur ! Cela peut aussi
   être intéressant si vous possédez une de ces _très_ vielles machines
   386 qui peuvent utiliser une FPU 80287, alors que _Linux_ ne peut pas.

  Le Paramètre `no-hlt'

   La famille des processeurs i386 (et les suivantes) ont une instruction
   `htl' qui indique au processeur que rien ne va se produire jusqu'à ce
   qu'un périphérique externe (clavier, modem, disque, etc.) demande au
   processeur d'accomplir une tâche. Ceci permet au processeur de se
   mettre dans un mode `low-power' (économie d'énergie) dans lequel il
   reste à l'état de zombi jusqu'à ce qu'un périphérique externe le
   réveille (généralement via une interruption). Certaines puces
   i486DX-100 récentes ont un problème avec l'instruction `htl' qui est
   le suivant : elles ne peuvent pas retourner en mode opérationnel de
   façon fiable après que cette instruction ait été utilisée.
   L'utilisation de l'instruction `no-hlt' indique à _Linux_ de
   simplement exécuter une boucle infinie quand il n'y a rien d'autre à
   faire, et de _ne pas _arrêter votre processeur quand il n'y a aucune
   activitée. Ceci permet aux personnes qui utilisent ces puces
   défectueuses d'utiliser _Linux_, bien qu'ils doivent être informés du
   fait que le remplacement dans le cadre de la garantie est possible.

  Le paramètre `no-scroll'

   L'utilisation de ce paramètre au démarrage désactive le défilement
   d'écran (scrolling) qui rend difficile l'emploi de terminaux Braille.

  Le paramètre `panic='

   Dans le cas très désagréable d'une alerte du noyau (kernel panic),
   c'est à dire une erreur interne qui a été détectée par le noyau, et
   pour laquelle il a décidé qu'elle était suffisamment grave pour râler
   bruyamment et tout arrêter ; le comportement par défaut est d'en
   rester là jusqu'à ce que quelqu'un se penche sur le problème,
   visualise le message sur l'écran et redémarre la machine. Cependant,
   si une machine fonctionne sans surveillance dans un local isolé il
   peut-être souhaitable qu'il redémarre de lui-même afin que la machine
   revienne en ligne. Par exemple, l'utilisation de `panic=30' au
   démarrage forcera le noyau à essayer de redémarrer 30 secondes après
   que l'alerte du noyau se soit produite. Une valeur à zéro donne le
   comportement par défaut, qui est d'attendre éternellement. Notez que
   cette valeur d'attente peut aussi être lu et positionnée via
   l'interface sysctl /proc/sys/kernel/panic.

  Le paramètre `profile='

   Les développeurs du noyau peuvent activer une option qui leur permet
   de suivre comment et ou le noyau consomme ses cycles CPU, dans le but
   d'augmenter ses capacités et ses performances. Cette option vous
   permet de positionner cet indicateur de suivi au moment du démarrage.
   Généralement il est positionné à deux. Vous pouvez aussi compiler
   votre noyau avec l'option de suivi par défaut. Dans tous les cas, il
   vous faudra un outil comme readprofile.c afin d'utiliser les données
   fournies par /proc/profile.

  Le paramètre `reboot='

   Cette option contrôle le type de redémarrage que Linux fera lorsque
   vous ferez une remise à zéro de votre ordinateur (généralement via
   /sbin/init en faisant un Ctrl-Alt-Suppr). Le comportement par défaut
   des derniers noyaux v2.0 est de faire un redémarrage `à froid' (c.a.d.
   remise à zéro complète, le BIOS comtrôle la mémoire, etc.) au lieu
   d'un redémarrage `à chaud' (c.a.d pas de remise à zéro totale, pas de
   contrôle de la mémoire). Il a été modifié pour prendre la valeur froid
   par défaut depuis que cela semble fonctionner sur des matériels bon
   marché ou endommagés qui ne voulaient pas redémarrer lorsqu'un
   redémarrage à chaud était requis. Pour retrouver l'ancien comportement
   (c.a.d redémarrage à chaud) utilisez reboot=w en fait n'importe quel
   mot commançant par w fonctionnera.

   Pourquoi cela pourrait-il vous ennuyer ? Certains disques incluant de
   la mémoire cache peuvent détecter un redémarrage à chaud, et écrire
   les données du cache sur le disque. Lors d'un redémarrage à froid, la
   carte peut-être remise à zéro, et les données stockées dans la mémoire
   cache seront perdues. D'autres ont signalé que des systèmes prenaient
   beaucoup de temps pour vérifier la mémoire, et/ou des BIOS SCSI qui
   étaient très long à s'initialiser lors d'un démarrage à froid, et
   c'est par conséquent une excellente raison pour utiliser le
   redémarrage à chaud.

  Le paramètre `reserve='

   Ceci est utilisé pour _protéger_ les zones des ports d'I/O des
   programmes de test. La syntaxe de la commande est la suivante :

     reserve=iobase,extent[,iobase,extent]...

   Sur certaines machines, il peut-être nécessaire d'empêcher les pilotes
   de périphériques de contrôler les périphériques à une certaine adresse
   (auto-test). Ceci peut-être nécessaire pour du matériel mal conçu qui
   peut provoquer un _bloquage_ au démarrage (comme par exemple certaines
   cartes réseaux ethernet), du matériel mal reconnu, du matériel dont
   l'état a été modifié par un test récent, ou encore si vous ne voulez
   pas que le noyau initialise certains matériels.

   Le paramètre de démarrage reserve s'attaque à ce problème en
   spécifiant une zone d'un port d'entrée/sortie qui n'a pas besoin
   d'être testée. Cette zone est "réservée" (verrouillée) dans la table
   d'enregistrement des ports du noyau comme si un périphérique avait
   déjà été trouvé dans cette zone (avec le nom reserved). Notons que ce
   mécanisme n'est pas nécessaire sur la plupart des machines. Il est
   indispensable d'utiliser ce paramètre uniquement en cas de problème ou
   dans certains cas particuliers.

   Les ports d'entrée/sortie dans la zone spécifiée sont protégés contre
   les contrôles de périphériques qui font un check_region() au lieu de
   tester aveuglément une région d'entrée/sortie. Ceci a été introduit
   pour être utilisé lorsqu'un pilote plante, avec la NE2000 par exemple,
   ou identifie de façon incorrecte un autre périphérique comme étant le
   sien. Un pilote de périphérique correct ne doit pas tester une zone
   réservée, à moins qu'un autre paramètre de démarrage lui demande
   explicitement de le faire. Ceci implique que le paramètre reserve doit
   être le plus souvent utilisé avec un autre paramètre de démarrage. Par
   conséquent si vous spécifiez une région reserve pour préserver un
   périphérique particulier, vous devrez en général aussi spécifier de
   façon explicite un test pour ce périphérique. La plupart des pilotes
   ignorent la table d'enregistrement des ports si on leur donne une
   adresse spécifique.

   Par exemple, la ligne de démarrage
     _________________________________________________________________

        reserve=0x300,32  blah=0x300
     _________________________________________________________________

   laisse tous les pilotes de périphériques, excepté le pilote pour
   `blah', tester 0x300-0x31f.

   Comme d'habitude avec les paramètres de démarrage, il existe une
   limite à 11 paramètres, c'est pourquoi vous ne pouvez indiquer que 5
   zones protégées par mot clé reserve. Plusieurs ordres reserve peuvent
   être utilisés si vous avez une requête vraiment très complexe.

  Le paramètre `vga='

   Notez que ce n'est pas vraiment un paramètre de démarrage. C'est une
   option interprétée par LILO et non pas par le kernel, contrairement à
   tous les autres arguments. Pourtant, son utilisation est devenue si
   commune qu'une mention lui est réservée ici. Il peut aussi être
   positionné grâce à rdev -v ou par equivalence avec vidmode sur le
   fichier vmlinuz. Cela permet au programme de configuration d'utiliser
   le BIOS vidéo pour changer le mode d'écran par défaut, avant le
   démarrage du noyau de Linux. Les modes courants sont 80x50, 132x44,
   etc. Le meilleur moyen d'utiliser cette option est de demarrer avec
   vga=ask, qui vous demandera à l'aide d'une liste des différents modes
   que vous pourrez utiliser avec votre carte vidéo, avant de démarrer le
   noyau. Une fois que vous avez le nombre que vous voulez utiliser,
   provenant de la liste ci-dessus, vous pouvez, plus tard, le placer à
   la place de 'ask'. Pour plus d'informations, veuillez, s'il vous
   plait, regarder le fichier linuxDocumentation/svga.txt/ qui existe
   depuis les dernières versions du noyau. Notez que les noyaux récents
   (version 2.1 et supérieures) ont leur programme de configuration qui
   permettent de changer le mode vidéo, sous la forme d'une option,
   listée comme un _Support de sélection de mode vidéo_ (_Video mode
   selection support_), donc vous devez sélectionner cette option si vous
   voulez cette caractéristique.

4. Paramètres de démarrage pour les Périphériques SCSI

   Cette section contient une description des paramètres de démarrage qui
   sont utilisés pour passer des informations concernant les adaptateurs
   hôtes et les périphériques SCSI.

4.1 Paramètres pour les pilotes de niveau intermédiaire

   Les pilotes de niveau intermédiaire prennent en charge des choses
   comme le disques, les CD-Roms et les bandes sans s'attacher aux
   spécificitées de chaque périphériques.

4.2 Nombre maximum de LUN contrôlés (`max_scsi_luns=')

   Chaque périphérique SCSI peut avoir un nombre de `sous-périphériques'
   qui le composent. L'exemple le plus courant est représenté par les
   nouveaux CD-ROM SCSI qui utilisent plus d'un disque à la fois grâce à
   un chargeur de CD. Chaque CD est adressable comme un `Logical Unit
   Number' (LUN = Numéro d'Unité Logique) de ce périphérique multiple.
   Mais la plupart des périphériques comme les disques durs, les lecteurs
   de bandes et autres, sont des périphériques simples et on leur
   attribue le LUN zéro.

   Le problème survient avec les périphériques à un seul LUN qui ont un
   mauvais microprogramme. Certains périphériques SCSI mal conçus
   (anciens et malheureurement nouveaux aussi) ne supportent pas d'être
   testés pour des LUN différents de zéro. Ils répondent en se bloquant,
   et peuvent aussi verrouiller tout le bus SCSI en même temps.

   Les nouveaux noyaux ont une option de configuration qui vous permet
   d'indiquer le nombre maximum de LUN à tester. Par défaut, ils ne
   testent que le LUN zéro, pour éviter le problème décrit ci-dessus.

   Pour spécifier le nombre de LUN à tester au moment du démarrage, il
   suffit d'entrer le paramètre de démarrage `max_scsi_luns=n', où n est
   un nombre compris entre un et huit. Pour éviter les problèmes décrits
   précédemment, on peut utiliser n=1 pour éviter de perturber les
   périphériques défectueux.

4.3 Paramètres pour les Lecteurs de Bandes SCSI (`st=')

   Certaines configurations de démarrage pour les lecteurs de bande SCSI
   peuvent être obtenues en utilisant ce qui suit :
     _________________________________________________________________

        st=buf_size[,write_threshold[,max_bufs]]
     _________________________________________________________________

   Les deux premiers nombres sont donnés en kilo-octets. La valeur par
   défaut du buf_size est 32 ko, et la taille maximum qui peut être
   donnée est la valeur ridicule de 16384 ko. La zone write_threshold est
   la valeur à laquelle le tampon est envoyé vers la bande, avec une
   valeur par défaut de 30ko. Le nombre maximum de tampons varie en
   fonction du nombre de lecteurs détectés, et a une valeur par défaut
   égale à deux. Voici un exemple d'utilisationnbsp;:
     _________________________________________________________________

        st=32,30,2
     _________________________________________________________________

   Des indications plus précises peuvent être trouvées dans le fichier
   README.st qui est dans le répertoire scsi de l'arborescence des
   sources du noyau.

4.4 Paramètres pour les adaptateurs SCSI

   Notations utilisées dans cette section :

   iobase Le premier port d'Entrée/Sortie que le serveur SCSI occupe.
   Ceux-ci sont donnés en notation hexadécimale, et sont généralement
   situés dans la fourchette 0x200 à 0x3ff.

   irq L'interruption matérielle pour laquelle la carte a été configurée.
   Les valeurs autorisées dépendront de la carte en question, mais seront
   généralement 5, 7, 9, 10, 11, 12, et 15. Les autres valeurs étant
   généralement utilisées pour les périphériques courants comme les
   disques durs IDE, les lecteurs de disquettes, les ports série, etc.

   dma Le canal DMA (Direct Memory Access - Accès Direct à la Mémoire)
   Généralement appliqué aux cartes de pilotage du bus. Les cartes PCI et
   VLB pilotent directement le bus, et ne nécessitent pas de canal DMA
   ISA.

   scsi-id L'identifiant que la carte-serveur utilise pour s'identifier
   elle-même sur le bus SCSI. Un certain nombre de cartes serveur vous
   permettront de modifier cette valeur, alors que d'autres ont cette
   valeur stockée de façon définitive sur la carte. La valeur par défaut
   la plus courante est sept, mais les cartes Seagate et Future Domain
   TMC-950 par exemple utilisent la valeur six.

   parity Détermine si la carte serveur SCSI doit demander aux
   périphériques connectés de fournir une valeur de parité avec tous les
   échanges d'informations. La valeur 1 indique que la détection de
   parité est activée, et la valeur 0 désactive le contrôle de parité.
   Encore une fois, toutes les cartes ne supportent pas la sélection du
   contrôle de parité par les paramètres de démarrage.

  Adaptec aha151x, aha152x, aic6260, aic6360, SB16-SCSI (`aha152x=')

   Les valeurs aha font référence à des cartes et les valeurs aic font
   référence aux puces SCSI actuelles de ce type de cartes, y compris la
   Soundblaster-16 SCSI.

   Le code de test de ces serveurs SCSI recherche s'il existe un BIOS
   installé, et s'il n'est pas présent, le test ne trouvera pas votre
   carte. Vous aurez alors à utiliser le paramètre de démarrage avec la
   syntaxe suivante :
     _________________________________________________________________

         aha152x=iobase[,irq[,scsi-id[,reconnect[,parity]]]]
     _________________________________________________________________

   Notez que si le pilote a été compilé avec l'option de recherche
   d'erreur activée, une sixième valeur peut être spécifiée pour fixer le
   niveau de recherche d'erreur.

   Tous les paramètres sont décrits au début de cette section, et la
   valeur reconnect permet au périphérique de se déconnecter/reconnecter
   si une valeur différente de zéro est utilisée. Voici un exemple
   d'utilisation :
     _________________________________________________________________

        aha152x=0x340,11,7,1
     _________________________________________________________________

   Notez que les paramètres doivent être donnés dans l'ordre, ce qui
   signifie que si vous désirez spécifier une configuration de parité,
   vous devrez alors indiquer les valeurs de iobase, irq, scsi-id et
   reconnect aussi.

  Adaptec aha154x (`aha1542=')

   Ce sont les gammes de cartes aha154x. Les différentes cartes aha1542
   ont un contrôleur de disquette i82077 en interne, tandis que les
   cartes de la série aha1540 n'en ont pas. Ce sont des cartes à
   "busmastering", (contrôle de bus) et elles ont des paramètres qui
   permettent d'indiquer le niveau ``d'équité'' qui est utilisé pour
   partager le bus avec les autres périphériques. Le paramètre de
   démarrage ressemble à ce qui suit.
     _________________________________________________________________

        aha1542=iobase[,buson,busoff[,dmaspeed]]
     _________________________________________________________________

   Les valeurs couramment utilisées pour iobase sont les suivantes :
   0x130, 0x134, 0x230, 0x234, 0x330, 0x334. Des clones de cartes peuvent
   autoriser d'autres valeurs.

   Les valeurs buson, busoff indiquent le nombre de microsecondes pendant
   lesquelles la carte est prioritaire sur le bus ISA. Les valeurs par
   défaut sont 11 µs prioritaire, et 4 µs non prioritaire, de façon que
   d'autres cartes (comme une carte Ethernet ISA LANCE) aient une chance
   d'avoir accès au bus ISA.

   La valeur dmaspeed fait référence à la vitesse (en Mo/s) à laquelle
   s'effectue le transfert DMA (Direct Memory Access, Mémoire à Accès
   Direct). La valeur par défaut est 5 Mo/s. Les nouvelles versions de
   ces cartes vous permettent de sélectionner cette valeur de façon
   logicielle alors que les anciennes cartes utilisait des cavaliers.
   Vous pouvez utiliser des valeurs allant jusqu'à 10 Mo/s en supposant
   que votre carte mère soit capable de les supporter. Expérimentez
   prudemment si vous utilisez des valeurs supérieures à 5 Mo/s.

  Adaptec aha274x, aha284x, aic7xxx (`aic7xxx=')

   Ces cartes peuvent recevoir un paramètre selon la syntaxe suivante :
     _________________________________________________________________

        aic7xxx=extended,no_reset
     _________________________________________________________________

   La valeur de extended, si elle est différente de zéro, indique que la
   traduction étendue pour les disques de grande capacité est activée. La
   valeur no_reset, si elle est différente de zéro, indique au pilote de
   ne pas réinitialiser le bus SCSI lorsqu'il configure la carte-serveur
   au démarrage.

  Adaptateurs SCSI AdvanSys (`advansys=')

   Le pilote AdvanSys peut accepter jusqu'à quatre adresses I/O qui
   seront testées pour une carte SCSI AdvanSys. Notez que ces valeurs (si
   elles sont utilisées) n'auront en aucun cas d'effet sur les tests EISA
   ou PCI. Elles sont seulement utilisées pour tester les cartes ISA et
   VLB. De plus, si le pilote a été compilé avec l'option de débogage
   activée, le niveau de détail des informations renvoyées par le
   débogage peut être indiqué en ajoutant un paramètre 0xdeb[0-f]. Le 0-f
   permet de faire afficher les 16 niveaux de messages de débogage.

  Adaptateur Always IN2000 (`in2000=')

   Contrairement aux autres paramètres de démarrage, le pilote IN2000
   utilise des préfixes de type chaîne ASCII pour la plupart de ses
   paramètres entiers; Voici la liste des paramètres acceptés :

   ioport:addr

   - Où addr est l'adresse IO d'une carte (généralement sans mémoire
   morte 'ROM').

   noreset

   - Pas de paramètres optionnels. Evite la remise à zéro du bus SCSI au
   moment du démarrage.

   nosync:x

   - x est un masque d'octets (bitmask) ou les 7 premiers bits
   correspondent aux 7 périphériques SCSI possibles (bit 0 pour le
   périphérique #0, etc). Positionnez un bit pour PREVENIR une
   négociation de synchronisation sur ce périphérique. Par défaut sync
   est DESACTIVE sur tous les périphériques.

   period:ns

   - ns est la durée minimum en nanosecondes d'une période de transfert
   de données en SCSI. La valeur par défaut est 500; les valeurs doivent
   être comprises entre 250 et 1000.

   disconnect:x

   - x = 0 pour ne jamais autoriser les déconnexions, 2 pour toujours les
   autoriser. x = 1 fait des déconnexions 'selon le besoin', ce qui est
   la valeur par défaut et généralement le meilleur choix.

   debug:x - Si `DEBUGGING_ON' est positionné, x est un masque d'octets
   qui provoque différents types de sorties de débogage pour imprimer
   (voyez le DB_xxx définis dans in2000.h).

   proc:x - Si `PROC_INTERFACE' est défini, x est un masque d'octets qui
   indique comment fontionne l'interface /proc et ce qu'elle fait (voir
   la définition de PR_xxx dans in2000.h

   Quelques exemples d'utilisation sont listés ci-dessous :
     _________________________________________________________________

        in2000=ioport:0x220,noreset
        in2000=period:250,disconnect:2,nosync:0x03
        in2000=debug:0x1e
        in2000=proc:3
     _________________________________________________________________

  Matériel basé sur un AMD AM53C974 (`AM53C974=')

   Contrairement aux autres pilotes, celui-ci n'utilise pas de paramètres
   de démarrage pour indiquer les E/S, les IRQ ou les DMA (depuis que le
   AM53C974 est un périphérique PCI, il n'a pas besoin de la faire). En
   revanche, les paramètres sont utilisés pour communiquer les modes de
   transfert et les vitesses qui doivent être utilisés entre le serveur
   (host) et le périphérique cible. Utilisons un exemple pour y voir plus
   clair :
     _________________________________________________________________

        AM53C974=7,2,8,15
     _________________________________________________________________

   Ceci peut être interprété de la manière suivante :

   `Pour communiquer entre le contrôleur d'identifiant SCSI-ID 7 et le
   périphérique d'identifiant SCSI-ID 2, un taux de transfert de 8 MHz en
   mode synchrone, avec un décalage maximum de 15 octets doit être
   négocié.' De plus amples détails peuvent être trouvés dans le fichier
   linux/drivers/scsi/README.AM53C974

  Les serveurs SCSI BusLogic avec les noyaux v1.2 (`buslogic=')

   Dans les anciens noyaux, les pilotes buslogic n'acceptent qu'un seul
   paramètre, qui est l'adresse d'entrée/sortie. Elle doit correspondre à
   l'une des valeurs suivantes :

   0x130, 0x134, 0x230, 0x234, 0x330, 0x334.

  Les serveurs SCSI BusLogic aves les noyaux v2.x (`BusLogic=')

   Avec les noyaux v2.x, le pilote BusLogic accepte de nombreux
   paramètres (notez la casse ci dessus ; B et L majuscule !!!). La
   description détaillée qui suit est extraite directement du pilote de
   Leonard N. Zubkoff inclus dans le noyau v2.0 .

   Pour le pilote BusLogic, une ligne de commande destinée au noyau
   comprend l'identifiant du pilote "BusLogic=" éventuellement suivi par
   une série d'entiers séparés par des virgules, et accessoirement par
   une suite de chaines aussi séparées par des virgules. Chaque ligne de
   commande s'applique à un adaptateur BusLogic. Des lignes de commande
   multiples peuvent être utilisées sur des systèmes utilisant plusieurs
   cartes BusLogic.

   Le premier entier indiqué est l'adresse d'Entrée/Sortie (I/O Address)
   à laquelle l'adaptateur est situé. Si il n'est pas spécifié, il est
   positionné à zéro, ce qui indique d'appliquer cette ligne de commande
   au premier adaptateur BusLogic trouvé lors de la séquence de
   détection. Si une adresse I/O est fournie sur la ligne de commande, la
   séquence de détection est ignorée.

   Le second entier fourni est la profondeur de la 'Tagged Queue' à
   utiliser pour les périphériques cibles qui utilisent le 'Tagged
   Queuing'. La profondeur de cette file correspond au nombre de
   commandes SCSI qui peuvent être envoyées simultanément pour être
   éxécutées. Si rien n'est indiqué, la valeur par défaut est zéro, et
   indique d'utiliser une valeur déterminée automatiquement en fonction
   du 'Total Queue Depth' de l'adaptateur, ainsi que du nombre, du type,
   de la vitesse des périphériques cible détectés. Pour les adaptateurs
   qui requièrent des 'ISA Bounce Buffers', le 'Tagged Queue Depth' est
   automatiquement positionné à 'BusLogic_TaggedQueueDepth_BB' pour
   éviter une préallocation excessive de mémoire 'DMA Bounce Buffer'. Les
   périphériques cibles qui ne supportent pas le 'Tagged Queuing'
   utilisent une 'Queue Depth' ayant pour valeur
   'BusLogic_UntaggedQueueDepth'.

   Le troisième entier est le 'Bus Settle Time' (temps de stabilisation
   du bus) en secondes. C'est le temps à attendre entre une remise à zéro
   physique de l'adaptateur, qui initialise une remise à zéro du bus
   SCSI, et le moment où l'on peut passer une commande SCSI. Si rien
   n'est indiqué, il est à zéro par défaut, ce qui indique d'utiliser la
   valeur BusLogic_DefaultBusSettleTime.

   Le quatrième entier correspond aux options locales. Si rien n'est
   indiqué, la valeur par défaut est 0. Notez que ces options locales
   sont uniquement utilisées sur un adaptateur hôte spécifique.

   Le cinquième entier correspond aux options globales. Si rien n'est
   indiqué, le valeur par défaut est 0. Notez que les options globales
   sont appliquées à tous les adaptateurs hôtes.

   Les chaînes d'options sont utilisées pour contrôler le 'Tagged
   Queuing', le recouvrement d'erreur, et le test de l'adaptateur hôte.

   Les indications pour le 'Tagged Queuing' commencent par "TQ:" et
   permettent d'indiquer précisemment où le 'Tagged Queuing' est autorisé
   sur les périphériques cibles qui le supportent. Les spécifications
   suivantes sont disponibles :

   TQ:Default

   - Le 'Tagged Queuing' sera permis, basé sur la version de micro-code
   de l'adaptateur hôte BusLogic et conditionné par la valeur de 'Tagged
   Queue Depth' qui doit permettre la mise en file d'attente de multiples
   commandes.

   TQ:Enable

   - Le 'Tagged Queuing' est activé pour tous les périphériques de cet
   adaptateur hôte, outrepassant toutes les limitations qui seraient
   imposées par la version de micro-code de cet adaptateur.

   TQ:Disable

   - Le 'Tagged Queuing' sera désactivé pour tous les périphériques
   reliés à cet adaptateur hôte.

   TQ:<Per-Target-Spec>

   - Le 'Tagged Queuing' sera contrôlé individuellement pour chaque
   périphérique cible. <Per-Target-Spec> est une séquence de caractères
   "Y", "N", et "X". "Y" active le 'Tagged Queuing', "N" désactive le
   'Tagged Queuing', et "X" correspond à la valeur par défaut basée sur
   la version du micro-code. Le premier caractère correspond au
   périphérique cible 0, le second au périphérique cible 1, et ainsi de
   suite ; Si la séquence de caractères "Y", "N", et "X" ne suffit pas
   pour tous les périphériques cibles, les caractères non-indiqués
   prendront la valeur "X".

   Notez que la demande explicite de 'Tagged Queuing' peut conduire à des
   problèmes. Cette capacité est fournie principalement pour permettre de
   désactiver le 'Tagged Queuing' sur des périphériques qui ne
   l'utilisent pas correctement.

   Les indications de la Stratégie de Recouvrement d'Erreurs commencent
   par "ER:" et permettent d'indiquer l'action de recouvrement d'erreur à
   effectuer quand la 'ResetCommand' est appellée en raison d'un incident
   sur une commande SCSI, de façon à finir correctement. Les options
   suivantes sont disponibles :

   ER:Default

   - Le Recouvrement d'Erreur choisira entre la remise à zéro physique
   (Hard Reset) et la remise à zéro du bus des périphériques (Bus Device
   Reset) selon les recommandations du sous système SCSI.

   ER:HardReset

   - Le Recouvrement d'Erreur demandera une remise à zéro physique de
   l'adaptateur hôte, ce qui provoquera aussi une remise à zéro du bus
   SCSI.

   ER:BusDeviceReset

   - Le recouvrement d'Erreur enverra un message 'Bus Device Reset'
   (remise à zéro du bus) individuellement au périphérique provoquant
   l'erreur. Si le Recouvrement d'Erreur est à nouveau appelé pour ce
   périphérique, et qu'aucune commande SCSI de ce périphérique n'a été
   éxecutée avec succès depuis le dernier message 'Bus Device Reset' a
   été envoyé, alors une remise à zéro physique est provoquée.

   ER:None

   - Le Recouvrement d'Erreur sera supprimé. Cette option peut seulement
   être sélectionnée si un 'SCSI Bus Reset' ou un 'Bus Device Reset'
   provoque un plantage du périphérique cible de façon totale et
   irrécupérable.

   ER:<Per-Target-Spec>

   - Le Recouvrement d'Erreur sera contrôlé individuellement pour chaque
   périphérique. <Per-Target-Spec> est une séquence de caractères "D",
   "H", "B", et "N". "D" correspond à 'Default', "H" à 'Hard Reset', "B"
   à 'Bus Device Reset', et "N" à 'None'. Le premier caractère correspond
   au périphérique 0 , le second au périphérique 1, et ainsi de suite. Si
   la séquence de caractères "D", "H", "B", et "N" ne suffit pas pour
   tous les périphériques possibles, les carractères manquants
   correspondront à "D".

   Les spécifications de test de l'adaptateur hôte sont les suivantes :

   NoProbe - Aucun test d'aucune sorte ne doit être fait, et par
   conséquent, aucun adaptateur hôte BusLogic ne sera détecté.

   NoProbeISA - Aucun test des adresses I/O standard ISA ne sera fait, et
   par conséquent, seuls les adaptateurs hôtes PCI seront détectés.

   NoSortPCI - Les adaptateurs hôtes PCI seront énumérés dans l'ordre
   fourni par le BIOS PCI, ignorant tous les paramètres de l'option
   "Utilisation du # des bus et périphériques pour la séquence d'analyse
   du bus PCI" de l'AutoSCSI.

  Les cartes SCSI EATA (`eata=')

   Depuis la déjà ancienne version v2.0 du noyau, les pilotes EATA
   acceptent un paramètre de démarrage permettant d'indiquer les adresses
   d'entrée/sortie qui doivent être testées. Il est de la forme :
     _________________________________________________________________

        eata=iobase1[,iobase2][,iobase3]...[,iobaseN]
     _________________________________________________________________

   Le pilote testera les adresses dans l'ordre où elles sont fournies.

  Future Domain TMC-8xx, TMC-950 (`tmc8xx=')

   Le code de test pour ces hôtes SCSI recherche un BIOS installé, et
   s'il n'en détecte aucun, le test ne trouvera pas votre carte. Ou si la
   signature de votre BIOS n'est pas reconnue, elle ne sera pas trouvée
   non plus. Dans ce cas, vous aurez à utiliser un paramètre de démarrage
   de la forme :
     _________________________________________________________________

        tmc8xx=mem_base,irq
     _________________________________________________________________

   La valeur mem_base est l'adresse dans le plan mémoire de la région
   d'entrée/sortie utilisée par la carte. C'est généralement une des
   valeurs suivantes :

   0xc8000, 0xca000, 0xcc000, 0xce000, 0xdc000, 0xde000.

  Future Domain TMC-16xx, TMC-3260, AHA-2920 (`fdomain=')

   Le pilote détecte ces cartes selon une liste connue de signatures de
   BIOS ROM. Pour obtenir une liste complète des révisions connues de
   BIOS, voyez le fichier linux/drivers/scsi/fdomain.c qui contient
   beaucoup d'informations en début de fichier. Si votre BIOS n'est pas
   connu du pilote, vous pourrez utiliser un forçage de la façon
   suivante :
     _________________________________________________________________

        fdomain=iobase,irq[,scsi_id]
     _________________________________________________________________

  Le lecteur ZIP IOMEGA / Port Parallèle (`ppa=')

   Ce pilote est pour l'adaptateur SCSI de l'IOMEGA Port Parallèle qui
   est intégré dans le lecteur IOMEGA ZIP. Il peut aussi fonctionner avec
   le périphérique d'origine IOMEGA PPA3. Le paramètre de démarrage pour
   ce pilote a la structure suivante :
     _________________________________________________________________

        ppa=iobase,speed_high,speed_low,nybble
     _________________________________________________________________

   où tous les paramètres sont facultatifs, sauf 'iobase'. Si vous
   souhaitez modifier un des trois éléments, il serait bon de lire au
   préalable le document linux/drivers/scsi/README.ppa afin d'obtenir des
   détails sur ces paramètres.

  Contrôleurs utilisant un NCR5380 (`ncr5380=')

   Selon votre carte, le 5380 peut-être soit 'i/o mapped' ou 'memory
   mapped' (répertorié en entrée/sortie ou répertorié en mémoire). Une
   adresse en dessous de 0x400 indique souvent l'i/o mapping, cependant,
   les matériels PCI et EISA utilisent des adresses d'entrée/sortie au
   dessus de 0x3ff. Dans tous les cas, vous indiquez l'adresse, la valeur
   de l'IRQ, et la valeur du canal DMA. Un exemple pour une carte 'i/o
   mapped' serait : ncr5380=0x350,5,3. Si la carte n'utilise pas les
   interruptions, une valeur d'IRQ 255 (0xff) désactivera les
   interruptions. Une IRQ à 254 indiquera d'activer l'autotest. Des
   détails supplémentaires sont fournis dans le document
   linux/drivers/scsi/README.g_NCR5380.

  Contrôleurs utilisant un NCR53c400 (`ncr53c400=')

   Le support du 53c400 est fait avec le même pilote que le support du
   5380 mentionné ci-dessus. Le paramètre de démarrage est identique au
   précédent, sauf qu'aucun canal DMA n'est utilisé par le 53c400.

  Contrôleurs utilisant un NCR53c406a (`ncr53c406a=')

   Ce pilote utilise un paramètre de démarrage de la forme suivante :
     _________________________________________________________________

        ncr53c406a=PORTBASE,IRQ,FASTPIO
     _________________________________________________________________

   où les paramètres IRQ et FASTPIO sont optionnels. Une valeur
   d'interruption à zéro désactive l'utilisation des interruptions.
   L'utilisation d'une valeur à 1 pour FASTPIO active l'utilisation des
   instructions insl et outsl au lieu des instructions mono-octet inb et
   outb. Le pilote peut aussi utiliser le DMA comme une option utilisée
   lors de la compilation (compile-time option).

  Pro Audio Spectrum (`pas16=')

   La PAS16 utilise une puce NCR5380 SCSI, et les nouveaux modèles
   peuvent être configurés de façon logicielle. La syntaxe du paramètre
   est la suivante :
     _________________________________________________________________

        pas16=iobase,irq
     _________________________________________________________________

   La seule différence est que vous pouvez spécifier une valeur d'IRQ
   égale à 255, qui indique au pilote de travailler sans utiliser les
   interruptions, malheureusement au détriment des performances. La
   valeur de iobase est généralement 0x388.

4.5 Seagate ST-0x (`st0x=')

   Le code du programme de test de cet hôte SCSI recherche un BIOS
   installé, et s'il n'y en a aucun de présent, le test ne trouvera pas
   votre carte. Ou si la signature de votre BIOS n'est pas reconnue elle
   ne sera pas trouvée non plus. Dans ce cas, vous aurez à utiliser le
   paramètre suivant :
     _________________________________________________________________

        st0x=mem_base,irq
     _________________________________________________________________

   La valeur de mem_base est l'adresse dans le plan mémoire de la région
   d'entrée/sortie utilisée par la carte. En général, il s'agit d'une des
   valeurs suivantes : 0xc8000, 0xca000, 0xcc000, 0xce000, 0xdc000,
   0xde000.

4.6 Trantor T128 (`t128=')

   Cette carte est aussi conçue autour de la puce NCR5380, et accepte les
   options suivantes :
     _________________________________________________________________

        t128=mem_base,irq
     _________________________________________________________________

   Les valeurs autorisées pour mem_base sont les suivantes : 0xcc000,
   0xc8000, 0xdc000, 0xd8000.

  Cartes SCSI Ultrastor (`u14-34f=')

   Notez que pour cette carte tout se présente sous la forme de deux
   pilotes indépendants, nommés CONFIG_SCSI_U14_34F qui utilise u14-34f.c
   et CONFIG_SCSI_ULTRASTOR qui utilise ultrastor.c. C'est le u14-34f qui
   (jusqu'au dernier noyau v2.0) accepte un paramètre de démarrage de la
   forme :
     _________________________________________________________________

        u14-34f=iobase1[,iobase2][,iobase3]...[,iobaseN]
     _________________________________________________________________

   Le pilote autotestera les adresses dans l'ordre dans lequel elles
   apparaissent.

  Cartes Western Digital WD7000 (`wd7000=')

   Le test du pilote pour le wd7000 cherche une chaine connue de BIOS ROM
   et connait quelques réglages standards de configuration. Si il ne
   retrouve pas les valeurs correctes pour votre carte, ou que vous avez
   une version de BIOS non reconnue, vous pouvez utiliser le pramètre
   suivant :
     _________________________________________________________________

        wd7000=irq,dma,iobase
     _________________________________________________________________

4.7 Cartes n'acceptant pas les paramètres de démarrage

   Pour l'instant, les cartes SCSI suivantes n'utilisent aucun des
   paramètres de démarrage. Dans certains cas, vous pouvez "bricoler" les
   valeurs en éditant directement le pilote lui-même, si cela est
   nécessaire bien sûr.


        Adaptec aha1740 (autotest EISA),
        NCR53c7xx, 8xx (PCI, toutes les deux)
        Qlogic Fast (0x230, 0x330)
        Qlogic ISP (PCI)

5. Disque Durs

   Cette section fait la liste de tous les paramètres de démarrage
   associés aux lecteurs de disques standards MFM/RLL, ST-506, XT, et
   IDE. Notez que les deux pilotes IDE et ST-506 HD acceptent l'option
   `hd='.

5.1 Paramètres des lecteurs de Disques/CD-ROM IDE

   Les pilotes IDE acceptent un certain nombre de paramètres, qui vont de
   la définition des caractéristiques du disque, à la correction des
   erreurs produites par les nouvelles puces ou celles qui sont
   défectueuses. Ce qui suit est un résumé des paramètres de démarrage
   possibles. Pour plus de détails, il faut _absolument_ consulter le
   fichier ide.txt dans le répertoire linux/Documentation, duquel ce
   résumé est extrait.
     _________________________________________________________________


 "hdx="  est reconnu pour toutes les valeurs de "x", de "a" to "h", comme "hdc"
.
 "idex=" est reconnu pour toutes les valeurs de "x" de "0" à "3", comme "ide1".

 "hdx=noprobe"          : le lecteur est peut-être présent, mais ne pas le test
er
 "hdx=none"             : le lecteur n'est PAS présent, ignorer le cmos et
                          ne pas tester.
 "hdx=nowerr"           : ignorer le bit WRERR_STAT sur ce lecteur
 "hdx=cdrom"            : le lecteur est présent, et c'est un cdrom
 "hdx=cyl,head,sect"    : le lecteur est présent, avec la description indiquée
 "hdx=autotune"         : le pilote essaiera de régler la vitesse de l'interfac
e
                          pour atteindre le plus rapide des modes PIO supportés
,
                          si possible pour ce lecteur seulement.
                          Ce n'est pas supporté par tous les types de puces,
                          et peut de temps en temps poser des problèmes avec
                          les disques IDE anciens ou originaux.

 "idex=noprobe"         : ne pas tenter d'accéder ou utiliser cette interface
 "idex=base"            : tester l'interface à l'adresse indiquée,
                          où "base" est généralement 0x1f0 ou 0x170
                          et "ctl" est considéré comme étant "base"+0x206
 "idex=base,ctl"        : indiquer les deux, base et ctl
 "idex=base,ctl,irq"    : indiquer les valeurs de base, ctl, et irq
 "idex=autotune"        : le pilote tentera de régler la vitesse de l'interface
                          pour atteindre le plus rapide des modes PIO supportés
,
                          pour tous les lecteurs de cette interface.
                          Ce n'est pas supporté par tous les types de puces,
                          et peut de temps en temps poser des problèmes avec
                          les disques IDE anciens ou originaux.

 "idex=noautotune"      : le pilote n'essaiera PAS de régler la vitesse
                          de l'interface. Ceci est la valeur par défaut pour
                          le plupart des puces, excepté le cmd640.
 "idex=serialize"       : ne pas empièter sur les opérations sur idex et ide(x^
1)
     _________________________________________________________________

   Les suivants sont valides SEULEMENT pour ide0, et les valeurs par
   défaut pour base, ctl et ports ne doivent pas être modifiés.
     _________________________________________________________________


 "ide0=dtc2278"         : teste/supporte l'interface DTC2278
 "ide0=ht6560b"         : teste/supporte l'interface HT6560B
 "ide0=cmd640_vlb"      : *REQUIS* pour les cartes VLB avec la puce CMD640
                          (pas pour PCI - automatiquement détecté)
 "ide0=qd6580"          : teste/supporte l'interface qd6580
 "ide0=ali14xx"         : teste/supporte les puces ali14xx (ALI M1439/M1445)
 "ide0=umc8672"         : teste/supporte les puces umc8672
     _________________________________________________________________

   Tout le reste est rejeté par un message "BAD OPTION" (mauvaise
   option).

5.2 Options du pilote standard ST-506 (`hd=')

   Le pilote standard de disque accepte les mêmes paramètres que le
   pilote IDE. Notez cependant qu'il ne requiert que 3 valeurs (C/H/S) -
   Ni plus ni moins, et il vous ignorera -. De plus, il accepte
   uniquement le paramètre `hd=', c'est à dire que `hda=', `hdb=' et tout
   le reste ne sont pas autorisés ici. Le format est le suivant :
     _________________________________________________________________

        hd=cyls,heads,sects
     _________________________________________________________________

   Si deux disques sont installés, la ligne ci-dessus est répétée avec
   les caractéristiques techniques du second disque.

5.3 Options du pilote de disque XT (`xd=')

   Si vous êtes malchanceux au point d'utiliser une de ces vieilles
   cartes 8 bits qui transfère les données à la vitesse fulgurante de 125
   ko/s, c'est ici qu'est le scoop. Le code de test pour ces cartes
   recherche un BIOS installé et s'il n'en trouve pas, le test ne
   détectera pas votre carte. Ou encore, si la signature de votre BIOS
   n'est pas reconnue, le test ne trouvera pas votre carte non plus. Dans
   n'importe lequel de ces cas, vous devrez utiliser le paramètre
   suivant :
     _________________________________________________________________

        xd=type,irq,iobase,dma_chan
     _________________________________________________________________

   La valeur de type indique qui est le constructeur de la carte et peut
   prendre les valeurs suivantes : 0=generic; 1=DTC; 2,3,4=Western
   Digital, 5,6,7=Seagate; 8=OMTI. La seule différence entre les
   différents types pour un même constructeur est la chaîne BIOS utilisée
   pour la détection, et qui n'est pas utilisée si le type est spécifié.

   La fonction xd_setup() ne contrôle pas les valeurs, et supporte que
   vous saisissiez les 4 valeurs. Ne soyez pas déçu. Voici un exemple
   d'utilisation pour un contrôleur WD1002 avec un BIOS
   inactivé/supprimé, utilisant les paramètres `par défaut' du controleur
   XT :
     _________________________________________________________________

        xd=2,5,0x320,3
     _________________________________________________________________

6. CD-ROMs (Non-SCSI/ATAPI/IDE)

   Cette section fait l'inventaire de tous les paramètres de démarrage
   possibles pour les lecteurs de CD-ROM. Ceci n'inclut pas les CD-ROMs
   SCSI ou IDE/ATAPI. Consultez les sections appropriées pour ces types
   de CD-ROMs.

   Notez que la plupart de ces CD-ROM ont des fichiers de documentation
   que vous _devriez_ lire, et ils sont tous dans le répertoire :
   linux/Documentation/cdrom.

6.1 L'interface Aztech (`aztcd=')

   La syntaxe pour ce type de carte est :
     _________________________________________________________________

        aztcd=iobase[,magic_number]
     _________________________________________________________________

   Si vous positionnez le magic_number (nombre magique) à 0x79 alors le
   pilote essaiera puis laissera tomber dans le cas d'une
   microprogrammation inconnue. Toutes les autres valeurs seront
   ignorées.

6.2 L'interface Sony CDU-31A et CDU-33A (`cdu31a=')

   On rencontre cette interface CD-ROM sur certaines cartes son Pro Audio
   Spectrum, ainsi que sur les autres cartes d'interface fournies par
   Sony. La syntaxe est la suivante :
     _________________________________________________________________

        cdu31a=iobase,[irq[,is_pas_card]]
     _________________________________________________________________

   Le fait de spécifier une valeur d'IRQ égale à zéro indique au pilote
   que les interruptions logicielles ne sont pas supportées (comme sur
   certaines cartes PAS). Si votre carte supporte les interruptions, vous
   devrez les utiliser car elles abaissent la consommation de CPU par le
   pilote.

   Le `is_pas_card' peut-être saisi sous la forme suivante `PAS' si vous
   utilisez une carte Pro Audio Spectrum, mais on peut aussi ne pas
   l'indiquer.

6.3 L'interface Sony CDU-535 (`sonycd535=')

   La syntaxe pour cette interface de CD-ROM est :
     _________________________________________________________________

        sonycd535=iobase[,irq]
     _________________________________________________________________

   La valeur zéro peut-être utilisée comme `bouche-trou' pour l'I/O base
   si l'on désire spécifier une valeur d'IRQ.

6.4 L'interface GoldStar (`gscd=')

   La syntaxe pour cette interface de CD-ROM est :
     _________________________________________________________________

        gscd=iobase
     _________________________________________________________________

6.5 L'interface standard Mitsumi (`mcd=')

   La syntaxe pour cette interface de CD-ROM est :
     _________________________________________________________________

        mcd=iobase,[irq[,wait_value]]
     _________________________________________________________________

   La valeur wait_value est utilisée comme une valeur interne de
   dépassement de temps pour les gens qui ont des problèmes avec leur
   disques, et peut, ou non, être implémentée en fonctions d'une
   instruction DEFINE lors de la compilation.

6.6 L'interface ISP16 (`isp16=')

   la syntaxe pour cette interface de CD-ROM est :
     _________________________________________________________________

        isp16=[port[,irq[,dma]]][[,]drive_type]
     _________________________________________________________________

   Utiliser une valeur à 0 pour irq ou dma signifie qu'ils ne sont pas
   utilisés. Les valeurs possibles pour drive_type sont noisp16, Sanyo,
   Panasonic, Sony, et Mitsumi. L'utilisation de noisp16 désactive les
   lecteurs totalement.

6.7 L'interface Mitsumi XA/MultiSession (`mcdx=')

   Pour l'instant, ce pilote `expérimental' possède une fonction de
   configuration mais aucun paramètre n'est encore implémenté (version
   1.3.15). Le matériel est le même que ci-dessus, mais le pilote possède
   de nouvelles fonctionnalités.

6.8 L'interface Optics Storage (`optcd=')

   La syntaxe pour ce type de carte est :
     _________________________________________________________________

        optcd=iobase
     _________________________________________________________________

6.9 L'interface Phillips CM206 (`cm206=')

   La syntaxe pour ce type de carte est :
     _________________________________________________________________

        cm206=[iobase][,irq]
     _________________________________________________________________

   La valeur de l'IRQ est comprise entre 3 et 11,et les adresses des
   ports d'entrée/sortie sont comprises entre 0x300 et 0x370, vous pouvez
   donc spécifier un ou deux nombres, dans n'importe quel ordre. Il
   accepte aussi `cm206=auto' pour activer l'autotest.

6.10 L'interface Sanyo (`sjcd=')

   La syntaxe pour ce type de carte est :
     _________________________________________________________________

        sjcd=iobase[,irq[,dma_channel]]
     _________________________________________________________________

6.11 L'interface SoundBlaster Pro (`sbpcd=')

   La syntaxe de ce type de carte est :
     _________________________________________________________________

        sbpcd=iobase,type
     _________________________________________________________________

   Où type prend une des valeurs suivantes (Attention : le respect des
   majuscules et des minuscules est important) : `SoundBlaster',
   `LaserMate', ou `SPEA'. L'adresse d'entrée/sortie de base est celle de
   l'interface de CD-ROM, et _non_ celle de la partie son de la carte.

7. Autres Périphériques Matériels

   Tous les autres périphériques qui ne peuvent être classés dans une des
   catégories ci-dessus sont entassés ici.

7.1 Périphériques Ethernet (`ether=')

   Différents pilotes utilisent différents paramètres, mais ils partagent
   tous au moins une IRQ, une adresse d'entrée/sortie, et un nom. Dans sa
   forme la plus générique, cela ressemble à ça :
     _________________________________________________________________

        ether=irq,iobase[,param_1[,param_2,...param_8]]],name
     _________________________________________________________________

   Le premier argument non-numérique est pris comme nom. La valeur
   param_n (si elle est applicable) a généralement des significations
   différentes pour chaque carte/pilote. Les valeurs courantes de param_n
   sont utilisées pour indiquer des choses comme l'adresse de la mémoire
   partagée, la sélection d'interface, le canal DMA et ainsi de suite.

   L'utilisation la plus courante de ce paramètre est de forcer le test
   d'une seconde carte ethernet, alors que par défaut on en teste une
   seule. Ceci peut être accompli avec un simple ordre :
     _________________________________________________________________

        ether=0,0,eth1
     _________________________________________________________________

   Notez que la valeur zéro pour l'IRQ et l'I/O base dans l'exemple
   ci-dessus indiquent au pilote de faire un autotest.

   NOTE IMPORTANTE POUR LES UTILISATEURS DE MODULES : ce qui est indiqué
   ci-dessus _ne forcera pas_ un autotest pour une seconde si vous
   utilisez les pilotes de périphériques en tant que modules chargeables
   au moment de l'exécution (au lieu de les avoir compilés dans le
   noyau). La plupart des distributions de Linux utilisent un noyau
   central dépouillé combiné avec une large sélection de pilotes
   modulaires. Le paramètre ether= s'applique seulement aux pilotes
   compilés directement dans le noyau.

   Le Ethernet-HowTo décrit de façon exhaustive l'utilisation de
   plusieurs cartes simultanément, ainsi que la façon dont est utilisée
   la valeur param_n en fonction des spécificités de chaque carte/pilote.
   Les lecteurs concernés pourront faire référence à la section de ce
   document correspondant à leur carte pour une information plus précise.
   Ethernet-HowTo

7.2 Le pilote du Lecteur de Disquettes (`floppy=')

   Il existe de nombreuses options pour le pilote du lecteur de
   disquette, et qui sont listées dans le fichier README.fd dans le
   répertoire linux/drivers/block. Cette information est extraite
   directement du fichier.

   floppy=mask,allowed_drive_mask

   Positionne le "bitmask" (masque binaire) des lecteurs autorisés à la
   valeur mask. Par défaut, seules les unités 0 et 1 de chaque contrôleur
   de lecteur de disquette sont autorisées. Ceci est fait car certains
   matériels non-standards (cartes mères ASUS PCI) mettent la pagaille
   dans le clavier lorsque l'on accède aux unités 2 ou 3. Cette option
   est un peu obsolète en raison de l'option cmos.

   floppy=all_drives

   Positionne le "bitmask" (masque binaire) des disques autorisés à tous
   les disques. Utilisez ceci si vous avez plus de deux lecteurs de
   disquette connectés à un contrôleur de lecteur de disquettes.

   floppy=asus_pci

   Positionne le "bitmask" uniquement aux unités autorisées 0 et 1. (Par
   défaut)

   floppy=daring

   Indique au pilote du lecteur de disquette que vous avez un contrôleur
   de lecteur de disquette qui se conduit bien. Ceci permet des
   opérations plus efficaces et plus discrètes, mais peut échouer sur
   certains contrôleurs. Ceci peut accélérer certaines opérations.

   floppy=0,daring

   Indique au pilote du lecteur de disquette que votre contrôleur doit
   être utilisé avec précaution.

   floppy=one_fdc

   Indique au pilote de lecteur de disquette que vous n'avez qu'un
   contrôleur de lecteur de disquette (Par défaut).

   floppy=two_fdc _ou_ floppy=address,two_fdc

   Indique au pilote de lecteur de disquette que vous avez deux
   contrôleurs de lecteurs de disquette. Le second contrôleur est supposé
   être à l'adresse indiquée. Si l'adresse n'est pas donnée on suppose
   qu'elle est égale à 0x370.

   floppy=thinkpad

   Indique au pilote de lecteur de disquette que vous avez un Thinkpad.
   Les Thinkpads utilisent une convention inversée pour la "disk change
   line" (ligne de changement de disque).

   floppy=0,thinkpad

   Indique au pilote de lecteur de disquette que vous ne possédez pas un
   Thinkpad.

   floppy=drive,type,cmos

   Positionne le type cmos du drive à type. De plus, ce lecteur est
   autorisé dans le "bitmask" (masque binaire). C'est pratique si vous
   avez plus de deux lecteurs de disquette (seuls deux peuvent être
   décrits dans la cmos physique), ou si votre BIOS utilise un type de
   CMOS non-standard. Si l'on positionne le CMOS à 0 pour les deux
   premiers disques (par défaut) le pilote de lecteur de disquette ira
   lire la cmos physique.

   floppy=unexpected_interrupts

   Imprime un message d'alerte lorsqu'une interruption inattendue est
   reçue (comportement par défaut).

   floppy=no_unexpected_interrupts _or_ floppy=L40SX

   Ne pas imprimer de message lorsqu'une interruption inattendue est
   reçue. Ceci est nécessaire sur un IBM L40SX portable dans certains
   modes vidéo (il semble qu'il y ait une interaction entre la vidéo et
   les disquettes). Les interruptions inattendues affectent seulement les
   performances, et peuvent être ignorées sans crainte).

7.3 Le pilote de sons (`sound=')

   Le pilote de sons peut aussi recevoir des paramètres de démarrage qui
   écraseront les valeurs compilées dans le programme. Ceci n'est pas
   recommandé, et de plus c'est complexe. Ceci est décrit (était décrit ?
   ) dans le fichier Readme.Linux, dans le répertoire
   linux/drivers/sound. Il accepte de recevoir un paramètre de la forme :
     _________________________________________________________________

        sound=device1[,device2[,device3...[,device11]]]
     _________________________________________________________________

   Où chaque valeur de deviceN est de la forme 0xTaaaId, et les octets
   sont utilisés de la façon suivante :

   T - type de périphérique : 1=FM, 2=SB, 3=PAS, 4=GUS, 5=MPU401, 6=SB16,
   7=SB16-MPU401

   aaa - adresse d'entrée/sortie en hexadécimal.

   I - ligne d'interruption en hexadécimal (i.e 10=a, 11=b, ...).

   d - canal DMA.

   Comme vous pouvez le voir, ceci reste assez malpropre et vous ferez
   mieux de compiler vos propres valeurs comme c'est recommandé. Si l'on
   utilise un paramètre de démarrage `sound=0' on désactive entièrement
   le pilote de sons.

7.4 Le pilote de souris sur bus "Bus Mouse" (`bmouse=')

   Le pilote des souris sur bus accepte un seul paramètre, qui est la
   valeur de l'IRQ matérielle à utiliser.

7.5 Le pilote MS Bus Mouse (`msmouse=')

   Le pilote MS mouse accepte un seul paramètre, qui correspond à l'IRQ à
   utiliser.

7.6 Le pilote d'imprimantes (`lp=')

   Depuis le noyau 1.3.75, vous pouvez indiquer au pilote d'imprimante
   quels sont les ports qu'il doit utiliser et ceux qu'il _ne doit pas_
   utiliser. Vous devriez l'utiliser si vous ne voulez pas que le pilote
   demande tous les ports parallèles disponibles, alors que d'autres
   pilotes (c.a.d. PLIP, PPA) peuvent aussi les utiliser.

   Le format du paramètre est des paires i/o, IRQ. Par exemple,
   lp=0x3bc,0,0x378,7 utilisera le port d'adresse 0x3bc en mode IRQ-less
   (élection), et utilisera l'IRQ 7 pour le port d'adresse 0x378. Le port
   0x278 (si il y en a un) ne sera pas testé, jusqu'à ce que l'autotest
   soit utilisé en l'absence d'un paramètre `lp=' argument. Pour
   désactiver totalement le pilote d'impression, on peut utiliser lp=0.

7.7 Le pilote ICN ISDN (`icn=')

   Le pilote ISDN nécessite un paramètre de démarrage de la forme
   suivante :
     _________________________________________________________________

        icn=iobase,membase,icn_id1,icn_id2
     _________________________________________________________________

   où iobase est l'adresse du port d'entrée/sortie de la carte, membase
   est l'adresse de base de la mémoire partagée de la carte, et les deux
   icn_id sont des chaines d'identification ASCII uniques.

7.8 Le pilote PCBIT ISDN (`pcbit=')

   Ce paramètre de démarrage utilise des paires de valeurs de la forme :
     _________________________________________________________________

        pcbit=membase1,irq1[,membase2,irq2]
     _________________________________________________________________

   où membaseN est l'adresse de base de la mémoire partagée de la Nième
   carte, et irqN est l'interruption de la Nième carte. La valeur par
   défaut est IRQ 5 et l'adresse de base 0xD0000.

7.9 Le pilote Teles ISDN (`teles=')

   Le pilote ISDN nécessite un paramètre de démarrage de la forme
   suivantenbsp;:
     _________________________________________________________________

        teles=iobase,irq,membase,protocol,teles_id
     _________________________________________________________________

   où iobase est l'adresse du port e/s de la carte, membase est l'adresse
   de base de la mémoire partagée, irq est le canal d'interruption
   utilisé par la carte, et teles_id est l'identifiant ASCII unique.

7.10 Le pilote DigiBoard (`digi=')

   Le pilote DigiBoard accepte une chaine de six identifiants ou entiers
   séparés par des virgules. Les 6 valeurs dans l'ordre sont :


        Active/Désactive la carte
        Type de la carte : PC/Xi(0), PC/Xe(1), PC/Xeve(2), PC/Xem(3)
        Active/Désactive la mise en ordre alternative des broches
        Nombre de ports sur cette carte
        Port E/S sur lequel la carte est configurée  (en HEXA si on
        utilise des chaines d'identification)
        Adresse de base de la fenêtre mémoire (en HEXA si on utilise les
        chaines d'identification)

   Un exemple de paramètre de démarrage correct (dans ses deux formes)
   est :
     _________________________________________________________________

        digi=E,PC/Xi,D,16,200,D0000
        digi=1,0,0,16,512,851968
     _________________________________________________________________

   Notez que le pilote prend les valeurs par défaut de 0x200 pour l'i/o
   et pour la mémoire partagée 0xD0000 en l'absence de paramètre de
   démarrage digi=. Il n'y a pas d'autotest effectué. Plus de détails
   peuvent être trouvés dans le fichier
   linux/Documentation/digiboard.txt.

7.11 le pilote RISCom/8 Multiport Serial (`riscom8=')

   Jusqu'à quatre cartes peuvent être supportées en fournissant une
   valeur d'E/S unique pour chaque carte installée. Les autres détails
   pourront-être trouvés dans le fichier linux/Documentation/riscom8.txt.

7.12 Le modem Série/Parallèle Radio Baycom (`baycom=')

   Le format du parmètre de démarrage pour ces périphériques est de la
   forme :
     _________________________________________________________________

        baycom=modem,io,irq,options[,modem,io,irq,options]
     _________________________________________________________________

   Utiliser modem=1 signifie que vous avez le périphérique ser12, modem=2
   signifie que vous avez le périphérique par96. Utiliser options=0
   signifie l'utilisation du DCD matériel, et options=1 signifie
   l'utilisation du DCD logiciel. L'io et l'irq sont l'adresse I/O de
   base du port, et la valeur de l'interruption. Il y a plus de détails
   dans le fichier README.baycom qui est généralement dans le répertoire
   /linux/drivers/char/.

8. Conclusion

   Si vous avez trouvé des fautes de frappe manifestes, ou des
   informations périmées dans ce document, faites le moi savoir. Il est
   facile de laisser passer quelque chose.

   Merci,

   Paul Gortmaker, Paul.Gortmaker@anu.edu.au

   Merci de faire parvenir vos remarques sur la traduction de ce document
   à Laurent Renaud, lrenaud@hol.fr

   (http://wwwperso.hol.fr/~lrenaud)